EN IMAGES - "C'est le procès du patriarcat" : à Marseille près d'un millier de manifestants en soutien à Gisèle Pélicot

À l'origine, c'est un rassemblement en soutien à Gisèle Pélicot. C'est elle, la victime, dans le procès qui a lieu en ce moment-même devant la cour criminelle de Vaucluse. Son mari est accusé de l'avoir droguée, violée et de l'avoir livrée à plus d'une cinquantaine d'hommes, recrutés sur internet, pour qu'ils en fassent de même. Ce samedi 14 septembre 2024 à Marseille, devant le palais de justice, les manifestants sont venus nombreux, d'abord pour parler de l'affaire de Mazan, mais surtout pour dénoncer le système qui a permis l'horreur : le patriarcat et la culture du viol. 500 manifestants se sont rassemblés selon la préfecture, mais vraisemblablement près d'un millier selon nos estimations.

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"Les violeurs sont des Monsieur tout-le-monde"

À l'appel des collectifs féministes locaux, beaucoup de jeunes et surtout de jeunes femmes sont venues manifester. "C'est le procès du patriarcat" dénonce une femme à la tribune. Sur les pancartes, on peut lire "les violeurs sont des Monsieur tout-le-monde". Le procès de Dominique Pélicot résonne particulièrement, car sur le banc des accusés, ce sont des hommes "comme les autres" qui comparaissent : ouvrier du bâtiment, journaliste, pharmacien, militaire, pompier, conseiller municipal. Aucune classe sociale n'est épargnée, aucun milieu, c'est ça que mettent en avant les militantes.