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LE + INFO - Hauteville-lès-Dijon repasse à la semaine de quatre jours

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Comme une centaine de communes en Côte-d'Or, Hauteville-lès-Dijon repasse à la semaine de quatre jours. Dès la rentrée 2017, les élèves de primaire et maternelle n'auront pas classe le mercredi matin. Une mesure plutôt bien accueillie dans la commune.

© Radio France - Stéphane Parry

Hauteville-lès-Dijon, commune de 1200 habitants située à 6 km au nord-ouest de Dijon. Le 4 septembre, les 107 enfants scolarisés en maternelle et en primaire repassent à la semaine de quatre jours. Finie l'école le mercredi matin. Comme la loi le permet, la commune abandonne les nouveaux rythmes scolaires. "Une bonne décision", selon Lorraine Favier, maman de cinq enfants dont quatre sont scolarisés à Hauteville-les-Dijon. Avec sa double casquette de maman et d'enseignante, Lorraine est formelle : "Avec cinq matinées travaillées, les enfants accumulent la fatigue. D'autant que les journées à l'école durent plus longtemps. La seule contrainte pour les parents qui travaillent, c'est de trouver une solution de garde le mercredi matin."

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Lorraine Favier est mère de 5 enfants, dont 4 sont scolarisés à Hauteville-les-Dijon
Lorraine Favier est mère de 5 enfants, dont 4 sont scolarisés à Hauteville-les-Dijon © Radio France - Stéphane Parry
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Le principe d'un retour à la semaine de quatre jours a d'abord été proposé en conseil municipal. Ensuite, c'est le conseil d'école (composé d'enseignants et parents d'élèves) qui s'est prononcé pour. Enfin, le dossier a été validé par le rectorat. Le maire d'Hauteville-lès-Dijon y voit trois bonnes raisons : "D'abord pour le rythme des enfants, c'est bien d'avoir une coupure le mercredi, ensuite, cela coûte cher à la commune qui a dû supporter une bonne partie du coût de mise en place des NAP (nouvelles activités périscolaires). Enfin, c'est une mesure décidée par le nouveau gouvernement."

A Hauteville-lès-Dijon, les élèves pouvaient pratiquer le judo, le tennis ou encore s'adonner à la lecture après les cours. "Il en coûtait 35 000 euros à la commune," reconnaît Jacques de Loisy. "Nous ne percevions que 5000 euros à titre de compensation de la part de l'État. Nous étions obligé de réclamer deux euros par enfant et par jour aux parents au titre de la contribution. J'ajoute que lorsque nous avons mis en place la réforme des rythmes scolaires, nous n'avons pas augmenter les impôts locaux."

La mairie d'Hauteville-les-Dijon
La mairie d'Hauteville-les-Dijon © Radio France - Stéphane Parry
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Si Hauteville-lès-Dijon a pu sortir de la semaine de quatre jours et demi, c'est aussi parce que la commune ne fait pas partie d'un regroupement pédagogique et aussi parce qu'elle n'est pas dépendante des transports scolaires.

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