Passer au contenu
Publicité

Quarante-six enseignants supplémentaires dans l'académie de Toulouse : le bonheur des candidats recrutés

Par

L'académie de Toulouse vient de recruter 46 enseignants. Les candidats de la liste complémentaire au concours de professeurs des écoles avaient bataillé tout l'été pour faire entendre leur cause. Ils feront leur rentrée le 1er octobre. "Une bonne nouvelle" pour tout le monde souligne le SNUDI-FO.

De gauche à droite : Fanny Baud,Léa Duffort et Daniel Mascaras.
De gauche à droite : Fanny Baud,Léa Duffort et Daniel Mascaras. © Radio France - Pascale Danyel

Voilà une bonne nouvelle pour le premier degré en Occitanie indique le syndicat SNUDI-FO. Les 46 candidats qui restaient sur liste complémentaire à l'issue des épreuves au concours de professeurs des écoles sur l'académie de Toulouse (au départ ils étaient 50, il ya eu des désistements) ont appris qu'ils allaient être recrutés au 1e octobre. 40 jeunes professeurs des écoles feront leur rentrée en Haute-Garonne, 3 en Ariège et 3 dans le Tarn-et-Garonne. 46 enseignants qui seront d'abord stagiaires pendant un an dans des classes de maternelle et d'élémentaire, puis titularisés. Une histoire qui se termine bien.

Publicité

"C'est une bonne nouvelle pour l'Eduction Nationale, les parents et les enfants"

C'est une bonne nouvelle souligne Daniel Mascaras secrétaire départemental adjoint en Haute Garonne du syndicat SNUDI-FO : "Je pense que c'est une bonne nouvelle pour les candidats de la liste complémentaire, mais c'est aussi une très bonne nouvelle pour l'Education Nationale et donc pour les usagers, aussi bien les parents que les enfants.". Le syndicaliste développe : "Ça veut dire moins de pression, moins d'enfants répartis. Donc concrètement, ça fait moins d'élèves dans les classes et moins la boule au ventre de savoir que l'enseignement au sein de l'école n'est pas fait correctement parce qu'il y a des gens qui ne sont pas remplacés."

C'est aussi la fin d'un combat de longue haleine entamé au mois de juin : manifestation, pétition, interpellation des députés, des médias, du ministère de l'Education Nationale. Léa Duffort a mené la fronde et se dit aujourd'hui : "Vraiment rassurée, parce qu'on va avoir un véritable statut et on ne sera pas dans le flou comme le sont les contractuels".

Si elle n'avait pas été recrutée Fanny Baud, 23 ans, Bac + 5, aurait dû se rabattre sur un autre métier : "ce n'est pas quelque-chose qui aurait été épanouissant pour moi. Tous ces mois et toutes ces dernières semaines, on a attendu, patienté. C'est vrai que là, c'est aussi un soulagement que d'être maintenant professeur des écoles."

Fanny, Léa et 44 autres anciens candidats au concours de professeurs des écoles sortent ainsi de la précarité : "On va avoir des perspectives d'avenir, avoir notre classe, enseigner, faire ce que l'on veut faire depuis le début."

Ils deviendront mardi 1er octobre, les nouveaux maîtres et maîtresses d'élèves de maternelle ou de primaire dans une école qui ne leur a pour le moment pas encore été annoncée. Léa est impatiente mais elle sait aussi que ça sera beaucoup de travail : "J'ai hâte. Forcément, ça va être, je pense, une montagne de travail. Parce que c'est vrai que prendre la classe comme ça pour le 1ᵉʳ octobre alors qu'il y avait déjà quelqu'un avant nous, il va falloir s'organiser, préparer la classe très très très rapidement. Mais c'est pas grave, on est prêt à tout."

Comment être mieux soigné en France ?

Consultation citoyenne France Bleu X Make.org. Déserts médicaux, qualité des soins, formation et salaires des soignants, accompagnement des malades, pénuries de médicaments… ces sujets qui concernent la santé en France sont au cœur de l’actualité et de l’attention d’une immense majorité de citoyens. Partagez vos solutions, faites des propositions et donnez votre avis sur celles des autres.

Publicité

undefined