Valdunes : toujours des incertitudes pour les salariés

Une semaine d’attente en plus pour les salariés de Valdunes à Trith-Saint-Léger et Leffrinckoucke, dans le Nord. L’ultimatum est désormais fixé à mercredi prochain, 31 janvier, par le Tribunal de commerce de Lille.

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Depuis le 10 janvier, le Français Europlasma est candidat à la reprise de la forge basée dans Dunkerquois, avec ses 90 emplois. Le spécialiste du traitement de déchets dangereux n’était pas preneur de l’usine valenciennoise. Mais, désormais, il souhaite étudier la possibilité d’une offre globale.

Interpipe jette l'éponge

Un revirement d’autant plus important que, ce jeudi, on apprenait le retrait de la candidature de l’Ukrainien Interpipe. Ce dernier faisait des tests dans cette usine depuis plusieurs jours. La CGT s’interroge d'ailleurs sur la réalité de ses intentions. L’Ukranien a eu accès au dossier, ce qui aurait pu lu permettre de mener une opération d’espionnage industriel.

Or ce désistement d'Interpipe est un problème pour Europlasma qui a besoin des savoirs-faire de l’usine de Trith-Saint-Léger. Poussé par le gouvernement, l'entreprise girondine va donc étudier une offre de reprise de tout ou partie du site valenciennois. Le Tribunal de commerce de Lille lui laisse sept jours pour le faire.

Mais le français est dans situation financière délicate, ce qui incite la CGT a renouveler sa demande d'un engagement fort de l‘Etat pour créer un géant du ferroviaire tricolore, autour d’Alstom et de la SNCF.