Journée des droits des femmes : les Clermontois descendent dans la rue

Ce vendredi après-midi, un rassemblement a eu lieu place de Jaude à l'appel de plusieurs syndicats et organisations. Avant de défiler dans les rues de Clermont-Ferrand, plusieurs ateliers étaient proposés pour sensibiliser mais aussi orienter et aider ceux qui le désiraient. Il y avait notamment un stand de distribution de protections réutilisables pour lutter contre la précarité menstruelle.

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Sur place, un stand de l'association Osez le féminisme 63 proposait également un atelier sur la répartie féministe pour savoir comment répondre à des remarques sexistes.

"Pour l'instant, toutes les femmes ne sont pas égales aux hommes donc il y a encore du boulot"

Alors que cette année, le 8 mars a symboliquement été choisi pour le scellement de la Constitution de l’IVG en France, les manifestants saluent une avancée mais dénoncent encore de nombreuses inégalités : "Sur certains points, nous sommes entendues mais ce n'est pas suffisant, il y a encore de nombreuses inégalités. Pour l'instant, toutes les femmes ne sont pas égales aux hommes donc il y a encore du boulot" lance Anne-Lise. Elle l'ajoute, "nous avons encore beaucoup de choses à dénoncer sur les violences ou encore sur le harcèlement dans la rue, au travail, dans les transports et dans la société de manière générale".

Les manifestants dénoncent, entre autres, les violences sexistes et sexuelles, les violences  conjugales, la différence salariale entre les hommes et les femmes ou encore le patriarcat.

"En tant que femme, on me coupe souvent la parole pendant des audiences"

A l'appel de plusieurs organisations et syndicats, la manifestation a aussi regroupé la CGT 63. Sophie Brutus, co-secrétaire départementale de la CGT Educ'action, ne se considère pas suffisamment considérée dans la société, comme beaucoup d'autres femmes : "En tant que femme, on me coupe souvent la parole pendant des audiences, mes chefs sont souvent des hommes, et mon salaire n'est pas à la même hauteur que celui des hommes car ma progression de carrière est amputée parce que j'ai eu des enfants".