Les fans de vinyles réunis à Essey-lès-Nancy pour le 3ème Trock'à Zik

C'est un son qu'ils n'ont jamais oublié, malgré les décennies. Celui du crissement du vinyle, emblème absolu de la musique, et objet de toutes les convoitises ce jeudi au parc Maringer d'Essey-lès-Nancy, lors du 3ème Trock'à'Zik, la brocante dédiée à la musique. Le tout en marge des concerts d'Essey Chantant, festival qui lui, fêtait ses 27 ans. "On vend environ 3 quarts de vinyles et 1 quart de CD", explique Sébastien, l'un des vendeurs venus poser des cartons sur place.

ⓘ Publicité

"J'étais venu voir les concerts puis j'en profite", sourit Olivier. "C'est ma génération, j'ai 53 ans", ajoute ce fan de vinyles. Comme beaucoup, il trie dans les nombreux stands pour trouver la perle rare. "Madonna", dit l'une des clientes. "Michel Polnareff", pour une autre. Ou encore "Julien Clerc" pour une troisième, ont la cote. "C'est le côté qui craque un peu, il faut remettre l'autre face. Puis ce sont les pochettes ! On ne les a pas du tout sur les CD, et ça vieillit bien", s'enthousiasme Serge.

Un engouement qui se transmet même de génération en génération. "Mademoiselle maintenant aime bien", sourit Joël, pointant du doigt sa fille Mélanie. "Ça change du téléphone. J'aime bien avoir des vinyles et écouter dans ma chambre. Je vois sur les réseaux sociaux que le son est meilleur maintenant que le téléphone", détaille-t-elle. D'ailleurs, pas question de parler de renouveau du vinyle. "Le vinyle n'est jamais mort", conclut Sébastien, le vendeur.