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Île de Ré : le secrétaire d'État à la Mer embarque sur un bateau de la SNSM pour une opération prévention

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Hervé Berville, le secrétaire d'État à la Mer et à la Biodiversité, a embarqué, ce lundi, sur un bateau des sauveteurs en mer de la SNSM, à Saint-Martin-de-Ré. Il est allé à la rencontre des pilotes et passagers pour rappeler les règles de sécurité en mer.

Hervé Berville, le secrétaire d'Etat à la Mer sur un bateau de la SNSM
Hervé Berville, le secrétaire d'Etat à la Mer sur un bateau de la SNSM © Radio France - Juliette Mély

"Bonjour, nous menons une opération de sensibilisation concernant le respect des règles en mer et concernant le port du gilet de sauvetage", lance Hervé Berville, secrétaire d'État à la Mer et à la Biodiversité, à bord du bateau orange de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de l'Île de Ré.

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Il interpelle Paul et Nathan, deux plaisanciers de 21 ans, déjà bien au courant des règles à respecter en mer. "On vient ici depuis longtemps donc on connaît les dangers. Mais c'est vrai que pour certaines personnes qui iraient en mer qu'une ou deux fois par an, c'est bien d'avoir une remise à niveau", soutient Paul, lui-même sauveteur en mer.

Le gilet de sauvetage obligatoire dans le bateau

Dans la cabine du pilote : une VHF, une radio qui permet de communiquer entre bateaux, non obligatoire mais fortement recommandée. Et dans le coffre : des gilets de sauvetage.

Un équipement aux normes qu'applaudit Hervé Berville, le secrétaire d'État : "Ils ont le gilet de sauvetage dans le bateau, ce qui est très bien, mais surtout il est accessible parce que si jamais le gros temps arrive et qu'il faut enlever trois caisses, ce n'est pas du tout efficace. Donc là, c'est très bien, on voit des jeunes qui sont très bien sensibilisés donc il faut continuer".

Le numéro 196 en cas d'urgence

Une photo avec le secrétaire d'État et le bateau repart à 30 km/h.  À cette vitesse, il est indispensable d'utiliser un coupe-circuit, une sorte de dragonne à attacher autour du poignée ou de la cuisse, explique Mathilde, sauveteuse en mer : "Si vous ne mettez pas votre coupe-circuit, le pilote peut tomber à l'eau et le bateau peut continuer sur plusieurs mètres ou même, le pilote peut passer dans les hélices", prévient-elle.

Le but de l'opération, c'était aussi de rappeler le numéro à appeler en cas d'accident : le 196

"*Le 196 est directement relié au CROSS ( Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) à Etel, ce qui nous permet de gagner de précieuses minutes pour sauver des vies. En plus, l*e 196 permet de géolocaliser ceux qui composent le numéro. Donc si vous faites le 112 ou 18, non seulement, on va perdre du temps mais en plus on saura pas où vous êtes", explique Denis Chatin, le directeur de la SNSM de l'Île de Ré.

Depuis le début de l'année, la SNSM de l'Île de Ré a réalisé 46 opérations de sauvetage.

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