Passer au contenu
Publicité

Début des permanences multi-administrations pour les agriculteurs en difficulté en Drôme et Ardèche

Par

C'est une des conséquences de la crise agricole et des manifestations : des permanences pour les paysans en difficulté ouvrent cette semaine en Drôme et en Ardèche. Plusieurs administrations sont présentes, afin d'accélérer les démarches.

Des représentants de la DTT, la MSA et la DDFIP accueillent les agriculteurs
Des représentants de la DTT, la MSA et la DDFIP accueillent les agriculteurs © Radio France - Alexandre Berthaud

D'habitude, le grand salon de la sous-préfecture de Die n'est pas chauffé, sauf réception exceptionnelle. Mais ce mardi 5 mars, on peut y enlever son manteau sans souci : le lieu a été transformé en permanence pour les agriculteurs en difficulté. Sur un coin de table, trois professionnels, chacun avec un pupitre indiquant le service qu'il représente : un de la DDFIP (Direction départementale des finances publiques), une de la DDT (Direction départementale des territoires) et une de la MSA (sécurité sociale agricole). Ces permanences multi-administrations ont été ouvertes suite à la crise agricole.

Publicité

Permanences délocalisées

Pour la première, à Valence, plusieurs personnes venues de trois exploitations ont poussé la porte. Ce mardi à Die, ils seront deux à venir : des débuts timides, "il faut le temps que la communication fasse effet", relativise Véronique Simonin, sous-préfète de Die. Une permanence sera également délocalisée à Nyons, ce vendredi, "le but c'est d'être plus proche, accessible aux agriculteurs de ces cantons", ajoute-t-elle. Également de pouvoir traiter des problématiques très locales, en l'occurrence le loup, le bio, la lavande ou encore la Clairette de Die.

Côté Ardèche, la première permanence aura lieu dans les locaux de la DDT, à Privas, ce mercredi 5 mars. Une autre aura lieu à Tournon-sur-Rhône (site de la DTNA), vendredi, puis à Aubenas le mardi 12 (site de la DTSA).

Besoin d'écoute

La priorité est évidemment d'aider et d'orienter les personnes en détresse financière. "Par exemple, hier (lundi), un agriculteur qui avait obtenu un échéancier de paiement dont la durée était insuffisante", raconte Renaud Soulat, conseiller à l'aide aux entreprises en difficulté à la DDFIP, "mais certains sont un peu taiseux, ils ont surtout besoin d'écoute, de temps pour détailler quels sont leurs problèmes".

Souvent, la présence de plusieurs administrations aide à la collaboration : "il y a beaucoup d'éléments qui sont gérés en binôme avec la MSA, quand il y a des dettes fiscales, généralement il y a des dettes sociales", ajoute Renaud Soulat. Côté MSA, Cécile Pourret va plus loin : "on nous parle aussi des paiements aux fournisseurs, les factures d'intrants, de carburant. Nous on écoute, on prend la mesure, on voit s'il manque des éléments pour régulariser les dossiers, on essaie de voir les aides à mobiliser".

Comment être mieux soigné en France ?

Consultation citoyenne France Bleu X Make.org. Déserts médicaux, qualité des soins, formation et salaires des soignants, accompagnement des malades, pénuries de médicaments… ces sujets qui concernent la santé en France sont au cœur de l’actualité et de l’attention d’une immense majorité de citoyens. Partagez vos solutions, faites des propositions et donnez votre avis sur celles des autres.

Publicité

undefined