Si j'osais : comment éviter les "biclous" d'Idécycle

Si j’osais ce matin je vous parlerais d’Idécycle. Idécycle c’est le nom des vélibs de Pau. On en parle ce matin parce que Idélis a décidé de supprimer trois points. Le signe que ce système s’épuise. Qu’il a besoin d’être repenser. Votre serviteur est un usager d’Idécycle. Je suis ce que les technocrates appellent un usager du dernier kilomètre. J’habite loin de Pau, enfin trop loin pour utiliser le vélo électrique que l’on peut louer à l’année. Donc j’arrive à Pau en voiture. Je me gare dans un endroit gratuit et où il y a toujours de la place. Ils sont rares du coup je le garde pour moi. C’est tout proche d’une station idécycle, et donc je fais le dernier kilomètre en vélib palois. Et c'est à la station que la loterie commence.
Ben c’est le moment où on choisit son vélo. On ne peut pas les essayer avant. On peut vérifier s’il est bien gonflé, ca c’est la base mais c’est tout. Et bien souvent, les vitesses passent mal, ou la transmission par cardan a des ratés. Bref, c’est bien souvent un "clech", ou un "gleuilh' pour ceux qui connaissent ces mots béarnais. Le parc se dégrade avec le temps. Et on convient dans cette chronique que la maintenance est compliqué à faire pour les agents. Je vais oser vous faire une confidence pour terminer cette chronique. Quand je tombe sur une vélo qui tourne bien. Quand je le remets le soir. Je baisse la selle et je la mets à l’envers, pour avoir le plus de chances de le retrouver le lendemain. Ca a encore marché ce matin.