Le “Papier cadeau", une attention à part entière
Mais pas sûr que tout le monde en utilise cette année. Certains préfèreront trouver des alternatives plus écologiques.
On a tous ouvert un jour certains cadeaux avec la plus grande précaution pour garder le papier-cadeau lorsqu’il est magnifique et s’en resservir au moins une seconde fois.
Avant d’aborder la formule papier cadeau qui en réalité est l’ellipse de la longue formule "papier pour emballer les cadeaux", revenons sur l’origine du mot cadeau.
On a déjà vu que son premier sens correspond à ces enjolivures faites sur le papier à la plume, et que, de l’enjolivure, on en est arrivé à ce qui pouvait faire plaisir, un repas, puis un objet, etc. En fait, le mot cadeau vient du provençal capdel, signifiant la lettre capitale en début de texte, qu’on enjolivait, en en faisant une très jolie lettrine.
Le papier-cadeau, c’est assez récent…
En effet, et ça a été lancé d’abord dans les boutiques, notamment à Paris. Le principe étant bien sûr celui d’un papier coloré dans lequel on enroule des cadeaux afin de les dissimuler jusqu’à leur ouverture, et bien sûr il est associé aussi à une fête, d’où le fait qu’on l’ait appelé aussi au départ papier-fête, tout comme il y eut aussi la pochette-surprise.
De fait, le papier cadeau est apparu en Europe au XIXe siècle, au moment où la Fête de Noël a pris de l’ampleur, et on sait par les écrits de George Sand, que les cadeaux furent d’abord emballés dans un papier blanc ou kraft, le tout maintenu par des rubans.
Et c’est au début du XXe siècle qu’on a commencé à bénéficier de papier dit historié, c’est-à-dire orné de motifs, choisis en fonction de la personne à qui on offrait le cadeau.