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Procès Mazan : Véronique Guillotin, sénatrice du 54 veut reprendre sa mission sur la soumission chimique

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Véronique Guillotin, sénatrice radicale de Meurthe-et-Moselle, est l'invitée de France Bleu Sud Lorraine, en plein cœur du procès des viols de Mazan, elle vient réclamer la reprise d'une mission parlementaire qu'elle a mené, sur la soumission chimique.

La sénatrice de Meurthe-et-Moselle Véronique Guillotin
La sénatrice de Meurthe-et-Moselle Véronique Guillotin © Radio France - Cedric Lieto

C'est un procès qui relance la question de la soumission chimique : celui des viols de Mazan, et de ces 10 ans pendant lesquels Gisèle Pélicot a été droguée par son mari puis violée par une cinquantaine d'hommes. Il y a quelques mois, la sénatrice de Meurthe-et-Moselle Véronique Guillotin avait justement débuté une mission parlementaire sur la soumission chimique. Mais celle-ci est, depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, suspendue et n'a toujours pas repris. "Il faut absolument que cette mission soit renommée", confie-t-elle ce lundi sur France Bleu Lorraine.

Faire de la pédagogie

Son travail interrompu l'avait conduite à rencontrer plusieurs victimes. "Quatorze victimes, quatorze profils, quatorze personnes d'âges différents, plutôt des femmes et quelquefois des hommes. Des personnes qui sont sont rappelés parce qu'il faut dire vraiment qu'il y a une amnésie dans la moitié des cas, et plusieurs années après, il peut y avoir des réminiscences d'images, de souvenirs, des choses qui sont enfuies", décrit-elle. "Il y a des syndromes dépressifs, donc il faut vraiment qu'il y ait cette petite lumière là en se disant c'est peut être ça. Et une fois que c'est qu'on est informé et qu'on y pense, il y a tout le recueil des preuves qui est quelque chose de capital. Parce qu'en 24-48 h, que ce soit dans les urines ou dans le sang, c'est là où on trouve les premiers métabolites, les premiers résidus des médicaments."

Un travail qui lui a permis de rencontrer la fille justement de Gisèle Pélicot. "C'est quand même éminemment courageux. Moi, je dirais que oui, qu'il faut saluer son courage, sa dignité et puis sa volonté", reconnaît-elle. La lettre est désormais envoyée pour reprendre cette mission, la Sénatrice attend désormais des nouvelles du nouveau Premier ministre Michel Barnier.

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