Passer au contenu
Publicité

Myriam Solagne, secrétaire de l'association française des assistants de régulation médicale

- Mis à jour le
Par

Les opérateurs du Samu se mobilisent ce jeudi à Paris contre la dégradation de leurs conditions de travail. Myriam Solagne, secrétaire de l'Afarm (association française des assistants de régulation médicale), en poste à Reims, fait partie de la délégation.

Un poste de régulation du Samu (illustration).
Un poste de régulation du Samu (illustration). © AFP - ROMAIN LONGIERAS

En grève depuis le 3 juillet, les assistants de régulation médicale (ARM) de 73 Samu de France se rassemblent ce jeudi à Paris pour interpeller le nouveau ministre de la santé, Aurélien Rousseau. Dénonçant des manques d'effectifs, ils réclament une "reconnaissance" de cette "pénibilité", notamment via une prime mensuelle de 100 euros que touchent déjà les professionnels des autres structures d'urgences. Le mouvement est organisé par l'Afarm (association française des assistants de régulation médicale), dont la Rémoise Myriam Solagne est la secrétaire nationale.

Comme ses collègues opérateurs du Samu, Myriam Solagne témoigne d'un épuisement professionnel. Face au rouleau compresseur des appels, certains urgents, d'autres moins, elle explique qu'elle redoute de ne pas prendre assez vite une urgence vitale.

Selon Myriam Solagne, il y a 19 agents de régulation à Reims, quand "il en faudrait six à sept de plus pour être à l'aise". Les assistants de régulation médicale accumulent les heures supplémentaires, affirme encore la secrétaire de l'Afarm, et un certain nombre veulent "quitter le métier".

La grève débutée le 3 juillet se voit peu car les ARM grévistes sont, comme beaucoup de soignants, généralement assignés par l'administration.

Épisodes

Tous les épisodes

Publicité

undefined