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Notre-Dame de Paris : le démontage de l'échafaudage se poursuit

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L'échafaudage autour de la nouvelle flèche de Notre-Dame de Paris est progressivement démonté, laissant apparaître le coq tout en haut de l'édifice. L'ouverture de la cathédrale est prévue le 8 décembre 2024.

La cathédrale de Notre-Dame de Paris, samedi 17 février 2024.
La cathédrale de Notre-Dame de Paris, samedi 17 février 2024. © Radio France - Laurent Di Fraja

Progressivement, Notre-Dame de Paris enlève ses habits d'acier. Le démontage de l'échafaudage suit son cours et, en ce samedi après-midi, c'est un public nombreux qui est venu admirer le parvis de la cathédrale, sous un soleil printanier. C'est le cas de Martin. Assis sur les estrades avec une vue idéale sur l'édifice, il se réjouit de l'avancée des travaux : "Je n’étais pas venu depuis un an, ça fait vraiment plaisir de voir cette évolution. J'aime cette nouvelle flèche qui a été installée."

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Car oui, cette nouvelle flèche est une réplique parfaite de celle conçue par l'architecte Viollet-le-Duc. Culminant à 96 mètres de hauteur, elle est déjà visible dans le ciel de Paris, son imposant échafaudage s'effaçant au fil des semaines. On peut également observer la couronne, la croix et le coq qui la composent.

"On va la retrouver encore plus belle qu'avant"

Bénédicte, guide bénévole à Notre-Dame est impatiente de la réouverture de la cathédrale, prévue le 8 décembre : "C’est un grand bonheur ! On a toujours continué de faire des visites lors de la fermeture, et on suit la progression des travaux avec cet échafaudage qui disparait progressivement."

Elle jubile du chemin parcouru depuis l'incendie du 15 avril 2019 : "Quand on se rend compte qu’elle était en flammes il y a cinq ans...Le travail qui a été fait est incroyable, on va la retrouver encore plus belle qu’avant."

Une émotion particulière également pour Anaïs et Raphaël, un couple de Parisiens, qui se souvient de cette fameuse nuit où tous craignaient de voir Notre-Dame disparaître. "Tous les matins, je passe devant pour voir comment le chantier évolue, raconte Raphaël. On a hâte de visiter l’intérieur, d’assister à une messe, de revivre ce que tant de personnes ont vécu."* Pour Anaïs, l'édifice faisait partie de son quotidien : "Le dimanche, on allait à la messe de huit heures. Nous sommes croyants et c’est un lieu très important pour nous. On a hâte qu’elle revienne dans nos vies."

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