Affichage des articles dont le libellé est Un geste pour la terre. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Un geste pour la terre. Afficher tous les articles

vendredi 22 décembre 2017

Objets du quotidien qui seront définitivement interdits ..

Ces objets seront totalement interdits en France à partir de 2020 . Espérons que les autres pays prennent exemple sur la France.


Les cotons tiges
Curieusement, ils sont  parmi les principaux déchets retrouvés dans les océans. Ils seront remplacés par des cotons tiges  biodégradables.


Image associée

La vaisselle en plastique
Elle sera remplacée par une vaisselle conçue avec des matériaux d'origine biologique.


Image associée

Les exfoliants et gommages
Les micro-billes polluent les rivières etc... Dans ma page beauté je conseille depuis des années a utiliser le marc de café, sel où sucre.


Résultat de recherche d'images pour "protection hygiénique"

Les protections hygiéniques
Saviez-vous que ces objets que nous utilisons depuis toujours contiennent des produits chimiques très dangereux pour notre santé ?




Les crèmes solaires
Il est prévu de bannir les crèmes chimiques et privilégier celles conçues à partir de filtres minéraux sans nanoparticules. 



Image associée

L'aspartame
Certains spécialistes de la santé le considèrent très dangereux. Je ne l'ai jamais utilisé et j'ai banni le sucre depuis vingt ans, cela ne m'a pas fait perdre 1gr. :)




Les cabines UV
Enfin, il était temps. Jamais de ma vie je n'ai utilisé cette façon de bronzer, trop dangereux et en ce qui me concerne interdit par mon médecin.



Image associée

L'huile de palme
Sa nocivité sur la santé a été démontré  et l'impact catastrophique sur l'écologie dont la déforestation.  



Image associée

Certains dentifrices
Les dentifrices contenant des micro-billes de polyéthylène  qui polluent nos rivières etc...



Résultat de recherche d'images pour "deodorant a l'aluminium"

Les déodorants à l'aluminium
Ils sont reconnus cancérigènes au contact d'une peau épilée donc sans protection. Il existe des alternatives naturelles : le citron, le vinaigre ....



Résultat de recherche d'images pour "sacs plastiques"

Les sacs plastiques
Ils vont être remplacés par des matières recyclables et biodégradables. Mon conseil : un cabas en coton recyclable.




Certains gels douches
Certains contiennent des micro-billes etc. Alternative : des gels douches naturels a faire soi-même.



Résultat de recherche d'images pour "pesticides tueurs d'abeilles"

Pesticides tueurs d'abeilles
Les insecticides que nous utilisons dans notre maison  sont violents et  font  partie de la famille des néonicotinoïdes donc a bannir. Encore une fois la solution se trouve parmi les plantes .



Image associée

Les bougies parfumées
Les bougies sont enrichies avec des polymères qui sont des particules toxiques. Nous absorbons ainsi que la Planète,  une grosse quantité de vapeurs toxiques.



Résultat de recherche d'images pour "L'encens"

L'encens
Même problème que les bougies.










dimanche 5 février 2017

Le Vinaigre blanc !

Résultat de recherche d'images pour "le vinaigre blanc"

Le Vinaigre blanc , moins de 0,50 cent la bouteille.
Écologique, économique et efficace : EEE

De plus en plus, je découvre un nouvel usage du vinaigre blanc. Le dernier en date c'est comme adoucisseur pour le linge. Je le verse dans le bac à cet effet et oh miracle le linge est doux et les couleurs sont plus intenses. Il n'y a pas d'odeur mais si vous en voulez une il suffit de mettre quelques gouttes d'huile essentiel dans la bouteille. De plus il ôte le calcaire de votre machine à linge.

Utiliser du vinaigre blanc : c'est un énorme geste pour la Terre, pour notre santé et porte-feuille et un gain de place dans nos armoires.



les astuces naturelles

Nos grands-mères étaient écologiques
Voici quelques recettes :
La cuisine, la salle de bain
½ tasse de bicarbonate de soude (sodium) + 2 cuillères à soupe de vinaigre blanc + 1 cuillère à café de savon liquide + 2 tasses d’eau chaude
Le plan de travail
Vinaigre blanc + eau chaude
Les toilettes
1 volume de borax dissous + ¼ de volume de vinaigre blanc, laisser agir quelques heures dans la cuvette, frotter et rincer
Nettoyer les vitres
1 tasse de vinaigre blanc + quelques gouttes de citron + 1 cuillère à café de gros sel (fait briller) + eau tiède, à mettre dans un vaporisateur (garder votre ancien vaporisateur de produit à vitre)
Nettoyer et désinfecter réfrigérateur, lavabo, baignoire
1 litre d’eau + 1 tasse de vinaigre blanc + du gros sel (pour faire disparaître le calcaire)
Nettoyer le four et les plaques de cuisson
Eau chaude + bicarbonate de soude + savon liquide, laisser agir puis si nécessaire frotter avec une éponge à récurer imbibée d’eau savonneuse et de bicarbonate. Attention il faut nettoyer régulièrement et ne pas attendre que les aliments recuisent et sèchent.
Déboucher les éviers
Verser régulièrement de l’eau bouillante dans les canalisations pour éviter les bouchons.
Sinon 1 volume de bicarbonate de soude + 1 volume de vinaigre blanc + ½ volume de gros sel, laisser agir une heure puis rincer à l’eau chaude.
J’ai testé et c’est efficace…….

Nettoyer les sols
Dans 10 litres d’eau, ¼ de litre de vinaigre blanc + un peu de savon liquide
Détartrer bouilloires et cafetières
Verser une tasse de vinaigre blanc et laisser agir une nuit puis rincer plusieurs fois.
Nettoyer et polir les meubles
½ tasse de vinaigre blanc + quelques gouttes d’huile d’olive
Nettoyer la rouille et moisissures
Vinaigre blanc + jus de citron + gros sel

Désherbant efficace

5l. d'eau , 1kg de sel iodé, 200ml.de vinaigre.

Résultat de recherche d'images pour "le vinaigre blanc"

Odeur de pipi de chat sur les tapis

Vinaigre blanc et bicarbonate de soude

Fourmis

Là où elle passent laver avec du vinaigre


Résultat de recherche d'images pour "le vinaigre blanc"

Vignettes sur un pare-brise.

Pour enlever les vignettes d'un pare-brise, chauffer le vinaigre, badigeonner généreusement la vignette et la décoller.

Ciment sur un carrelage

Frotter énergiquement avec une brosse dure et du vinaigre chaud.

Soins du corps

Après shampoing démélant

Après le shampoing, on s'en badigeonne sur les cheveux rincés, on laisse agir 2 minutes
puis rincer à l'eau tiède : des cheveux lisses, brillants qui se dèmêlent facilement

Poux

Rincer les cheveux à l'eau vinaigrée ne tue pas les poux mais dissout l'enveloppe de leurs oeufs , lentes.

Pour protéger les enfants des lentes et poux, chauffer 1/3 de vinaigre et 2/3 d'eau, rincer les cheveux avec ce mélange aussi chaud que possible.

Piqûre d'insecte

Sur une piqûre d'insecte, badigeonner du vinaigre pour éviter les démangaisons.

Coup de soleil

Tamponner du vinaigre blanc, ça apaise, c'est efficace.

Foulure

Diluer 1/10 en compresse pour une foulure ou une légère entorse.

Peaux grasses

Rincez votre visage avec 1/8 de vinaigre  et 7/8 d'eau. Excellent pour éliminer les points noirs.

Cuivre

Vinaigre et sel c'est génial.


https://www.pinterest.com/pin/516506650995275061/

Bien sûr vous testez avant de l''utiliser surtout sur la peau.

Si vous avez d'autres trucs , je prends :)


Résultat de recherche d'images pour "mimosas"





jeudi 17 avril 2014

Stop à la pollution par les sacs en plastiques !

Le Parlement Européen veut en finir avec les sacs en plastiques, c'est parfait, moi j'ai commencé ce combat en 2000 et d'autres bien avant moi. 
Ne nous endormons pas sur nos lauriers, nous devons toujours être vigilants.



Valorisation des déchets de sachets plastiques :
http://www.envirobf.org/dossiers-speciaux/14-valorisation-des-dechets-de-sachets-plastiques-application-dans-les-villes-subsahariennes.html

http://www.envirobf.org/actualites/518-le-sac-plastique-que-faire-contre-ce-fleau-environnemental-partie-1-tour-dhorizon.html

Le 6ème continent !



Ce sixième continent fait 600 000km2 soit deux fois la France.  Il flotte dans l’océan pacifique et est composé principalement de déchets plastiques. Tous les déchets non biodégradable sont rassemblés dans un coin de l’océan pacifique par les courants, ce qui a formé une « île » de déchet ou « la plus grande poubelle à ciel ouvert du monde et de l’histoire ».
Cette île qui flotte entre San Francisco et Hawaï constituée uniquement d’ordures soit 3,5 millions de tonnes dont 80% de plastique, est quasiment indestructible et grossit a vu d’oeil.
On y trouve des « meubles », des « filets de pêche », des « pneus », des « bouteilles plastiques »; en bref on estime que 80% des débris proviennent des continents.
« Les fragments s’agglutinent par anneaux successifs selon leur taille, les plus petits au milieu, là où les courants s’amenuisent jusqu’au poteau noir central. Il est composé de 6 fois plus de débris plastiques que de plancton, à la base de la chaine alimentaire de la région pour les oiseaux. Sur les îlots, le sable est en plastique et les oiseaux marins sont gavés de fragments indigestes mais volumineux qui leur remplissent l’estomac. Ils avalent indifféremment des petit machins colorés qu’ils n’éliminent pas et finissent par mourir de faim, le ventre bien rempli. »
- See more at: http://blog.korwater.fr/developpement-durable/6e-continent/#sthash.MjYwamXe.dpuf


Que pouvons-nous faire ?

Changer notre façon de fonctionner par rapport à cette pollution. Il y a des attitudes très simple a adopter :

Des cabas en tissus recyclés
Acheter viandes, fromages etc....à la découpe, les fruits etc..en vrac.
Privilégier les emballages en verre.
Privilégier le second hand pour les vêtements, meubles etc....
Gérer nos achats.

D'autres idées faciles a mettre en pratiques ?
  

mercredi 12 juin 2013

Vous souhaitez éviter les produits Monsanto? Voici la liste !

Vous Souhaitez Éviter les Produits Monsanto ? Voici La Liste des Marques à Connaître.  Impliqué dans des scandales sanitaires à répétition, Monsanto est plus que jamais montré du doigt. Si vous souhaitez boycotter Monsanto, voici la liste des sociétés qui utilisent leurs produits si controversés. En boycottant ces marques, vous choisissez d'éviter de donner de l'argent à Monsanto pour  protéger la santé de votre famille, de vos enfants et des générations futures. 

 Notre Source Nous avons obtenu la liste des sociétés utilisant les produits Monsanto sur le blog américain 57UN. Vous pouvez voir la liste complète en cliquant ici. Comme ces sociétés sont peu connues en France, nous avons répertorié pour vous les marques qu'elles possèdent et qui sont vendues sur le marché français et européen. Coup de chance, une grande partie des sociétés qui utilisent des produits Monsanto sont commercialisées aux États-Unis.





Il reste quand même un grand nombre de marques de notre quotidien citées ci-dessous qui appartiennent à des sociétés utilisant les produits Monsanto. Ça fait peur ! Surtout que ces produits font vraiment partie de notre quotidien et, pire, de celui de nos enfants...


Liste des Sociétés Utilisant des Produits Monsanto

 Attention, les marques mentionnées dans cette liste ne contiennent pas forcément des produits Monsanto mais elles appartiennent à des sociétés qui, selon le blog américain 57UN, utilisent des produits Monsanto pour certaines de leurs productions. 

 • Coca-Cola et ses sous-marques : Coca-cola, Coca-Cola Light, Cherry Coke, Minute Maid, Burn (boisson énergisante), Dr Pepper, Fanta. • Cadbury qui possède les bonbons Carambar, Malabar, Régal'ad, ainsi que les chewing-gum Holloywood, La Vosgienne et les chocolats Poulain. • Campbell 
avec ses soupes Royco et Liebig. • Capri-Sun et ses boissons pour enfants du même nom.• Carnation, sous marque de Nestlé, qui produit le lait déshydraté de marque Gloria. • General Mills avec les conserves Géant Vert, les glaces Haagen Dazs, et les fajitas Old el Paso et les yaourts Yoplait. • Heinz et son fameux Ketchup. • Kellogg's avec les Céréal Kellogg's Cornflakes, Special K, Treso, Miel Pops, Coco Pop's, Frosties, Extra, All Bran. • Knorr avec leurs bouillons, leurs soupes et leurs sauces. • Kraft Philipp Morris avec un grand nombre de marques dont Côte d'Or, Carte Noir, Daim, le café Maxwell, la crème à tartiner Philadelphia, les gâteaux Lu, les chocolats Milka, Oreo, Suchard, Tang, Toblerone (vous trouverez la liste complète ici). • Lipton et les thés du même nom. • Ocean Spray et leurs boissons à la cranberry. • Les Cookies Pepperidge Farms. • Pepsico et ses marques Pepsi-Cola, Tropicana, Alvalle, Gatorade, Seven Up, Gatorade, Lipton Ice Tean, les chips Lay's, Doritos, Ruffles, Tostitos, les gâteaux Quakers et les gateaux apéritifs Benenuts. • Les chips Pringles. • Procter et Gamble et ses 300 marques à découvrir ici. • Schweppes et ses boissons gazeuses. • Uncle Ben's et son riz.




Source : Comment-Economiser.fr | http://www.comment-economiser.fr/monsanto-marques-boycotter.html





C'est vraiment inquiétant !  4 produits a bannir dont Kellogg's Cornflakes:(:(:(




mercredi 5 juin 2013

L'effondrement des ruches !

Voici la suite de l'étude sur les abeilles :



C'est un mal bien étrange: les ruches sont désertées par les abeilles qui abandonnent les larves et les nymphes. Mais on ne sait pas où elles disparaissent. Deux études dont les résultats viennent d'être publiés soulignent le caractère multifactoriel de cette problématique.









L'effondrement des ruches
05/08/10

Causes multiples

Parmi les variables étudiées, 19 sont particulièrement relevantes pour distinguer une colonie en effondrement d'une autre qui ne connaît pas ce phénomène. Et parmi ces dix neuf-là, deux sont largement plus importantes: la présence de coumaphos dans le couvain et sa présence dans ce qu'on appelle le pain d'abeille, c'est-à-dire le pollen et le nectar présents dans la ruche. Les autres variables importantes sont l'asymétrie fluctuante (définie comme de petites variations aléatoires de la symétrie parfaite au niveau de structures bilatérales survenant suite à l’exposition à un stress), la masse de la tête des abeilles (plus importante dans le cas des colonies saines), et la présence dans différentes matrices contenues dans les colonies, de pesticides utilisés sur les cultures, l’esfenvalerate, le dicofol, l’iprodione, le chlorthalonil et l’endosulfan. Cette première constatation amène à une conclusion à laquelle, à vrai dire, les chercheurs s'attendaient: il n'est pas possible de désigner un seul et unique «coupable». Revenons sur le facteur qui paraît être le plus important, à savoir le coumaphos. Ce produit est un acaricide utilisé dans la lutte contre le varroa, l'acarien qui semble être à la source de biens des problèmes rencontrés dans les ruches (Lire aussi l'article «Les abeilles ont le bourdon»). Les chercheurs ont ainsi constaté que plus les traces de coumaphos étaient faibles, plus il y a phénomène d'effondrement. Liant cela à d'autres variables, les chercheurs en sont arrivés à la conclusion que, une fois de plus, le varroa joue un rôle clé dans le phénomène d'effondrement puisque les ruches les moins traitées contre lui sont plus exposées à l'effondrement. Si l'on descend dans l'arbre des causes, on peut constater que deux autres facteurs sont importants dans le cas où le varroa est présent, autrement dit, ils semblent s'ajouter au varroa comme cause d'effondrement: la présence de deux virus, le CBPV (Chronic Bee Paralysis Virus) et l’ABPV (Acute Bee Paralysis Virus). «Le varroa, rappelle Bach Kim Nguyen,  est commun en Asie depuis longtemps où il vit sur une abeille sauvage, l' Apis cerana, qui est nettement moins sensible à sa présence. Il est arrivé en Europe dans les années 1980  et s'est attaqué à notre abeille domestique, l'Apis mellifera qui, contrairement à sa cousine asiatique, finit par succomber à ses attaques.»  Les apiculteurs ont traité leurs ruches avec divers produits, souvent à trop faible dose ou à des moments inadéquats et ont fini par développer la résistance de l'acarien. L'avenir dans cette lutte passe donc, à court terme, par la mise à disposition d’un traitement efficace pour les apiculteurs et à plus long terme, par la sélection génétique d'une abeille résistante. Mais ce n'est pas pour tout de suite. «Mais il est aussi possible, conclut Bach Kim Nguyen, que ce ne soit pas un hasard si le phénomène d'effondrement est, pour l'instant, circonscrit ou tout du moins concentré aux Etats-Unis. La pratique apicole y est très différente de chez nous. Certains apiculteurs possèdent jusqu'à 60.000 ruches et ils pratiquent la transhumance, transportant leurs ruches là où il y a des cultures à féconder. Par exemple, les pommiers en été en Pennsylvanie, les melons en Floride et les amandiers en Californie pendant l'hiver. Cela veut dire que les abeilles butinent tout le temps et qu'elles sont soumises au régime d'une alimentation unique et pas toujours riche. Cela peut rendre les colonies infestées par le varroa puis par d'autres facteurs encore, plus sensibles au phénomène d'effondrement. C'est peut-être cela l'ultime cause qui fait déborder le vase et déclenche la catastrophe!»




Si vous avez des problèmes avec vos ruches, vous pouvez demander conseil : 







jeudi 30 mai 2013

Du 2 au 5 juin c'est la semaine Européenne de l'Abeille :)

Du 2 au 5 juin c'est la semaine Européenne de  l'Abeille :)

Me voilà rassurée puisque pendant quelques jours, les scientifiques d'un peu partout vont se pencher sur le terrible problème de la disparition des abeilles. 

Le monde peut-il survivre aux abeilles ? 

Regardez cette vidéo, vraiment intéressante .


Combattre les idées reçues autour de l’abeille


NguyenBachKimDu 2 au 5 juin prochains, Bruxelles et Gembloux bourdonneront autour de la ruche et de ses occupantes. Organisée par le Parlement européen, la “Semaine européenne de l’abeille” verra, en effet, Gembloux Agro-Bio Tech aux commandes d’un symposium international d’une nature inédite, complété d’une action de sensibilisation destinée au grand public. Rencontre avec Bach Kim Nguyen, spécialiste du petit hyménoptère, fondateur de Beeodiversity, assistant pédagogique à l’unité d’entomologie fonctionnelle et évolutive de Gembloux Agro-Bio Tech (université de Liège) et cheville ouvrière de cette double manifestation.
Le 15e jour du mois : Pourquoi parler à nouveau de l’abeille qui, depuis quelque temps, n’a jamais bénéficié d’un tel mouvement de sympathie du public ?
Bach Kim Nguyen : Parce qu’il est temps de passer d’une phase de
sensibilisation/éducation à celle de l’action. Certes, les efforts récents
– je pense notamment au plan Maya en région wallonne et au “plan
abeilles” en 30 points de l’administration fédérale – constituent des
pas importants en termes de conscientisation du public. Mais, si l’on
veut vraiment rendre service à l’abeille, il faut impérativement passer
à une action qui fasse fi d’une série de considérations scientifiquement
biaisées. Deux exemples. Aux Etats-Unis, on parle beaucoup du
syndrome d’effondrement des colonies (le Colony Collapse Disorder)
qui voit les ruches se vider assez brutalement de leurs occupants et péricliter jusqu’à leur mort. Or ce syndrome n’intervient qu’à raison de 4 % dans une mortalité qui, au total, touche 28 à 30 % des ruches ! Chez nous, particulièrement en Wallonie, le biomonitoring démontre que, contrairement à ce qu’on lit et entend un peu partout, ce syndrome de désertion des ruches ne représente finalement qu’un très faible pourcentage des colonies qui meurent. En réalité, pas moins de 48 symptômes ont été recensés autour de la mortalité des abeilles. Si on se focalise sur tel ou tel aspect, tel ou tel symptôme, on rate la cible. La mortalité des abeilles est un phénomène multifactoriel, dont les explications diffèrent non seulement selon les continents et les pays, mais aussi à l’intérieur d’une même région. Dans ce sens, je dirais que l’abeille – en tant qu’emblème – est son propre ennemi : chacun l’utilise pour la défense d’une cause, la suppression des pesticides, la défense de la biodiversité, la pollinisation, etc. Ces considérations sont certes primordiales, mais il est temps de remettre l’abeille au centre des débats, de s’en inquiéter pour elle-même.
Le 15e jour : Quelle est la spécificité des journées organisées à Bruxelles et à Gembloux ?
B.K.N. : Le symposium s’adresse au grand public. Les scientifiques qui y prendront la parole – en anglais, mais avec traduction française simultanée – représentent quasiment le monde entier : Europe, Amérique du Nord et du Sud, Asie, Afrique. Ils comptent parmi les plus éminents experts de la mortalité des abeilles, mais ils ont également été choisis pour leurs facultés de vulgarisation. Il leur a été demandé de faire l’état des lieux de la mortalité dans leurs continents respectifs à partir des faits, donc sans polémique. Ils commenteront également les inconnues qui subsistent, par exemple le rôle des pesticides dits “néonicotinoïdes” dont la suspension des agréations fait actuellement débat en Europe. A ce sujet, le directeur de l’unité pesticides de l’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) sera présent le 4 juin à Gembloux et expliquera comment interpréter les récents avis de son agence. Les 2 et 3 juin, le village de l’abeille, au pied du Parlement de Bruxelles, s’adressera tout particulièrement au grand public, avec des panneaux didactiques et un concours de dessins pour enfants de 5e et 6e primaires. Le 5, toujours au Parlement, un résumé de la journée scientifique du 4 sera remis aux eurodéputés. Au moins trois Etats membres présenteront ce qui est mis en place dans leurs pays respectifs. Ensuite, les scientifiques donneront des pistes de remédiation pour l’ensemble de l’Union européenne. Au total, je dirais que ces journées constituent une opportunité unique d’avoir, chez nous, le résumé des connaissances mondiales sur la mortalité et la pollinisation par les abeilles grâce au travail du réseau “Coloss” (Prevention of honey bee Colony Losses), lequel regroupe plus de 300 chercheurs travaillant dans 62 pays.

Le 15e jour : L’abeille se porte mal, soit. Mais peut-on être plus précis sur ce constat ? Est-ce vraiment le cas partout dans le monde ?
B.K.N. : Le problème est mondial, cela ne fait aucun doute. Mais les causes diffèrent fortement d’une zone à l’autre. En Belgique, les premières inquiétudes remontent à 1999, où l’on a commencé à constater une mortalité anormalement élevée. Depuis 2005, elle a quasiment doublé, passant de 17 à 29 %. Et c’est sans compter les nombreuses ruches non enregistrées... Dans 90 % des cas, la mortalité est un phénomène hivernal. C’est assez logique : pendant près de six mois, les abeilles restent cloîtrées dans un environnement – la ruche – concentrant tous les problèmes auxquels elles sont confrontées pendant le reste de l’année. L’impact des pesticides, certes (on en a retrouvé jusqu’à 18 dans certaines ruches !), mais aussi les agressions des parasites, virus et bactéries indésirables, de même qu’une nourriture présente en trop petites quantités, liées à des biotopes trop pauvres constituent les principales causes de mortalité. D’une façon générale cependant, chez nous comme dans la majorité des régions du monde, les scientifiques pointent en tout premier lieu l’impact du varroa, un acarien qui cause de gros préjudices à l’abeille. Arrivé d’Asie par inadvertance, il a commencé à se disséminer en Belgique dès 1984. Certains apiculteurs continuent de sous-estimer son rôle délétère.
Pour bien situer les choses, comparons-les : c’est un peu comme si, proportionnellement, cinq animaux de la taille d’un “lapin carnivore” s’appliquaient à vider un homme de son sang et, de surcroît, à lui inoculer différents virus! Les produits de traitement anti-varroase, créant un phénomène de résistance chez l’acarien, ont peu à peu perdu de leur efficacité. Les apiculteurs, fort démunis, se sont alors tournés vers d’autres molécules actives qui, au fil des années, se sont également révélées inopérantes et/ou interdites par la législation. Aujourd’hui, le seul produit autorisé chez nous – le Thymovar – n’est efficace, au mieux, que dans 70 % des cas. Mais le problème fondamental est ici : même efficace, le produit retenu doit impérativement s’utiliser au sein d’une stratégie. L’utiliser en fin de saison ne sert qu’à protéger le miel, mais ne rend pas service à l’abeille à long terme. Pour bien l’employer, il faut à la fois comprendre l’abeille et son parasite. Or cette connaissance a tendance à s’étioler dans un paysage apicole qui compte 99 % d’amateurs, certes passionnés mais pas toujours bien informés. Dans un contexte où le nombre de ruches a diminué de moitié en quelques années (de 14 à 7 ruches par apiculteur), la préoccupation du rendement peut conduire à des erreurs ou des excès. De plus, pour que la stratégie de lutte contre la varroase et d’autres maladies (la loque américaine, etc.) puisse aboutir, il faut jouer sur une certaine forme de solidarité entre apiculteurs : rien ne sert de brûler les ruches contaminées (une obligation légale) si, à quelques centaines de mètres, subsistent des ruches non-déclarées…
Propos recueillis par Philippe Lamotte




Semaine européenne de l’abeille et de la pollinisation

Du 2 au 5 juin à Bruxelles, au Parlement européen.
Symposium international à Gembloux Agro-Bio Tech (ULg), le mardi 4 juin à partir de 13h.
Suite du symposium à Bruxelles, le mercredi 5 juin à 13h.
Informations sur le site www.beeweek2013.eu



mercredi 6 février 2013

Vers l'autonomie !

Voici un blog très intéressant.


La question n'est plus de savoir, si notre système nous envoie droit dans le mur, mais de comment allons nous nous préparer à l'impact.

la suite .....      








samedi 8 décembre 2012



La ville de Liège s'investit dans la sauvegarde des abeilles à travers le "Plan Maya"

En Wallonie, près de 350 espèces sauvages et domestiques d'abeilles et de bourdons ont été recensés. Ils pollinisent et permettent la fécondation et la reproduction de plus de 80% des espèces végétales nécessaire à la survie de nombreuses espèces animales.

Cette activité pollinisatrice des abeilles est donc essentielle en agriculture et en fruiticulture mais également pour la préservation de la biodiversité.

Or, depuis quelques années, les colonies d'abeilles connaissent un effondrement sans précédent.

Le phénomène est mondial et constitue un indicateur de la perte de biodiversité.

la suite ...  http://www.liege.be/environnement/plan-communal-de-developpement-de-la-nature






vendredi 7 décembre 2012

Ruches urbaines !!!

Voilà une initiative extraordinaire que vous allez aimer . 
Ce qui est magnifique et émouvant, les abeilles elles-même se battent pour leur survie !

Depuis quelque temps, apiculteurs, scientifiques et grand public conscientisé assistent, impuissants, à la disparition inexpliquée de quasi la moitié des ruchers campagnards. Paradoxalement, les abeilles trouvent refuge en ville. Elles y produisent des miels “toutes fleurs” d’excellente qualité. Ainsi, Bruxelles compte quelque 600 ruches “urbaines”. Jusqu’au toit du Centre administratif, place De Brouckère !

http://www.tbx.be/fr/20.01/topic370/app.rvb





http://www.lesoir.be/22304/article/actualite/regions/bruxelles/2012-08-08/saison-fiel-pour-abeilles

http://lepetitblogdesoursonsverts.blogspot.be/2012/10/atelier-apiculture.html





Paris a aussi ses ruches !!



Les abeilles de l'opéra de Paris par yannaki

http://www.ina.fr/video/3013805001025/les-abeilles-de-l-opera-de-paris.fr.html

http://www.lefigaro.fr/vert/2009/05/19/01023-20090519ARTFIG00407-les-abeilles-font-leur-miel-de-la-ville-.php




Superbe article  !
Lola enquête sur le miel et les abeilles à Paris !

"Si l'abeille disparaissait de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années a vivre " aurait dit Albert Einstein

http://levoyagedelola.wordpress.com/2012/09/14/lola-enquete-sur-le-miel-et-les-abeilles-a-paris/



Sauvons les abeilles - Save the bees !!!

Chers amis bloggers,

L'Histoire a prouvé que l'unions fait la force, alors unissons nous pour sauver les abeilles, sauver les abeilles c'est nous sauver. Si les abeilles disparaissent, nous disparaîtrons.

Signons cette pétition, avant qu'il ne soit trop tard !!!

http://www.pollinis.org/petitions/petition_neonicotinoides.php

http://www.pollinis.org/petitions/video_pesticides.html







samedi 8 septembre 2012

Orla Kiely !!!


Voici les sacs et surtout les cabas. Celles qui me connaissent savent que depuis une dizaine d'années je me bats contre l'utilisation insensée des sacs en plastique. Parfois, pendant quelques mois, j'ouvre un atelier de bricolage en compagnie d'une couturière (moi j'ai juste les idées ) pour apprendre aux dames a faire leur cabas, tablier, nappes, sac à linge etc.... dans des tissus de récupération.