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JO 2024: quand Hong-Kong "se venge" des Italiens... en offrant le supplément ananas sur les pizzas

Alors que le Hongkongais Cheung Ka-long a été sacré champion olympique au fleuret lundi, le comité olympique italien a contesté sa victoire en finale contre Filippo Macchi. En réponse à la polémique, une enseigne de pizza hongkongaise offre des tranches d'ananas gratuites, affront suprême pour l'Italie.

C'est un combat qui est passé inaperçu en France mais qui fait couler de l'encre en Italie et à Hong Kong. Après le doublé Français au sabre avec Manon Apithy-Brunet et Sara Balzer, le Hongkongais Cheung Ka-long et l'Italien Filippo Macchi se sont disputés la médaille d'or au fleuret, lundi soir. Et le premier a conservé son titre olympique au bout du suspense (15-14) après visionnage de la vidéo sur la dernière touche qui lui a été finalement attribuée.

Une décision qui ne passe pas auprès du camp italien. "Je n'ai jamais vu quelque chose comme ça, en tant qu'athlète ou coach. J'espère juste que c'est de l'incompétence. Macchi est le vainqueur moral", a fustigé son coach Stefano Cerioni à la télévision italienne. Même son de cloche du côté de Giovanni Malago, le président du comité olympique italien, qui a qualifié la décision de "honte" et déposé un recours "pour la crédibilité du sport".

En cause: les arbitres choisis, qu'il accuse d'avoir été partiaux car proches géographiquement de Hong Kong. "Si les arbitres sont tirés au sort et que le premier vient de Corée du Sud et le deuxième de Taipei, vous devez les changer", s'est plaint Malago. "Vous ne pouvez pas faire ça, c'est de l'opportunsme. Trouvez-moi un autre sport où il est possible d'avoir des artbitres qui viennent de régions proches de l'un des pays en action".

Macchi calme le jeu

Face à cette polémique, l'enseigne Pizza Hut à Hong Kong a choisi de répondre par l'humour. Pendant 24 heures, les clients ont la possibilité d'ajouter gratuitement des morceaux d'ananas dans leurs pizzas. Une association considéré comme un faux-pas culinaire, voire un blasphème, par les Italiens.

De son côté, Filippo Macchi s'était montré beau perdant et avait, lui, tempéré la situation: "L'escrime est un sport qui repose sur le jugement de l'arbitre. J'étais en tête 14-12 et je n'a pas réussi à conclure. Je ne me suis jamais senti volé. Peut-être qu'ils avaient tort, mais je ne pense pas que les arbitres soient de mauvaise foi".

LP