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JO 2024 (escrime): la détresse d'Auriane Mallo-Breton, qui perd deux finales olympiques à la mort subite

Les épéistes françaises sont devenues mardi vice-championnes olympiques de l'épreuve par équipes et offrent à la France sa 18e médaille depuis le début des Jeux de Paris. Mais les Bleues, menées par Auriane Mallo-Breton, ont craqué à la mort subite.

Une impression de déjà-vu cruelle. Trois jours après avoir perdu sa finale individuelle à l'épée à la mort subite, Auriane Mallo-Breton a connu le même destin ce mardi, cette fois en équipe, toujours en finale face à l'Italie (30-29). Malgré une avance de quatre touches au milieu de la rencontre contre la meilleure nation mondiale, les Bleues doivent se contenter de l'argent - la 9e de ce métal pour la délégation.

Mais c'est insuffisant pour Auriane Mallo-Breton, qui a fini en larmes. Par superstition, elle avait pourtant laissé collé sur le haut de son masque le bout de ruban adhésif, qui samedi avait changé le cours de son premier match.

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De la déception mais des sourires

Inconsolable pendant plusieurs minutes, Auriane Mallo-Breton a été réconfortée par Marie-Florence Candassamy, sa coéquipière. "Les filles ont bien bossé pour me redonner le sourire. Deux morts-subites, c'est compliqué mais on a tout donné toute la journée. Si on nous avait dit qu'on finirait avec une médaile autour du coup, on l'aurait prise, a confié la Tricolore au micro de RMC. Se prendre les Coréennes d'entrée, championnes du monde et vice-championnes olympiques à Tokyo, il fallait le faire. les Polonaises n'étaient pas faciles à tirer. On a su être fortes, ça ne s'est pas fait... La touche... C'est compliqué, mentalement ça a été des gros matchs toutes la journée. On va profiter toutes ensemble, c'est quelque chose de fort. C'est la médaille de tout un groupe."

"On est déçues, ça se joue à une touche. Mais ça se joue sur les relais qu'on a perdus avant. Il faut relativiser", a rebondi Coraline Vitalis. "Cela faisait un moment qu'on n'avait pas fait de podium mondial. C'est cool, malgré la déception." Les épéistes empochent une cinquième médaille, convoquant, comme depuis le début des Jeux, le souvenir de 1996, année de la précédente finale dans cette arme.

L'escrime reste le deuxième sport pourvoyeur de médailles pour la France, avec cinq breloques, mais un seul titre (Manon Apithy-Brunet au sabre). Le reste est de l'argent, avec Yannick Borel (épée), Sara Balzer (sabre), Auriane Mallo-Breton (épée) et donc l'épée par équipe.

AS