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JO 2024: Péchalat raconte à quel point les athlètes étaient fous du Club France

Avec des pics de fréquentation jusqu'à 40.000 personnes par jour, le Club France a été un vrai pari réussi des organisateurs pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un site à la fois adoré du public... et des athlètes.

C'était assurément l'endroit où il fallait être pour plonger dans l'effervescence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été. Installé à La Villette, cet immense parc situé au nord de la capitale, le Club France aura fait vivre un toboggan d'émotions à ses visiteurs. C'est là que des milliers de fans, environ 40.000 par jour au plus fort de la fréquentation, ont vibré devant les exploits de Léon Marchand, Pauline Ferrand-Prévot, Alexandre Léauté et consorts.

"Tout le monde voulait y aller"

C'est sur ce site rapidement devenu "the place to be" qu'il fallait être pour embrasser l'effusion olympique et acclamer les médaillés, toujours prompts à défiler sur le long podium placé au milieu de la foule. "Tout le monde voulait y aller. Le grand public, les athlètes…", raconte ce vendredi Nathalie Péchalat, présidente déléguée du temple bleu, dans un entretien pour Ouest-France.

"Ils débarquaient et ils me disaient: 'Quand est-ce que je me jette dans la fosse ? Quand est-ce que je peux célébrer?' Ils étaient obnubilés par cette idée, même les athlètes très connus qui avaient déjà vécu ce genre de moments à l’étranger, comme Florent Manaudou ou Teddy Riner", sourit l'ex-patineuse. Au total, ils sont 600.000 visiteurs uniques à avoir goûté à la folie du Club France sur la durée olympique.

"La frustration c’est de se dire qu’on n’a pas pu contenter tout le monde. Mais il y avait des questions de sécurité et surtout de coût", souligne Péchalat, qui garde notamment en souvenir le "délire" au moment de l'arrivée en rock-star du quadruple champion olympique et nouveau chouchou des Français, Léon Marchand.

Avec un ticket d'entrée à cinq euros pour les JO, et une gratuité totale proposée à l'occasion des Paralympiques, ce Club France n'a cessé de faire le plein. "Même s’il y a un déficit, je ne pense pas qu’on doit le voir comme ça. Pour moi, c’est un investissement pour l’avenir", appuie Péchalat, convaincue qu'il pourrait inspirer les prochaines villes hôtes des Jeux.

RR