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JO 2024 (basket): les raisons de la colère de Vincent Collet à la mi-temps de France - Etats-Unis

L'équipe de France de basket s'est inclinée 98-87 face à la Team USA d'un monstrueux Stephen Curry ce samedi 10 août 2024, en finale des Jeux olympiques de Paris. Mais les Bleus auront des regrets, avec de nombreux points lâchés. Ce qui a d'ailleurs poussé Vincent Collet à s'énerver dans le vestiaire à la mi-temps.

A la fin, ce sont les Etats-Unis qui gagnent... terrible constat pour l'équipe de France, qui s'est inclinée 98-87 face à la Team USA en finale du tournoi de basket des Jeux olympiques de Paris 2024. Mais malgré un Stephen Curry monstrueux à trois points, les Bleus auraient pu rêver un peu mieux, avec des points perdus assez bêtement, avec notamment sept ratés sur des lancers francs. C'est le sens du discours qu'a tenu Vincent Collet à la mi-temps dans le vestiaire.

"Ce que je leur ai dit à la mi-temps? J'étais en colère... enfin pas en colère mais disons que je leur ai dit sèchement qu'on savait qu'on était bons quand on jouait moins de possessions. Et là on a accepté leur rythme et on ne peut pas jouer", résume le coach de l'équipe de France sur France 2. "On était trop gourmands, on a trop de joueurs qui en première période ont saisi la première opportunité de tir. Mais c'est une finale contre les Américains à Paris. Tu as beau le marteler, tu ne peux pas empêcher non plus... chaque joueur a ses émotions. Mais malgré tout, ça ce n'était pas possible."

"C'est leur talent incroyable qui a fini par faire la différence"

Reste un constat autour d'une supériorité de talent côté américain: "C'est leur talent incroyable qui a fini par faire la différence", admet Vincent Collet. "On a fait un grand match mais malgré tout entaché de petites erreurs, beaucoup de lancers francs ratés. Le pire ce sont les lancers et la balle perdue sur la contre-attaque au moment où on était en train de leur faire mal."

Rendez-vous dans quatre ans, chez eux à Los Angeles. Certains monstres de Team USA auront sans doute raccroché - même si on n'ose plus parler de retraite à LeBron James - quand Victor Wembanyama et sa génération dorée seront en pleine bourre.

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