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JO 2024 (basket): "C’est la magie de Paris", comment les Bleus ont vécu le tir surréaliste de Fournier

Evan Fournier a mis l’équipe de France sur orbite grâce à un shoot venu d’ailleurs dans la dernière minute du quart de finale des JO 2024 face au Canada, ce mardi. Après la rencontre, les coéquipiers de l’arrière tricolore sont revenus sur ce moment hors du temps.

ll n’était soudainement plus question de son rendement offensif, jugé insuffisant par de nombreux observateurs. Ni de sa récente passe d’armes par médias interposés avec Vincent Collet. Non, ce mardi soir, Evan Fournier a seulement fait parler son basket. Et tout un pays a chaviré sur un shoot de patron qui fera date.

Alors que la France menait 73-66 face au Canada, en quart de finale du tournoi olympique, l’arrière des Bleus a inscrit un tir à trois points venu d’ailleurs. À la dernière seconde de la possession, et alors qu’il reste moins d’une minute à jouer dans la rencontre, l’ancien joueur du Orlando Magic et des New York Knicks dégaine à plus de trois mètres de la ligne à trois points. Ficelle, 76-66 pour la France. Les Canadiens ne reviendront jamais (82-73).

"Rien n’arrive par hasard"

"C’est la magie de Paris!", a estimé Isaïa Cordinier, l’un des autres héros de la rencontre (20 points). "C’est aussi pour ça qu’il se passe des choses parfois improbables dans le sport de haut niveau. Rien n’arrive par hasard, c’est une énergie qu’on a donnée à ce match."

"C’est la beauté des Jeux à Paris. Ça ne pouvait que rentrer un shoot comme ça", a abondé Nicolas Batum.

Victor Wembanyama, lui, voyait en ce shoot une juste récompense des efforts fournis par l’équipe de France. "C’est tout simplement le résumé de nos efforts. S’il ne le met pas… On était sur une mauvaise dynamique, on venait d’encaisser trois paniers. On aurait gagné sans ce shoot, mais c’était la cerise sur le gâteau. Ça montre à quel point le match d’Evan est juste. Il ne pouvait même pas le rater, ce tir!", a lancé le prodige tricolore, plus discret ce mardi soir (7 points à 2/10 au tir, 12 rebonds).

Le principal intéressé, lui, était encore frustré d’un shoot manqué de peu quelques instants avant cette action venue d'ailleurs. "En vrai je suis dégoûté, le tir que je rate en step-back juste avant sur Shai, je me prends une gamelle", a plaisanté Evan Fournier sur RMC. "Ça, c’est les Dieux du basket", a-t-il conclu. Alors qu’une demi-finale se profile contre l’Allemagne, ce jeudi 8 août (17h30), espérons que ces Dieux du basket, rejoints par ceux de l’Olympe, continuent de veiller sur les Bleus encore quelques jours.

Felix Gabory, à Bercy