DIRECT. Equipe de France de basket: un nouveau rôle pour Vincent Collet au sein de la Fédération

Merci à tous de l'avoir suivie.

"J'estime être encore un coach, même si les Jeux ne sont finis il y a un mois. Les réflexions m'ont permis d'avancer. Il faut partager avec d'autres gens ton expérience pour qu'ils se fassent la leur. Si je suis devenu un formateur, ça n'aura pas la même efficacité. J'ai regardé les matchs des Jeux comme si j'allais coacher lors de la prochaine fenêtre.

(Sur la NBA) C'est quelque chose que je n'ai jamais découvert. C'est toujours intéressant de vivre une expérience. Comme pour l'Euroligue, c'est très compliqué."

"Je pense que non. J'ai parlé de mon attachement à l'équipe de France. J'ai été le coach de l'équipe de France, je ne pourrais pas être coach national d'une équipe qui jouera contre la France."

"Il ne manque pas une chose, c'est un ensemble. C'est très fermé. C'est aussi par rapport à notre façon de jouer. Notre identité de jeu n'est pas toujours claire. Il faudra des pionniers. J'ai le regret de ne pas avoir accepté la proposition de l'Olympiacos en 2014.

Tous les clubs sont pourvus en coach. Personnellement, je n'étais pas sur le marché avant les Jeux. Je voulais me concentrer sur les JO. Tous les staffs sont terminés. Quand ça peut se produire ? Quand les premiers coupés vont arriver."

"Si je dois en sortir trois: les JO de Rio, après avoir fait un bon TQO à Manille on a raté notre compétition. On a mal terminé en quart de finale contre l'Espagne sans se battre. Le deuxième, l'an passé (au Mondial). On avait plus ou moins les mêmes objectifs que les JO. Même si on ne serait pas aller très loin, on devait aller au moins en quart de finale. On devait au moins battre la Lettonie, on avait 10 points d'avance à 5 minutes de la fin. La troisième, c'est l'Euro 2017. C'est une reconstruction autour de Fournier, De Colo et Heurtel. En préparation, on était très bon. On pratique un basket qui plait à tout le monde. Quand arrive la compétition, on se fait rentrer dedans. Toutes ces défaites ont toujours été des tremplins vers la suite. Ils sont liés. Quand vous êtes dedans, vous préférez ne pas les vivre, mon aventure aurait pu s'arrêter à ces moments-là. Ca aurait pu s'arrêter en 2016-2017."

"Le soir de la finale, une journaliste de France 2 m'a demandé la suite. Il y a un processus, on s'est vu une première fois avec Jean-Pierre et Alain trois jours après et c'était impossible de dire quoi que ce soit. Ce temps de réflexion m'a permis de poser les plus et les moins. On a partagé à nouveau et c'est ce qui explique cette évolution. C'était le bon moment pour ce clap de fin.

Ce n'est pas simple. C'était une histoire d'amour très forte, c'est un sentiment difficile pour moi. Il faut que je digère ça mais je pense que c'est la bonne décision."

"A ce niveau, rien n'est simple, ça a été des moments très intenses. Il y a eu 14 campagnes, je m'en souviens très précisément. Il y a eu des souvenirs incroyables. On parlait de ce match contre la Nouvelle-Zélande, qui nous projette contre la Turquie en huitième de finale de la Coupe du monde 2010. Il n'y en a d'autres plus heureux. Les derniers sont encore très proches. Le match face à l'Allemagne en demie des JO de Paris restera un grand moment de la carrière, au même titre que le quart de finale 2014 en Espagne, la demi-finale en Slovénie l'année d'avant qui nous projette en finale contre la Lituanie. La demi-finale contre la Slovénie à Tokyo. Et bien sûr, la demi-finale contre la Russie qui nous projette pour la première finale à l'Euro en 2011 en Lituanie. Ce sont les 5 moments que je place au-dessus des autres. A chaque fois, ce sont de grands moments gravés dans ma mémoire."

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"C'est un honneur de me confier ces missions. Cela signifie qu'on sait que j'ai des compétences utiles pour l'avenir du basket français. Ma détermination est très forte pour continuer à faire grandir le basket français. On n'est pas loin de la 2e place FIBA. Il sera difficile de continuer à monter. Il faut pérénniser ce niveau de performance. Il faudra continuer à se battre pour obtenir ces résultats et continuer à progresser. Progresser, c'est d'abord dans la formation. On a vu ces dernières années les résultats chez les jeunes, des joueurs draftés en fin d'année. Il faut être exigeants, et ça passe par l'amélioration de la formation des entraîneurs. On a encore du boulot à accomplir."

"Personnellement, je voulais partager mon émotion. C'est forcément plus qu'une page qui se tourne. Je suis coach depuis 1998, ça fait 26 ans que je suis coach. J'ai eu l'immense honneur d'être sélectionneur pendant 15 ans. C'est plus qu'une page qui se tourne. A ce niveau, rien n'est simple, ça a été des moments très intenses. Il y a eu 14 tournois. Il y a eu des souvenirs incroyables, d'autres plus heureux. Les derniers sont encore très proches. Le match face à l'Allemagne en demie des JO de Paris restera un grand moment. A chaque fois, ce sont de grands moments gravés dans ma mémoire.

J'ai eu la chance de les vivre avec un staff exceptionnel. On vit ces aventures avec un groupe de 25-30 personnes, un staff qui s'agrandit et qui vit pour un seul objectif: aller au plus haut dans une compétition. Avoir eu la chance de le vivre 14 fois, c'est incroyable. Ce sont des choses indélébiles.

Dans la vie il y a des choix à faire. S'il doit rester quelque chose de ces 15 années, j'aimerai que ce soit cette image, c'est ensemble qu'on a fait les choses. J'ai toujours essayé d'impulser les différentes équipes pour que le 'nous' prenne le dessus sur le 'je'. Aux JO, les talents combinés de nos joueurs ont fini par s'unir. C'est là qu'on est devenu grand pour aller chercher cette médaille d'argent et nous rapprocher de l'ogre américain. 15 belles années, inoubliables qui sont gravées."

"On s’est vu plusieurs fois depuis la fin des JO et d’un commun accord nous avons décidé que Vincent (Collet) ne sera plus l’entraîneur de l’équipe de France senior et on lui a proposé une continuité. Par deux fois ça a été plus difficile, mais tu as su rebondir. Ce palmarès aujourd’hui est exceptionnel. On est déjà dans une préparation pour LA2028."

Le désormais ex-sélectionneur des Bleus a été nommé Conseiller Spécial auprès de la Direction Technique Nationale de la FFBB. "Placé sous l’autorité du Directeur Technique National, Alain Contensoux et en relation avec le Directeur de la Performance et des Équipes de France, Jacques Commères, Vincent Collet, aura plusieurs missions directement liées à son expertise de coach dans les dimensions techniques, pédagogiques et managériales."

La Fédération précise également que "ces missions pourraient être interrompues si Vincent Collet était amené à répondre positivement à des sollicitations de franchises NBA (poste d’assistant coach) ou d’équipes participant à l’Euroleague (poste de coach)."

Vincent Collet est attendu à partir de 11h.

Invité de l'émission Stephen Brunch sur RMC le 1er septembre, Nicolas Batum avait évoqué le départ de Vincent Collet qui était à la tête des Bleus depuis quinze ans et aurait mérité, selon lui, une autre sortie.

>> "Ça me chagrine un peu", Batum rêvait d'une meilleure sortie pour Vincent Collet

Double finaliste olympique, Vincent Collet va quitter son poste de sélectionneur de l'équipe de France de basket après 15 ans à la tête des Bleus.

>> Clap de fin pour Vincent Collet à la tête de l'équipe de France

Bienvenue sur RMC Sport pour suivre en direct la conférence de presse de Vincent Collet, sélectionneur de l'équipe de France de basket et de Jean-Pierre Suitat, président de la FFBB. Un mois après la médaille d'argent remportées aux Jeux olympiques de Paris par Victor Wembanyama et ses partenaires, il sera surtout question de l'avenir de Vincent Collet puisque ce dernier ne sera pas reconduit au poste de sélectionneur.