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un plaisir de réécouter bisous gérard http://patrici a93.centerblog .net
Par patricia93, le 02.03.2025

joli texte bisous gérard http://patrici a93.centerblog .net
Par patricia93, le 02.03.2025

merci pat ouah, ouah ouah. bizzzz g http://salertc hansons.center blog.net
Par salertchansons, le 27.02.2025

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Par moltaldocompo, le 26.02.2025

tu as eu patrick une superbe inspiration. bravo et merci g http://salertc hansons.center blog.net
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Date de création : 16.11.2007
Dernière mise à jour : 01.03.2025
723 articles


Chansons sur la mer et l'eau

La belle Béa (Parodie)

Publié le 01/04/2014 à 00:15 par salertchansons
La belle Béa (Parodie)

     La belle Béa chaque matin
     De bonne heur' va prendre son bain.
     Dès lors à la plage, elle se rend
     Qu'il fasse beau ou mauvais temps.
     Il y'en a qui croient   Que la belle Béa
     Serait un' sirène  Rien que ça.
        Il y'en a qui croient   Que la belle Béa
        Serait un' sirène  Rien que ça.
 
     La bell' Béa sur son matelas, 
     Pose et s' défait de ses effets.
     Dès lors en maillot, ell' se met à l'eau
     Et tel un poisson fait des plongeons.
     Comme elle est heureuse    Et quell' grâce elle a
     Pour qu'à ses ébats,   On reste béat
       Comme elle est heureuse    Et quell' grâce elle a
       Pour qu'à ses ébats,   On reste béat
 
     Telle une sirèn', c'est un' vraie reine
     Qui tient sa cour pleine d'humour.
     Ses conciliabules grouillent de bulles  
     Quand ses plongeons font de beaux ronds
     Qui nous éclabouss'nt d'une belle mousse.
     Elle a des dauphins comme bons voisins
     Qui l'accompagnent chaque matin
     Dès qu'elle va prendre son bain.
     Les histoires d'eau, la bell' Béa
     Elle les connaît trop croyez-moi
     Il yen a qui pens'nt Qu'elle a de la chance
     De vivre ces .heures d'intense bonheur.
        Il yen a qui pens'nt Qu'elle a de la chance
        De vivre ces .heures d'intense bonheur.
 
     De vague en rouleau, Tel un papillon
     Ell' butin' les flots Toute en communion.
     Comme elle est heureuse    Et quell' grâce elle a
     Pour qu'à ses ébats,   On soit béat
     Dès lors en éclat De rire Béa
     Déborde et  explose d'une belle joie,
        Déborde et  explose d'une belle joie.
     Sûr, chacun de nous   Sait que Béa
     Est bien plus heureuse que n'l'est un roi,
        Est bien plus heureuse que n'l'est un roi.
 
 
    Musique de Frédéric BOTTON

    Interprétation de Christine D

    Chaîne youtube de Christine-

 
 
 
 
 

Sirène et marin

Publié le 01/04/2014 à 00:14 par salertchansons
Sirène et marin

 

 
      La mer a de doux chants    A bercer les envies
     Du marin naviguant    Longtemps loin de chez lui.
     Mais dès qu'il touche terre     Les sirèn's prennent corps
     Et tout comme à Cythère     Ses transports les honorent.
             Il faut se lever tôt    Pour mener en bateau
             Un marin au long cours      Quand il s'agit d'amour
 
     Nul besoin d'être à bord     Pour draguer, près des ports
     Ya aussi des bas-fonds     Pour combler les pulsions.
     Dès lors sans nul délai     On accost' sur le quai
     Et comme à l'abordage     Sans grappin on s'engage.
             Il faut se lever tôt    Pour mener en bateau
             Un marin au long cours      Quand il s'agit d'amour
 
     Dans les bars à marins    D'alcool et de vin plein
     On pêche la morue    Au beau milieu des grues.
     Il est vrai que l'on est    De bien drôles d'oiseaux
     Pour tirer des bordées    Même très loin des flots
             Il faut se lever tôt    Pour mener en bateau
             Un marin au long cours      Quand il s'agit d'amour
 
     La turlute est l'appât     Qui plait au poisson chat
     Et sans même un filet     Il allèche la raie
     Expert dans l'art des nœuds,     On sait jouer de la queue 
     Pour qu'en plein' mer on mouille   Et qu'bien à pic on coule.
             Il faut se lever tôt    Pour mener en bateau
             Un marin au long cours      Quand il s'agit d'amour
 
     La mer a de doux chants    A bercer les envies
     Du marin naviguant    Longtemps loin de chez lui.
     Mais dès qu'il touche terre     Les sirèn's prennent corps
     Et tout comme à Cythère     Ses transports les honorent.
             Il faut se lever tôt    Pour mener en bateau
             Un marin au long cours      Quand il s'agit d'amour
 
 
   Compo et chant de Henri FRANCESCHI
    Chaîne youtube de Henri FRANCESCHI
 
 

Je vois la mer

Publié le 01/04/2014 à 00:13 par salertchansons
Je vois la mer

J'aime êtr' seul et pourtant, j'ai besoin d'compagnie

J'aimerais l'avoir pour amie
Si c'est un rêv', l'idée me suffit.
Je suis seul. Je la vois du haut du balcon
Quand ell' rentr' dans son pavillon
J'voudrais l'appeler, crier son prénom ...
C'est un' vision dorée opérant magnifique comme un philtre magique
C'est un' reine adorée, un fantôme, une fée, une beauté
Elle est un rêv' si cher Qui parfois m'exaspère
Alors dans mon chez moi , je vais à la fenêtre
Et les yeux dans le vague, je recherche cet être.
 
Je vois la mer , les bras ouverts , je plong' dedans
Oubliant mes tourments;
Je r'prends de l'air, gonfle mes poumons. Pour l'horizon
Je m'envole du balcon
Je suis heureux dans ces eaux bleues et sans effort
J'oublie mon triste sort.
Je fais la planche, et l' ciel se penche
Pour m'ouvrir à ses silences
 
Rien n'me manque et pourtant, elle est dans mes pensées
Je la vois chez elle affairée
Et si sereine pour m'ignorer
Ell' me manqu' : j'ai tellement rêvé d'elle
Qu'il me paraitrait presque irréel
De pouvoir simplement lui parler.
C'est un' vision dorée opérant magnifique comme un philtre magique
C'est un' reine adorée, un fantôme, une fée, une beauté
Elle est un rêv' si cher Qui parfois m'exaspère
Alors dans mon chez moi , je vais à la fenêtre
Et les yeux dans le vague, je recherch' du bien être.
 
Je vois la mer , les bras ouverts , je plong' dedans
Oubliant mes tourments;
Je r'prends de l'air, gonfle mes poumons. Pour l'horizon
Je décolle du balcon.
Je suis heureux dans ces eaux bleues et sans effort
J'oublie mon triste sort.
Je fais la planche, et l' ciel se penche
Et m' libère
 
Je vois la mer, les bras ouverts, je plong' dedans
Oubliant mes tourments;
Je r'prends de l'air, gonfle mes poumons. Pour l'horizon
Je m’envole du balcon
Je vois la mer ,l' ciel m'est offert , et sans effort
J'oublie mon triste sort.
Je fais l'avion, j'plane pour de bon
Je sens les nuages sur mon front ..
 
Je vois la mer, les bras ouverts, je plong' dedans

Les cheveux en arrière. . . .

 

 

Mis en musique  par Patrick MOLTALDO

co-écrit avec Patrick MOLTALDO

http://moltaldocompo.centerblog.net

Interprété par Julian RENAN

http://julianrenan.blogg.org

 

La vie de marin

Publié le 01/04/2014 à 00:12 par salertchansons
La vie de marin

A l'approche de mon départ,

Elle se fait tendre et sans fard
Elle m'avoue sa lassitude
Pour affronter la solitude.
Elle vient alors contre moi
Se nicher au creux de mes bras
Et se serrant fort sur nos cœurs
On fait cargaison de douceurs 
Pour ces lendemains sans bonheur.
 
Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames
Que devienn'nt alors nos femmes.
Ainsi combien de doux rêv's tombent à l'eau
Et s'engloutiss'nt au fond des flots.
 
C'est maintenant l'heur' du départ,
Celle où l'on se dit "Au revoir",
Celle où se tendent les mouchoirs 
Trempés des pleurs de désespoir.
Le bâteau est vite très loin
Pour n'être au large plus qu'un point.
Le ventre alors de l'océan
Peut paraître plus menaçant
Que celui d' la mer aux mamans.
 
Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames
Que devienn'nt alors nos femmes.
Ainsi combien de doux rêv's tombent à l'eau
Et s'engloutiss'nt au fond des flots.
 
Ell' prie pour un' bonn' météo
Toujours accro à ma radio.
Ses journées tout comme ses nuits 
Sans moi ne sont jamais finies.
Si la corn' de brume résonne
Ell' déclenche de vrais cyclones
Qui la font trembler comm' personne.
Et si l' bateau prend du retard
Ell' vit alors un cauchemar.
 
Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames
Que devienn'nt alors nos femmes.
Ainsi combien de doux rêv's tombent à l'eau
Et s'engloutiss'nt au fond des flots.

 

Mis en musique par Patrick MOLTALDO

http://moltaldocompo.centerblog.net

Interprétation de Julian RENAN

http://julianrenan.blogg.org/

Le marinier

Publié le 01/04/2014 à 00:11 par salertchansons
Le marinier

      La terre, c'est, dit-on souvent
      Le plancher des vach's dont j'ai marre:
      La paix niche sur mon chaland 
      Dès que j'ai levé les amarres.
      En levant l'ancre tout s'efface,
      La vie tranquillement s'écoule:
      Plus de soucis qui me tracassent
      Je suis sur l'eau devenu "cool".
            Je navigue sur les rivières,
            Marinier sans nulle frontière,
            Et j'ai la pêche sur le pont
            Sans jeter le moindre bouchon.
 
      Allo, allo, ya d'la friture,
      Mes lignes sont sur les canaux.
      Je suis branché sur l'onde, sûr,
      Bien au courant, au fil de l'eau.
      Je mène ma barqu' , souverain,
      Sans jamais en foutre une rame:
      J'entre en Seine et passe outre-Rhin
      Pour m' retrouver à Rotterdam.
            Je navigue sur les rivières,
            Marinier sans nulle frontière,
            Et j'ai la pêche sur le pont
             A bien caler ma cargaison
 
      Marin d'eau douce et dessalé,
      Je n'aime pas faire de vagues;
      Faut que ça mouss'  dans les bordées
      Lorsque je m'embauche à la drague.
      Dans les gorg's alors ça ballote,
      Le mâl(e) de mer toujours secoue;
      En plein dans le vague, je flotte
       A n'y voir goutte, peu ou prou.
            Je navigue sur les rivières,
            Marinier sans nulle frontière,
            Et j'ai la pêche sur le pont
             A délester ma cargaison.
 
      Je reste pas le bec dans l'eau
      Pour me rouiller les amygdales:
      Marinette tient son bar beau
      Pour que j'y rinc'  son bac anal.
      Ell'  sait que j'aime pas la flotte
      Quand en aval, s'ouvrent les vannes;
      J'écluse alors pour que ma glotte
      Se noie et que je rende l'âme.
            Je navigue sur les rivières,
            Marinier sans nulle frontière,
            Et j'ai la pêche sur le pont
            A détester le court bouillon.
 
 
 
 
 

La mer, c'est con...

Publié le 01/04/2014 à 00:08 par salertchansons
La mer, c'est con...

 

 

 
           La mer c'est con et lunatique
           Pour ignorer ce qu'ell' fabrique:
           Sans mêm' jamais savoir pourquoi
           La voilà qui s'en va là-bas
           Et sans qu'on ait eu à l'app'ler
           Elle revient six heures après:
           La mer c'est con et lunatique.
 
           La mer, c'est bête et colérique
           Pour se fair' tourner en bourrique:
           Qu'un vent la chatouille un peu trop
           Et ell' mont' sur ses grands chevaux
           Qui se ruent à triple galop
           A submerger le moindre îlot.
           La mer, c'est bête et colérique
 
           La mer, c'est bath et plein de sel
           Pour qu'on se marr' bien avec elle:
           Avec un air vague pour refrain,
           On est de suite dans le bain
           Et c'est le tube de l'été
           Avec la pêche pour pêcher
           La mer, c'est bath et plein de sel
 
           La mer est si bonne et féconde
           Qu'ell' porte en elle tout un monde
           Les thons, les phoqu's et les baleines
           Se mêl'nt aux morues et sirènes.
           Et dans les baies, ses moul's, ses fruits
           Mett'nt à la bouch' l'eau de l'envie:
           La mer est si bonne et féconde
 
           La mer, elle aim' se fair' draguer
           Dans ses bas fonds les mieux cachés
           Et dans les ports comme une fille
           Elle s'offre à toutes les quilles
           Pour qu'on la voit se fair' monter
           Par des milliers de plaisanciers.
           La mer, elle aim' se fair' draguer
 
 
 

La mer et la fille

Publié le 01/04/2014 à 00:07 par salertchansons
La mer et la fille

     Je préfèr' la mer à la fille

     Quand elle me mène en bateau

     Et que juché sur ces quilles

     Ell' me chaloup' sur son dos.

     Sans crainte de me jeter à l'eau

     Avec elle, je pars en voyage

     Et dès lors qu'on est en duo

     Je tir' des bords à son hommage.

 

     J' préfèr' la mer à la fille

     D'autant que son air est marin:

     Mon amie râle et m'émoustille

     Pour me mettre vit' dans le bain.

     C'est vrai que l'aventure est osée

     Dès lors que je mouille dans la rade

     Mais comme ici, tout est salé

     Je coule en ces fonds sans noyade,

 

     Je préfèr' la mer à la fille

     C'est vrai qu'on n'a plus vingt ans.

     Sorti de nos coquilles

     On n'aime plus perdre son temps.

     Dès lors, je lèv' vit' les voiles

     Filant des nœuds à qui mieux mieux

     Et dessus mon mât de cocagne

     Je décroche la lune aux cieux,

 

 

 

 

Mis en musique et interprété par Jean-Jacques ZINDO

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La mer Méditerranée

Publié le 01/04/2014 à 00:06 par salertchansons
La mer Méditerranée

 
                       Depuis le temps que je bourlingue
                       Sur les flots des cinq continents
                       Je suis tombé amoureux, dingue
                       De leurs mers qui m'enchantent tant.
                       Ainsi près de Capri, Cythère
                     Les sirènes peuvent chanter
                     Qu'à toutes les mers je préfère
                       Cell' de la Méditerranée.
 
                       On essuie des tempêtes rudes
                       Dans les triangles des Bermudes
                       Pour, frétillant comme une anguille,
                       Couler dans les mers des Antilles
                       Mais les Sargass's en vraies chimères
                     Médus'nt corsair's et plaisanciers
                     Pour qu'à tout's les mers, je préfère
                       Cell' de la Méditerranée.
 
                       Les mers aiment qu'on les chevauche
                       Pour écumer à leurs dents blanches
                       Et qu'à la peine on se débauche
                       D'ardeur dès que c'est dans la Manche.
                       Qu'ell's soient d'Irland', du Nord, les mers
                       Sont un beau 'Channel' à gagner
                     Pour qu'à tout's les mers je préfère
                       Celle de Méditerranée.
 
                       On peut croiser en mer de Chine
                       Les tonkinois's si bien chantées
                       Et plus au sud sur des mers d'huile
                       Se chaloupent les vahinés;
                       Lors sans rade, l'été, l'hiver,
                       On peut mouiller ravi, comblé
                     Mais moi de tout's les mers, j' préfère
                       Celle de Méditerranée.
 
                       Quand les flux des marées annoncent
                       Des corps à corps bien éperdus,
                       On aim' leurs creux où l'on s'enfonce
                     Et leur dos nous emporte aux nues.
                     Ell's peuv'nt dévoiler sur l'arrière
                       Un tape-cul pour mieux lofer     (1)
                       Mais de tout's les mers que j' préfère,
                       C'est cell' de Méditerranée.
 
                       Il ya des mers bien balancées
                       Pacifiqu's ou bien rugissantes
                       Avec lesquell's on prend son pied
                       Mêm' si prud's ell's sont rougissantes.
                       Avec ell's on ne touch' pas terre
                       Mais Noire, Jaun', Blanche ou d'Egée
                       Moi, de tout's les mers que j' préfère,
                       C'est cell' de Méditerranée.
 
                       Quand pour aborder à ses côtes
                       On se retouve côtre à côtre,
                       J'avoue en avoir plein à foutre
                       Pour dessaler même les boutres .
                       En branle, on se met en affaire
                       A supplanter jusqu'aux thoniers:
                     Oui, de tout's les mers que j' préfère,
                       C'est cell' de Méditerranée!
 
 
 
1- tape cul: voile fixée à l'arrière du bâteau sur une queue de malet (espar) dépassant de la poupe.
 
 
Clip: Compo et chant de Henri FRANCESCHI
 
 Bande son: Slam de l'auteur sur un andante de l'opus 100 de Schubert

L'eau

Publié le 01/04/2014 à 00:03 par salertchansons
L'eau

 
                   Née de l'union providentielle
                 De l'hydrogène et l'oxygène
                 L'eau goutte et puis se multiplie
                 Pour s'écouler creusant son lit.
                 Rivière, étang, gave et torrent
                 Bruissent, chantent, murmurent, grondent
                 Et débouchant sur l'Océan
                 L'eau nous modèle un nouveau monde.
 
                 Venue des nues, tombée du ciel
                 Pareille à un Dieu, c'est la pluie
                 Qui fait l'oasis en corbeille
                 Donnant même aux déserts la vie.
                 En fusionnant avec la terre
                 L'eau permet la germination:
                 Elle est la grande nourricière
                 De toutes les végétations.
 
                 Gazeuse, plate ou pétillante
                 Trouble, fraîche, douce ou brûlante
                 L'eau exhale matin et soir
                 Ses châles de brume et brouillard.
                 Les frimas la gèlent, la glacent
                 Mais lorsque la douceur prend place
                 La voilà qui change d'état
                 Et se fond pour d'autres ébats.
 
                 Aux robinets comme aux fontaines,
                 Ou bien jaillissant de la terre
                 C'est toujours l'eau qui entre en scène 
                 Et s'unit à toute matière.
                 Elle est de rose ou de boudin
                 De vie, de mer ou de toilette
                 Et alimentant les moulins
                 L'eau colore notre planète;
 
                 Lavant l'affront et les chagrins
                 Dans l'eau des larmes ou d'un bain,
                 On y noie sa peine et ses peurs
                 Pour nager lors dans le bonheur.
                 Née de l'union providentielle
                 De l'hydrogène et l'oxygène
                 L'eau goutte et puis se multiplie
                 Pour être source de la vie.
 

Chant & compo de Henri FRANCESCHI

¨Chaîne YouTube de Henri FRANCESCHI

 

 

Les chutes du Rhin

Publié le 01/04/2014 à 00:02 par salertchansons
Les chutes du Rhin

 

 
 
                   Tel un musée à ciel ouvert
                   La nature offre ses tableaux 
                   A tout bout de champ sur la terre
                   Et jusqu'au plus profond des eaux.
                   Les baies d'Halong ou de Rio,
                   Les canyons du Colorado
                   Sont autant de curiosités
                   Dont la beauté nous fait rêver
                        Mais mieux qu'les plag's paradisiaques
                        Moi je préfèr' les cataractes
                        Qui m'en mettent bien plein la vue
                        A en attraper la berlue.
 
                   C'est vrai que j'ai plus qu'un penchant 
                   Pour ces gorges et ces vallées
                   Où les sourc's accouch'nt de torrents
                   Dans les lits et les défilés.
                   Les galets roul'nt au fil des cours
                   Et dans les marmit's, ça bouillonne
                   Pour qu'on entende le bruit sourd
                   De la cascad' qui gronde et tonne. 
                        Beaucoup comm' cell's de Victoria
                        Grandioses sont impressionnantes
                        Mais jamais aucun' ne vaudra 
                        Ces chutes du Rhin qui m'enchantent.
 
                   C'est vrai qu'avec l'eau, les histoires
                   Mouillent tout à la cantonade
                   Et se contant jusqu'aux boudoirs
                   Il en coule mêm' des œillades.
                   Je ne trouve ainsi pas étrange
                   Que des falaises saute un ange (1)
                   Pour s'essayer à la culbute 
                   Dans un' vertigineuse chute.
                        On vante cell's de Niagara,
                        Cell's du Zambèze ou d'Iguazù
                        Mais jamais aucun' ne vaudra 
                        Les chutes du Rhin à mon goût.
 
                   C'est vrai qu'avec plein de constance
                   De beaux arcs-en-ciel les couronnent
                   Et dans des gerb's d'écume blanches
                   Leur bassin en nous tourbillonne:
                   Sur d'harmonieuses mélopées 
                   Naïades et ondin's y dansent
                   Et sous les voil's de la mariée (2)
                   Les fontain's se font de jouvence:
                        Malgré ces grandes renommées
                        Je ne changerai pas d'idée
                        Pour préférer, toujours, encore
                        Ces chutes du Rhin que j'adore.
 
 
1- Le saut de l'ange (Salto Angel) au Vénézuela est la plus haute chute d'eau au monde avec 979m. 
2- Nom donné à certaines chutes qui évoquent cet accessoire vestimentaire

 

 

      Compo et interprétration de Henri FRANCESCHI