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un plaisir de réécouter bisous gérard http://patrici a93.centerblog .net
Par patricia93, le 02.03.2025
joli texte
bisous gérard http://patrici a93.centerblog .net
Par patricia93, le 02.03.2025
merci pat ouah, ouah ouah. bizzzz
g http://salertc hansons.center blog.net
Par salertchansons, le 27.02.2025
exelent texte! bravo à vous deux pour la chanson !
patrick http://moltald ocompo.centerb log.net
Par moltaldocompo, le 26.02.2025
tu as eu patrick une superbe inspiration.
bravo et merci
g http://salertc hansons.center blog.net
Par salertchansons, le 21.02.2025
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· Je pense à toi
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· Tableau surréaliste
· Fraternité
· Jean-Pierre LOMBARD
· Patrick MOLTALDO
Date de création : 16.11.2007
Dernière mise à jour :
01.03.2025
723 articles
La belle Béa chaque matin |
De bonne heur' va prendre son bain. |
Dès lors à la plage, elle se rend |
Qu'il fasse beau ou mauvais temps. |
Il y'en a qui croient Que la belle Béa |
Serait un' sirène Rien que ça. |
Il y'en a qui croient Que la belle Béa |
Serait un' sirène Rien que ça. |
La bell' Béa sur son matelas, |
Pose et s' défait de ses effets. |
Dès lors en maillot, ell' se met à l'eau |
Et tel un poisson fait des plongeons. |
Comme elle est heureuse Et quell' grâce elle a |
Pour qu'à ses ébats, On reste béat |
Comme elle est heureuse Et quell' grâce elle a |
Pour qu'à ses ébats, On reste béat |
Telle une sirèn', c'est un' vraie reine |
Qui tient sa cour pleine d'humour. |
Ses conciliabules grouillent de bulles |
Quand ses plongeons font de beaux ronds |
Qui nous éclabouss'nt d'une belle mousse. |
Elle a des dauphins comme bons voisins |
Qui l'accompagnent chaque matin |
Dès qu'elle va prendre son bain. |
Les histoires d'eau, la bell' Béa |
Elle les connaît trop croyez-moi |
Il yen a qui pens'nt Qu'elle a de la chance |
De vivre ces .heures d'intense bonheur. |
Il yen a qui pens'nt Qu'elle a de la chance |
De vivre ces .heures d'intense bonheur. |
De vague en rouleau, Tel un papillon |
Ell' butin' les flots Toute en communion. |
Comme elle est heureuse Et quell' grâce elle a |
Pour qu'à ses ébats, On soit béat |
Dès lors en éclat De rire Béa |
Déborde et explose d'une belle joie, |
Déborde et explose d'une belle joie. |
Sûr, chacun de nous Sait que Béa |
Est bien plus heureuse que n'l'est un roi, |
Est bien plus heureuse que n'l'est un roi. |
Musique de Frédéric BOTTON |
Interprétation de Christine D Chaîne youtube de Christine- |
La mer a de doux chants A bercer les envies |
Du marin naviguant Longtemps loin de chez lui. |
Mais dès qu'il touche terre Les sirèn's prennent corps |
Et tout comme à Cythère Ses transports les honorent. |
Il faut se lever tôt Pour mener en bateau |
Un marin au long cours Quand il s'agit d'amour |
Nul besoin d'être à bord Pour draguer, près des ports |
Ya aussi des bas-fonds Pour combler les pulsions. |
Dès lors sans nul délai On accost' sur le quai |
Et comme à l'abordage Sans grappin on s'engage. |
Il faut se lever tôt Pour mener en bateau |
Un marin au long cours Quand il s'agit d'amour |
Dans les bars à marins D'alcool et de vin plein |
On pêche la morue Au beau milieu des grues. |
Il est vrai que l'on est De bien drôles d'oiseaux |
Pour tirer des bordées Même très loin des flots |
Il faut se lever tôt Pour mener en bateau |
Un marin au long cours Quand il s'agit d'amour |
La turlute est l'appât Qui plait au poisson chat |
Et sans même un filet Il allèche la raie |
Expert dans l'art des nœuds, On sait jouer de la queue |
Pour qu'en plein' mer on mouille Et qu'bien à pic on coule. |
Il faut se lever tôt Pour mener en bateau |
Un marin au long cours Quand il s'agit d'amour |
La mer a de doux chants A bercer les envies |
Du marin naviguant Longtemps loin de chez lui. |
Mais dès qu'il touche terre Les sirèn's prennent corps |
Et tout comme à Cythère Ses transports les honorent. |
Il faut se lever tôt Pour mener en bateau |
Un marin au long cours Quand il s'agit d'amour |
Compo et chant de Henri FRANCESCHI |
Chaîne youtube de Henri FRANCESCHI |
J'aime êtr' seul et pourtant, j'ai besoin d'compagnie |
J'aimerais l'avoir pour amie |
Si c'est un rêv', l'idée me suffit. |
Je suis seul. Je la vois du haut du balcon |
Quand ell' rentr' dans son pavillon |
J'voudrais l'appeler, crier son prénom ... |
C'est un' vision dorée opérant magnifique comme un philtre magique |
C'est un' reine adorée, un fantôme, une fée, une beauté |
Elle est un rêv' si cher Qui parfois m'exaspère |
Alors dans mon chez moi , je vais à la fenêtre |
Et les yeux dans le vague, je recherche cet être. |
Je vois la mer , les bras ouverts , je plong' dedans |
Oubliant mes tourments; |
Je r'prends de l'air, gonfle mes poumons. Pour l'horizon |
Je m'envole du balcon |
Je suis heureux dans ces eaux bleues et sans effort |
J'oublie mon triste sort. |
Je fais la planche, et l' ciel se penche |
Pour m'ouvrir à ses silences |
Rien n'me manque et pourtant, elle est dans mes pensées |
Je la vois chez elle affairée |
Et si sereine pour m'ignorer |
Ell' me manqu' : j'ai tellement rêvé d'elle |
Qu'il me paraitrait presque irréel |
De pouvoir simplement lui parler. |
C'est un' vision dorée opérant magnifique comme un philtre magique |
C'est un' reine adorée, un fantôme, une fée, une beauté |
Elle est un rêv' si cher Qui parfois m'exaspère |
Alors dans mon chez moi , je vais à la fenêtre |
Et les yeux dans le vague, je recherch' du bien être. |
Je vois la mer , les bras ouverts , je plong' dedans |
Oubliant mes tourments; |
Je r'prends de l'air, gonfle mes poumons. Pour l'horizon |
Je décolle du balcon. |
Je suis heureux dans ces eaux bleues et sans effort |
J'oublie mon triste sort. |
Je fais la planche, et l' ciel se penche |
Et m' libère |
Je vois la mer, les bras ouverts, je plong' dedans |
Oubliant mes tourments; |
Je r'prends de l'air, gonfle mes poumons. Pour l'horizon |
Je m’envole du balcon |
Je vois la mer ,l' ciel m'est offert , et sans effort |
J'oublie mon triste sort. |
Je fais l'avion, j'plane pour de bon |
Je sens les nuages sur mon front .. |
Je vois la mer, les bras ouverts, je plong' dedans |
Les cheveux en arrière. . . .
Mis en musique par Patrick MOLTALDO co-écrit avec Patrick MOLTALDO http://moltaldocompo.centerblog.net Interprété par Julian RENAN
|
A l'approche de mon départ, |
Elle se fait tendre et sans fard |
Elle m'avoue sa lassitude |
Pour affronter la solitude. |
Elle vient alors contre moi |
Se nicher au creux de mes bras |
Et se serrant fort sur nos cœurs |
On fait cargaison de douceurs |
Pour ces lendemains sans bonheur. |
Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames |
Que devienn'nt alors nos femmes. |
Ainsi combien de doux rêv's tombent à l'eau |
Et s'engloutiss'nt au fond des flots. |
C'est maintenant l'heur' du départ, |
Celle où l'on se dit "Au revoir", |
Celle où se tendent les mouchoirs |
Trempés des pleurs de désespoir. |
Le bâteau est vite très loin |
Pour n'être au large plus qu'un point. |
Le ventre alors de l'océan |
Peut paraître plus menaçant |
Que celui d' la mer aux mamans. |
Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames |
Que devienn'nt alors nos femmes. |
Ainsi combien de doux rêv's tombent à l'eau |
Et s'engloutiss'nt au fond des flots. |
Ell' prie pour un' bonn' météo |
Toujours accro à ma radio. |
Ses journées tout comme ses nuits |
Sans moi ne sont jamais finies. |
Si la corn' de brume résonne |
Ell' déclenche de vrais cyclones |
Qui la font trembler comm' personne. |
Et si l' bateau prend du retard |
Ell' vit alors un cauchemar. |
Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames |
Que devienn'nt alors nos femmes. |
Ainsi combien de doux rêv's tombent à l'eau |
Et s'engloutiss'nt au fond des flots. |
Mis en musique par Patrick MOLTALDO
http://moltaldocompo.centerblog.net
Interprétation de Julian RENAN
La terre, c'est, dit-on souvent |
Le plancher des vach's dont j'ai marre: |
La paix niche sur mon chaland |
Dès que j'ai levé les amarres. |
En levant l'ancre tout s'efface, |
La vie tranquillement s'écoule: |
Plus de soucis qui me tracassent |
Je suis sur l'eau devenu "cool". |
Je navigue sur les rivières, |
Marinier sans nulle frontière, |
Et j'ai la pêche sur le pont |
Sans jeter le moindre bouchon. |
Allo, allo, ya d'la friture, |
Mes lignes sont sur les canaux. |
Je suis branché sur l'onde, sûr, |
Bien au courant, au fil de l'eau. |
Je mène ma barqu' , souverain, |
Sans jamais en foutre une rame: |
J'entre en Seine et passe outre-Rhin |
Pour m' retrouver à Rotterdam. |
Je navigue sur les rivières, |
Marinier sans nulle frontière, |
Et j'ai la pêche sur le pont |
A bien caler ma cargaison |
Marin d'eau douce et dessalé, |
Je n'aime pas faire de vagues; |
Faut que ça mouss' dans les bordées |
Lorsque je m'embauche à la drague. |
Dans les gorg's alors ça ballote, |
Le mâl(e) de mer toujours secoue; |
En plein dans le vague, je flotte |
A n'y voir goutte, peu ou prou. |
Je navigue sur les rivières, |
Marinier sans nulle frontière, |
Et j'ai la pêche sur le pont |
A délester ma cargaison. |
Je reste pas le bec dans l'eau |
Pour me rouiller les amygdales: |
Marinette tient son bar beau |
Pour que j'y rinc' son bac anal. |
Ell' sait que j'aime pas la flotte |
Quand en aval, s'ouvrent les vannes; |
J'écluse alors pour que ma glotte |
Se noie et que je rende l'âme. |
Je navigue sur les rivières, |
Marinier sans nulle frontière, |
Et j'ai la pêche sur le pont |
A détester le court bouillon. |
La mer c'est con et lunatique |
Pour ignorer ce qu'ell' fabrique: |
Sans mêm' jamais savoir pourquoi |
La voilà qui s'en va là-bas |
Et sans qu'on ait eu à l'app'ler |
Elle revient six heures après: |
La mer c'est con et lunatique. |
La mer, c'est bête et colérique |
Pour se fair' tourner en bourrique: |
Qu'un vent la chatouille un peu trop |
Et ell' mont' sur ses grands chevaux |
Qui se ruent à triple galop |
A submerger le moindre îlot. |
La mer, c'est bête et colérique |
La mer, c'est bath et plein de sel |
Pour qu'on se marr' bien avec elle: |
Avec un air vague pour refrain, |
On est de suite dans le bain |
Et c'est le tube de l'été |
Avec la pêche pour pêcher |
La mer, c'est bath et plein de sel |
La mer est si bonne et féconde |
Qu'ell' porte en elle tout un monde |
Les thons, les phoqu's et les baleines |
Se mêl'nt aux morues et sirènes. |
Et dans les baies, ses moul's, ses fruits |
Mett'nt à la bouch' l'eau de l'envie: |
La mer est si bonne et féconde |
La mer, elle aim' se fair' draguer |
Dans ses bas fonds les mieux cachés |
Et dans les ports comme une fille |
Elle s'offre à toutes les quilles |
Pour qu'on la voit se fair' monter |
Par des milliers de plaisanciers. |
La mer, elle aim' se fair' draguer |
Je préfèr' la mer à la fille
Quand elle me mène en bateau
Et que juché sur ces quilles
Ell' me chaloup' sur son dos.
Sans crainte de me jeter à l'eau
Avec elle, je pars en voyage
Et dès lors qu'on est en duo
Je tir' des bords à son hommage.
J' préfèr' la mer à la fille
D'autant que son air est marin:
Mon amie râle et m'émoustille
Pour me mettre vit' dans le bain.
C'est vrai que l'aventure est osée
Dès lors que je mouille dans la rade
Mais comme ici, tout est salé
Je coule en ces fonds sans noyade,
Je préfèr' la mer à la fille
C'est vrai qu'on n'a plus vingt ans.
Sorti de nos coquilles
On n'aime plus perdre son temps.
Dès lors, je lèv' vit' les voiles
Filant des nœuds à qui mieux mieux
Et dessus mon mât de cocagne
Je décroche la lune aux cieux,
Mis en musique et interprété par Jean-Jacques ZINDO
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Depuis le temps que je bourlingue |
Sur les flots des cinq continents |
Je suis tombé amoureux, dingue |
De leurs mers qui m'enchantent tant. |
Ainsi près de Capri, Cythère |
Les sirènes peuvent chanter |
Qu'à toutes les mers je préfère |
Cell' de la Méditerranée. |
On essuie des tempêtes rudes |
Dans les triangles des Bermudes |
Pour, frétillant comme une anguille, |
Couler dans les mers des Antilles |
Mais les Sargass's en vraies chimères |
Médus'nt corsair's et plaisanciers |
Pour qu'à tout's les mers, je préfère |
Cell' de la Méditerranée. |
Les mers aiment qu'on les chevauche |
Pour écumer à leurs dents blanches |
Et qu'à la peine on se débauche |
D'ardeur dès que c'est dans la Manche. |
Qu'ell's soient d'Irland', du Nord, les mers |
Sont un beau 'Channel' à gagner |
Pour qu'à tout's les mers je préfère |
Celle de Méditerranée. |
On peut croiser en mer de Chine |
Les tonkinois's si bien chantées |
Et plus au sud sur des mers d'huile |
Se chaloupent les vahinés; |
Lors sans rade, l'été, l'hiver, |
On peut mouiller ravi, comblé |
Mais moi de tout's les mers, j' préfère |
Celle de Méditerranée. |
Quand les flux des marées annoncent |
Des corps à corps bien éperdus, |
On aim' leurs creux où l'on s'enfonce |
Et leur dos nous emporte aux nues. |
Ell's peuv'nt dévoiler sur l'arrière |
Un tape-cul pour mieux lofer (1) |
Mais de tout's les mers que j' préfère, |
C'est cell' de Méditerranée. |
Il ya des mers bien balancées |
Pacifiqu's ou bien rugissantes |
Avec lesquell's on prend son pied |
Mêm' si prud's ell's sont rougissantes. |
Avec ell's on ne touch' pas terre |
Mais Noire, Jaun', Blanche ou d'Egée |
Moi, de tout's les mers que j' préfère, |
C'est cell' de Méditerranée. |
Quand pour aborder à ses côtes |
On se retouve côtre à côtre, |
J'avoue en avoir plein à foutre |
Pour dessaler même les boutres . |
En branle, on se met en affaire |
A supplanter jusqu'aux thoniers: |
Oui, de tout's les mers que j' préfère, |
C'est cell' de Méditerranée! |
1- tape cul: voile fixée à l'arrière du bâteau sur une queue de malet (espar) dépassant de la poupe. |
Clip: Compo et chant de Henri FRANCESCHI |
Bande son: Slam de l'auteur sur un andante de l'opus 100 de Schubert |
Née de l'union providentielle |
De l'hydrogène et l'oxygène |
L'eau goutte et puis se multiplie |
Pour s'écouler creusant son lit. |
Rivière, étang, gave et torrent |
Bruissent, chantent, murmurent, grondent |
Et débouchant sur l'Océan |
L'eau nous modèle un nouveau monde. |
Venue des nues, tombée du ciel |
Pareille à un Dieu, c'est la pluie |
Qui fait l'oasis en corbeille |
Donnant même aux déserts la vie. |
En fusionnant avec la terre |
L'eau permet la germination: |
Elle est la grande nourricière |
De toutes les végétations. |
Gazeuse, plate ou pétillante |
Trouble, fraîche, douce ou brûlante |
L'eau exhale matin et soir |
Ses châles de brume et brouillard. |
Les frimas la gèlent, la glacent |
Mais lorsque la douceur prend place |
La voilà qui change d'état |
Et se fond pour d'autres ébats. |
Aux robinets comme aux fontaines, |
Ou bien jaillissant de la terre |
C'est toujours l'eau qui entre en scène |
Et s'unit à toute matière. |
Elle est de rose ou de boudin |
De vie, de mer ou de toilette |
Et alimentant les moulins |
L'eau colore notre planète; |
Lavant l'affront et les chagrins |
Dans l'eau des larmes ou d'un bain, |
On y noie sa peine et ses peurs |
Pour nager lors dans le bonheur. |
Née de l'union providentielle |
De l'hydrogène et l'oxygène |
L'eau goutte et puis se multiplie |
Pour être source de la vie. |
Chant & compo de Henri FRANCESCHI ¨Chaîne YouTube de Henri FRANCESCHI
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La nature offre ses tableaux | |
A tout bout de champ sur la terre | |
Et jusqu'au plus profond des eaux. | |
Les baies d'Halong ou de Rio, | |
Les canyons du Colorado | |
Sont autant de curiosités | |
Dont la beauté nous fait rêver | |
Mais mieux qu'les plag's paradisiaques | |
Moi je préfèr' les cataractes | |
Qui m'en mettent bien plein la vue | |
A en attraper la berlue. | |
C'est vrai que j'ai plus qu'un penchant | |
Pour ces gorges et ces vallées | |
Où les sourc's accouch'nt de torrents | |
Dans les lits et les défilés. | |
Les galets roul'nt au fil des cours | |
Et dans les marmit's, ça bouillonne | |
Pour qu'on entende le bruit sourd | |
De la cascad' qui gronde et tonne. | |
Beaucoup comm' cell's de Victoria | |
Grandioses sont impressionnantes | |
Mais jamais aucun' ne vaudra | |
Ces chutes du Rhin qui m'enchantent. | |
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Mouillent tout à la cantonade | |
Et se contant jusqu'aux boudoirs | |
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Que des falaises saute un ange (1) | |
Pour s'essayer à la culbute | |
Dans un' vertigineuse chute. | |
On vante cell's de Niagara, | |
Cell's du Zambèze ou d'Iguazù | |
Mais jamais aucun' ne vaudra | |
Les chutes du Rhin à mon goût. | |
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De beaux arcs-en-ciel les couronnent | |
Et dans des gerb's d'écume blanches | |
Leur bassin en nous tourbillonne: | |
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Et sous les voil's de la mariée (2) | |
Les fontain's se font de jouvence: | |
Malgré ces grandes renommées | |
Je ne changerai pas d'idée | |
Pour préférer, toujours, encore | |
Ces chutes du Rhin que j'adore. | |
1- Le saut de l'ange (Salto Angel) au Vénézuela est la plus haute chute d'eau au monde avec 979m. | |
2- Nom donné à certaines chutes qui évoquent cet accessoire vestimentaire | |
Compo et interprétration de Henri FRANCESCHI
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