La réputation des nuits parisiennes n'est plus à faire.

Ces clubs d'anthologie ont su, à leur manière, faire rayonner le sens de la fête « made in France ».

Le Boy

En 1988, Philippe Fatien cherche un endroit où installer son club. Il jettera son dévolu sur le Rose Bonbon, cabaret punk situé sous l’Olympia. Le Boy se présente alors comme un lieu ouvertement gay. D’extravagantes drag-queens, des hommes tout de lycra vêtu ou de simples amateurs de musique électronique se retrouvent chaque soir noyés sous des bains de mousse (une révolution à l’époque). Avec des sons house et techno, Laurent Garnier rythme les nuits du Boy. En 1991, le club ferme ses portes.

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Le Tabou

Le 11 avril 1947, Frédéric Chauvelot, jeune dandy, convainc les propriétaires d’un bar de nuit snobé d’installer un club dans leur cave. Le Tabou est un succès immédiat. Les jeunes d’après-guerre se retrouvent dans ce petit lieu sombre du 33, rue Dauphine dans le VIe arrondissement de Paris. Ils dansent, s’enivrent et se charment sur la musique endiablée de Boris Vian. Juchée en haut des marches, Juliette Gréco joue régulièrement le rôle de physionomiste sans foi ni loi. Les habitués croisent Yves Montand, Simone de Beauvoir ou Miles Davis. Bien que l’on en parle encore aujourd’hui, la folie du Tabou ne dura qu’une année.

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Le Pulp

Michelle Cassaro monte le Pulp en 1997. Réservé à l’origine au public lesbien, le club s’est rapidement ouvert à tous. L’adresse est le lieu de rencontre de toutes les mixités, de tous les genres, où les plus grands DJs de l’époque tels que Ivan Smagghe, Laurent Garnier et Sextoy s’invitent derrière les platines du Pulp. Bien que le club ait fermé en 2007, il a marqué durablement l’histoire des nuit parisiennes.

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Le Sept

Fabrice Emaer ouvrit Le Sept en 1968. Situé au 7, rue Sainte-Anne dans le Ier arrondissement de Paris, la façade de ce club gay ne payait pas de mine. Une sonnette, un physio qui avait perdu son sourire et une petite porte noire : mais que pouvait-il y avoir derrière ? Le Tout-Paris. Ainsi, l’on pouvait aisément croiser les mannequins d’Yves Saint Laurent, David Bowie, **Mick Jagger**et des amateurs de punk. Cette ribambelle de personnes, toutes plus différentes les unes des autres, se mélangeaient et se massaient dans l’espace étriqué du Sept. Des néons multicolores au plafond ainsi qu'un large spectre musical inédit, offrait à sa clientèle, un lieu unique de la nuit parisienne. Le Sept fut la première boîte où le disco fut joué. C’est à cet endroit que Grace Jones aurait eu l’idée de reprendre La vie en rose. En 1980, après dix ans d’existence, Le Sept finit par fermer ses portes.

« La décoration était simple mais brillante : des murs en miroirs et un plafond recouvert de néons multicolores qui flashaient au rythme de la musique. Car ce qui rendait le Sept si particulier, c’était la qualité de sa musique. Si le Colony se spécialisait dans la new wave, le Sept était déjà l’épicentre de la disco, avec le DJ Guy Cuevas aux platines. Ce n’était donc pas vraiment un club de drague, plutôt un rendez-vous « jet set ».

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Chez Régine

La reine de la nuit se vante, à qui veut l’entendre, d’avoir inventé la discothèque. Créé en 1956, Chez Régine rencontre un véritable succès, notamment grâce à la présence de Françoise Sagan, de Rudolf Noureev ou encore de Brigitte Bardot. Rapidement, l’interprète des Petits Papiers monte plusieurs autres clubs à travers le monde. Pendant des décennies, elle accueillera les plus grands : Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Romy Schneider et Johnny Hallyday. Toutefois, en 2008, ce lieu où le champagne millésimé coulait à flot, est racheté et accueille désormais une clientèle plus jeune avide de musique généraliste.

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Le Palace

À la fin des années 1970, face au succès de la vague disco et de la Main Bleue à Montreuil, Fabrice Emaer cherche à ouvrir un endroit plus grand. Michel Guy, ministre de la Culture de Valéry Giscard D’Estaing, lui donne alors l’idée d’ouvrir le Palace. Installée dans le théâtre du Faubourg Montmartre, la boîte ouvre le 1er mars 1978. Le lieu majestueux pouvait accueillir plus de 2000 personnes. Des décors grandiloquents, des lasers à profusion et du disco pour faire déhancher le Tout-Paris. Sur la piste, il était chose commune de voir stars et anonymes partager quelques pas de danse. Le décès de Fabrice Emaer en 1983 signe le lent déclin du club.

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Les Bains Douches

En 1978, les Bains Douches veut se démarquer du Palace. Situé au 7, rue du Bourg-l’Abbé dans le IIIe arrondissement de Paris, le lieu est pensé par Philippe Starck, jeune designer, qui tient à préserver l’esprit de ces anciens bains publics. Pour habiller les bassins, les faïences et les différentes mosaïques, il installe des stores ainsi que de vieux projecteurs de cinéma. Adieu la mode disco, place à la new wave et aux tubes cultissimes du groupe Depeche Mode. Jusqu’en 1990, les Bains Douches est le lieu où se côtoient mondains, artistes et autres jeunes gens modernes amateurs de vestes à épaulettes. Les années 2000 signeront la fin du club mythique qui deviendra un hôtel de luxe.

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Le Rex Club

La musique fait vibrer les murs du mythique cinéma Art déco depuis 1932. D’abord une salle de concert avant de devenir un club de musique électro en 1995, le Rex Club a brassé différents styles musicaux. Disco, rock… En 1986, Christian Paulet, jeune régisseur du lieu, fait venir un groupe d’Anglais qui lui propose une soirée acid house baptisée Jungle. Un DJ français travaillant à Londres les accompagne : Laurent Garnier. S’ensuivent alors des soirées qui font parler au-delà des frontières francophones. Dès 1995, le Rex Club prend un tournant résolument plus électro, la discothèque devient alors un club. 25 ans plus tard, le lieu ne cesse de faire les belles heures des nuits parisiennes.

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Chez Castel

Au 15, rue Princesse, en plein cœur du quartier de Saint-Germain-des-Prés, se trouve l’antre d’un haut lieu de l’histoire des nuits parisiennes créé en 1962. Dans les années 1960, Françoise Hardy est attablée au côté de Mick Jagger. Près d’eux, Serge Gainsbourg, une gitane à la main et un verre de Ricard dans l’autre… C’est le quotidien de cet endroit imaginé par Jean Castel, pour qui, amitié et générosité était des mantras. Dès l’ouverture, le Tout-Paris se précipite Chez Castel. Plus que pour le lieu, les gens venaient pour l'aura de son propriétaire. Il était l’âme de ce club mythique de la capitale.

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C'ETAIT LES DISCOTHÈQUES DE NOTRE JEUNESSE A PARIS DES ANNEES 60-70-80.

On découvre Paris, ses habitants, ses monuments, son climat et une nouvelle vie. 

on fréquentait le café Marivaux 
à Paris le temps jamais beau 
ce n'est pas de la pub 
on allait ensuite danser au tube 
au kilt, au club anglais 
et au club écossais ...

Que sont devenues les trois discothèques des années 60 et 70 à Paris, 

Le Club Écossais, 

Le Club Anglais, 

Le Kilt,

juste en face... Le Touquet.

Rue Jean Mermoz en partant du rond-point des Champs-Élysées à Paris 8ème.

Ce week-end du 15 août 2019 je l'ai passé à Paris.

En me promenant dans ce quartier je tombe sue la rue Jean Mermoz.

Des souvenirs passent dans ma tête, les beaux souvenirs de mes 20 ans.

Une façade... Plus rien... Tout a disparu !   Fermé en 1986.

Si toutefois vous passez à Paris arrêtez-vous devant cette façade 
au rond point des Champs-Elysées rue Jean Mermoz, alors pensez à nous tous qui avons traîné des samedis et des dimanches à fréquenter ces discothèques.