Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
24.02.2025
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que de beaux souvenirs,j'en ai la larmes aux yeux ...j'ai les mêmes souvenirs...me rci merci grandement.
b er
Par Anonyme, le 17.02.2025
salam ahlikum shalom aleikhem je suis de kasba tadla et un jour sur un site qui s’appelle dafina j’avais deman
Par Anonyme, le 16.02.2025
av omar ibn khattab
Par Anonyme, le 16.02.2025
le romeo bd sant germain paris 5
il y avait le sabot de bernard paris 6
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la tour de nes
Par Anonyme, le 15.02.2025
magnifique
Par Anonyme, le 15.02.2025
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Auschwitz III Monowitz
Histoire du camp
En 1941, IG Farben décide la construction d’une usine de production de « Buna » (caoutchouc synthétique) et d’essence synthétique non loin d’Oswiecim (à 8 km d’Auschwitz I). La population polonaise des villages environnants, particulièrement Monowitz est déplacée, et pour la construction de l’usine, les SS du Stammlager d’Auschwitz « louent » les détenus à l’entreprise et assurent la surveillance du chantier.
Le Reichsführer SS Heinrich Himmler visite le chantier de Monowitz-Buna en compagnie de Max Faust (premier à gauche). Faust, qui était un ingénieur IG Farben, était le chef des opérations de construction chez Monowitz-Buna.
Des milliers de détenus (10 000 en 1944, de tous les pays et majoritairement juifs) « logent » directement à Buna dans un camp bâti spécialement pour eux, Auschwitz III « Monowitz ». Plus de 50% des détenus meurent des suites du travail harassant, des conditions de vie et des mauvais traitements subits. Les malades et blessés au travail sont envoyés à Birkenau dans les chambres à gaz.
En novembre 1943, Buna devient indépendante et prend le nom de KZ Auschwitz III, et reçoit des détenus d’autres camps pour être employés dans les diverses entreprises du secteur. Du KZ Monowitz dépendent environ 40 camps extérieurs, groupant en tout 25 000 détenus.
L'évolution de la population concentrationnaire suit celle du camp : a part les quelques milliers de techniciens, les « travailleurs libres » allemands employés à la Buna, ou les « travailleurs volontaires » étrangers, et même les prisonniers de guerre anglais, dont le sort fut nettement différent, les conditions de vie et de travail sont effrayantes, comme dans tous les camps de concentration du Reich.
Les premiers Häftlinge sont des Polonais considérés comme dangereux pour la sécurité du Reich, suivis de prisonniers de guerre soviétiques, puis de détenus politiques de nationalités diverses condamnés au camp de concentration. Les Polonais constituent le groupe le plus nombreux devant les Ukrainiens et les Tchèques, jusqu'à l'été 1942 où convergent sur Birkenau les convois de Juifs de toutes nationalités : Monowitz alimente alors ses usines de la main d’œuvre juive sélectionnée sur le sinistre « Judenrampe »…
Un ancien détenu relate les conditions de travail dans les usines à Monowitz : « Le trajet du camp au lieu de travail était de 4 à 6km. De plus, il fallait rester debout durant une à deux heures pendant les appels du matin et du soir. Il est clair qu’on ne pouvait supporter ce régime pendant plus de trois à quatre mois ; au bout de cette période, les hommes tombaient d’inanition et d’épuisement. (...) Chaque jour on ramenait du chantier des morts ou des agonisants qui s’éteignaient peu de temps après ».
La rentabilité économique est au demeurant médiocre, si on en juge du moins par le bilan de l'usine Buna qui ne put produire le moindre mètre cube de caoutchouc synthétique avant d'être bombardée en août 1944. Les 18 et 26 décembre 1944, les alliés bombardent à nouveau Monowitz.
Les 19 et 20 janvier, 58.000 prisonniers venant principalement de Monowitz et des kommandos environnants sont évacués à pied vers les camps du Reich. Des milliers vont mourir en chemin. Les malades et faibles restent au camp. C’est là qu’ils sont libérés le 27 janvier par l’armée Rouge.
Le Reichsführer SS Heinrich Himmler converse avec Max Faust (portant le fedora) tout en regardant un plan de construction lors d’une visite du chantier de Monowitz-Buna. Faust, qui était un ingénieur IG Farben, était le chef des opérations de construction chez Monowitz-Buna.
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IG Farben
IG Farben est un consortium de plusieurs entreprises chimiques, dont AGFA, BASF, Bayer et Hoechst, qui s’enrichissent considérablement durant le seconde guerre. Elle produit, outre le caoutchouc synthétique (BUNA), de l’essence synthétique et du Zyklon B, et fait tester par les médecins SS divers « préparations » chimiques sur les détenus. Dans ses diverses entreprises disséminées dans tout le Reich, IG Farben emploie durant la guerre plus de 350.000 détenus, parmi lesquels des milliers trouveront la mort, condamnés au travail forcé dans des conditions inhumaines.
IG Farben possède également la maison « Degesh » qui produit le Zyklon B, employé pour le gazage des déportés. La firme a reçu pour la vente de ce gaz environ 300.000 marks. A Auschwitz seul furent utilisés environ 20 tonnes de Zyklon B.
Le consortium verse à la caisse du camp 4 marks pour une journée de spécialiste et 3 marks pour une journée de manoeuvre. Ainsi, pour 7 mois de travail des hommes et 9 mois de travail des femmes, l’administration du camp gagne plus de 12 millions de marks.
D’emblée la coopération entre IG-Farben et la SS est totale à Auschwitz. La compagnie fait siennes, dans son usine, les méthodes et la mentalité de la SS. Un jour de 1944, un groupe important de nouveaux détenus est accueilli par un discours où on leur dit qu’ils viennent d’arriver au camp de concentration de l’IG-Farben Industrie. Ils ne sont pas là pour vivre mais pour « périr dans le béton ». Ce discours de bienvenue fait référence, selon un survivant, à une pratique d’IG Farben consistant à jeter les cadavres des détenus dans des tranchées creusées pour les câbles et à les couler dans le ciment.
IG Farben est responsable du logement des prisonniers et de leur nourriture. Mais l’entreprise ne les traite pas mieux que les SS : dans un block logent 400 détenus au lieu de 162 ; la nourriture est très largement insuffisante, les soins inexistants. Dans l’entreprise, les détenus sont « tués » à la tâche, maltraités par les chefs d’équipe et les encadrants, certains même assassinés.
Environ 35.000 détenus passèrent par Buna ; 25.000 au moins y ont péri.
Camp de concentration Auschwitz III - IG Farben (Monowitz) en décembre 1944.