Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
02.12.2024
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bonjour, auriez vous des nouvelles d'esther de rothschild ? j'imagine qu'elle s'est mariée.
qu e de bons so
Par Shneour Zalman ZEN, le 29.11.2024
jean lapierre. salut. non ce n'est pas de notre famille mais un grand copain à mon frère charles benzaken...av
Par rol-benzaken, le 28.11.2024
bonjour roland,
le nom "benzaquen" me disait quelque chose. vérification faite dans mes souvenirs, j'étais e
Par LAPIERRE Jean, le 28.11.2024
je pense avoir autant de bons souvenirs du maroc de mon enfance et de mon adolescence,,e t votre nom résonne d
Par Anonyme, le 24.11.2024
bonsoir roland,
j'ai oublié de dire mon nom dans mon commentaire, c'est la première fois que j'ai découvert t
Par Anonyme, le 23.11.2024
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Clauberg Carl
Carl Clauberg, né en 1898 à Wuppertal, décédé en 1957, est un médecin nazi ayant mené des expériences sur les femmes des camps d'Auschwitz et Ravensbruck.
Carl Clauberg
Il naît à proximité d'Essen dans une famille modeste qui tire ses revenus du travail d'artisan du père. Pendant la Première Guerre mondiale, Clauberg sert dans un régiment d'infanterie de ligne. À son retour, il reprend ses études, passe brillamment son Abitur et entame sa médecine. Son cursus universitaire le conduit à Kiel, puis à Hambourg et enfin à Graz. C'est en 1925 qu'il devient docteur en médecine. Gynécologue et obstétricien, il occupe le poste de chef de service à la clinique de Kiel.
En 1933, il rejoint les rangs du parti national-socialiste, dont il devient un fervent militant. Ses efforts sont bientôt récompensés par l'attribution d'un grade dans la SS ainsi que par la remise du badge nazi en or, décoration réservée aux militants les plus méritants. En 1937, il devient professeur de gynécologie à la faculté de Königsberg. Il mène de nombreuses expériences médicales sur des animaux puis des humains, mettant notamment au point des traitements contre la stérilité féminine ainsi que le fameux "test de Clauberg". Certaines de ses découvertes sont encore utilisées de nos jours.
Parallèlement, il est chef de clinique dans les hôpitaux pour femmes de Knapp Page d'aide sur l'homonymie et de Sainte-Hedwige ce qui lui assure de confortables revenus. Sa notoriété prend encore plus d'ampleur avec la publication de plusieurs essais médicaux. Cette réussite nourrit une certaine arrogance. Lorsque la guerre éclate, il ne participe pas aux combats et poursuit ses recherches en Allemagne. En 1942, il est contacté par Heinrich Himmler qui s'intéresse à ses travaux et lui propose de mettre au point un sérum pour stériliser les femmes. Il accepte.
En décembre 1942, Il part pour le camp d'Auschwitz et s'installe dans le Bloc n° 10 surnommé Bloc "Clauberg". Très vite les tests commencent. Sans anesthésie, Clauberg et ses sbires (dont le docteur Johannes Goebel) injectent d'importantes quantités de produits toxiques, notamment des acides, dans l'utérus de ses cobayes. Les effets des traitements expérimentés sont particulièrement douloureux pour les sujets des expériences, principalement des femmes ayant été mères, tziganes ou juives, d'un âge situé entre 20 à 40 ans. La douleur causée par les divers composés introduits dans leurs corps sont souvent telles qu'elles meurent par arrêt cardiaque. Dans la majorité des cas, ces femmes finissent dans les chambres à gaz du camp de concentration.
Pour le docteur Clauberg, le coût humain n'existe pas, conformément à l'idéologie nazie. La déportation massive de certaines populations lui apporte régulièrement de nouveaux sujets pour ses expérimentations. Les pratiques de Clauberg et de son équipe impliquent régulièrement l'ablation des ovaires de ses sujets afin d'étudier les effets des acides.
Parallèlement, le professeur suit de près les travaux du Doktor Horst Schumann qui lui travaille sur la stérilisation grâce aux rayons X. Clauberg ne daigne pas utiliser les installations de son confrère. Au sein même du camp, Clauberg est peu apprécié par l'administration du camp et les autres médecins. Plusieurs témoins le décrivent comme vulgaire, sans scrupules, prétentieux et peu aimable. Au fil des mois et de ses expériences, il boit de plus en plus et se montre souvent violent[réf. nécessaire]. Il jouit d'une impunité presque totale, car il est apprécié par Himmler .
En juin 1943, malgré ses échecs et la mort d'environ 300 femmes, Clauberg fait un rapport élogieux de ses travaux auprès de Himmler, assurant qu'il est proche d'atteindre son but. En réalité, il en est très loin, ses sujets d'expérience survivant de plus en plus rarement à ses méthodes. À la fin de 1944, Il quitte le Bloc n°10, fuyant devant l'avance de l'Armée rouge. Lui et une partie de son équipe se replient sur le camp de Ravensbruck. Il y poursuit ses expériences, mais la progression des alliés le contraint à fuir à nouveau. Il est interpellé par les alliés le 8 juin 1945 dans le Schleswig-Holstein et est remis aux forces soviétiques. Il est jugé en 1948 en URSS et condamné à 25 années d'emprisonnement.
En 1955, le professeur Clauberg bénéficie des accords germano-soviétiques portant sur le rapatriement des prisonniers. Il rentre libre en RFA et s'installe à Kiel. Sans regret quant à ses expériences, il va jusqu'à souligner leur intérêt scientifique. Néanmoins, en novembre 1955, une association de juifs allemands dépose plainte contre lui. Arrêté par la police, il est arrêté pour être jugé. Malade, il est transféré dans un hôpital carcéral et décède en août 1957, quelques semaines avant de comparaître devant la justice allemande.