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MELANCHON

Publié le 21/04/2022 à 09:15 par papilacabane Tags : belle sur vie france photo

Législatives 2022 : Jean-Luc Mélenchon lance la bataille du « troisième tour »

Législatives 2022 : Jean-Luc Mélenchon lance la bataille du « troisième tour »

 

Photo d’un écran de télévision prise le soir du premier tour de l’élection présidentielle, le dimanche 10 avril. Barbara Neyman / Starface

 

Avec Jean-Luc Mélenchon, le « combat » n’est jamais terminé. Sans attendre que le deuxième tour de l’élection présidentielle soit joué, le chef de file de La France insoumise (LFI) se remet en selle afin de garder son électorat mobilisé en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. C’est la raison de son intervention sur BFMTV, mardi 19 avril, en forme d’appel au rassemblement : « Je demande aux Français de m’élire premier ministre. »

→ ANALYSE. Présidentielle 2022 : à gauche, Jean-Luc Mélenchon en maître du jeu

Bien que partisan d’un changement de cap dans son projet, prônant la convocation d’une constituante pour passer à une VIe République, Jean-Luc Mélenchon entend se servir des institutions actuelles pour imposer une cohabitation au futur vainqueur de la présidentielle. « Je demande(aux Français), pour m’élire premier ministre, d’élire une majorité de députés insoumis et Union populaire, a-t-il expliqué. Et j’appelle tous ceux qui veulent rejoindre L’Union populaire, c’est-à-dire l’essentiel de son programme, à se joindre à nous pour cette belle bataille. Il y a donc un troisième tour. »

« Ce n’est pas une coalition mais une reddition »

L’argument « m’élire premier ministre » est habile. Mais, selon la Constitution, le premier ministre n’est pas élu, il est nommé par le président de la République. La logique veut qu’il soit issu de la majorité élue à l’Assemblée nationale et la pratique qu’il soit membre du premier groupe politique. Arrivé troisième au premier tour de la présidentielle, avec 21,95 % des suffrages exprimés, soit plus de 7 millions de voix, Jean-Luc Mélenchon croit possible de pousser son avantage dans le bloc de gauche et d’entraîner « 11 millions, 12 millions, 13 millions » d’électeurs.

L’Insoumis parviendra-t-il à recomposer la gauche autour du label de L’Union populaire ? C’est une démarche « plébiscitaire » qui « vise à nier écologistes, communistes, radicaux, socialistes. Ce n’est pas une coalition mais une reddition », a jugé, agacé, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, sur Twitter.

→ LES FAITS. Législatives 2022 : à gauche, un dialogue sous tension

L’opération s’annonce compliquée, d’autant que LFIpose des conditions, vues parfois comme des « diktats » par ses partenaires. Elle propose à Europe Écologie-Les Verts (EELV), au Parti communiste (PCF) et au Nouveau parti anticapitaliste (NPA) de s’unir sur un « programme commun partagé », basé sur le projet L’Avenir en commun de LFI, et d’attribuer les circonscriptions au prorata des résultats du premier tour de la présidentielle. Une option qui avantage LFI. Il a aussi été demandé à Yannick Jadot et Fabien Roussel de « rendre des comptes » à propos de leurs attaques envers Jean-Luc Mélenchon : « C’est un préalable. »

Le PS marginalisé

Le PCF, le NPA et EELV acceptent malgré tout les discussions. Les écologistes suggèrent cependant une autre démarche : « une proportionnelle pondérée, lissée », tenant compte non seulement du résultat à la présidentielle, mais aussi de ceux « des scrutins intermédiaires », comme les européennes ou les régionales, où ils avaient obtenu de bons scores.

Quant au PS, il est marginalisé. Il n’y aura « pas de discussions » avec les socialistes, « et ce refus est définitif », a tranché la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, le jugeant trop critique contre Jean-Luc Mélenchon. Le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, s’était pourtant dit « prêt à engager un dialogue ». Un choix de rapprochement validé mardi 19 avril par le conseil national du PS. Mais dans la division, avec 160 membres pour et 75 contre, tandis que 10 se sont abstenus et 58 n’ont pas pris part au vote.

Le « vote utile », applicable aux législatives ?

Si Jean-Luc Mélenchon parvient à sceller des accords électoraux, il n’est pas assuré de trouver le succès pour autant. Les législatives totalisent 577 élections, chacune ayant ses particularismes. Certes, le candidat de L’Union populaire est arrivé en tête dans 105 circonscriptions. Il pourrait donc prétendre remporter des sièges de députés dans ses zones de force : Paris et la nouvelle « ceinture rouge » en banlieue, Toulouse, Montpellier, Marseille ou Lyon, mais aussi dans les départements de l’Ariège, de l’Ardèche, de la Drôme ou de la Savoie.

Mais le « vote utile » qui a opéré en sa faveur au premier tour de la présidentielle sera-t-il dupliqué et amplifié aux législatives ? En 2017, ce n’est pas parce que Jean-Luc Mélenchon avait recueilli plus de 7 millions de voix à la présidentielle que LFI avait obtenu un nombre important de députés : seulement 17. Enfin, LFI, qui a enregistré un échec aux européennes et fait l’impasse sur les municipales et régionales, pourrait se heurter à la résistance des partis traditionnels, PS et PCF, qui conservent une forte implantation locale.

→ RETROUVEZ dimanche à 20 heures les résultats du 2nd tour de l’élection présidentielle 2022 commune par commune

→ VIDÉO. Présidentielle, ils racontent leur campagne : rebondir après la campagne

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De la présidentielle aux législatives

À l’élection présidentielle, les deux candidats arrivés en tête au premier tour sont qualifiés pour le second. Objectif : que le président de la République soit élu avec plus de la moitié des suffrages exprimés.

Aux élections législatives, en revanche, la qualification est fonction, dans chacune des 577 circonscriptions, d’un seuil de 12,5 % des inscrits. Ce qui signifie, d’une part, qu’il peut y avoir plus de deux candidats qualifiés. Et, d’autre part, que plus l’abstention est forte, plus ce seuil est difficile à atteindre. Si un seul candidat l’atteint, voire aucun, le second tour oppose alors les deux prétendants arrivés en tête au premier.

Les résultats du premier tour des législatives déterminent en outre l’accès au financement public pour les partis politiques, qui doivent obtenir plus de 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions.

De la présidentielle aux législatives

Les deux candidats arrivés en tête au premier tour de l’élection présidentielle sont qualifiés pour le second. Objectif : que le président de la République soit élu avec plus de la moitié des suffrages exprimés.

Aux élections législatives, la qualification est fonction, dans chacune des 577 circonscriptions, d’un seuil de 12,5 % des inscrits. Ainsi, d’une part, il peut y avoir plus de deux candidats qualifiés. Et, d’autre part, plus l’abstention est forte, plus ce seuil est difficile à atteindre. Si un seul candidat l’atteint, voire aucun, le second tour oppose les deux prétendants arrivés en tête au premier.

Les résultats du premier tour des législatives déterminent en outre l’accès au financement public pour les partis politiques, qui doivent obtenir plus de 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions.