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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
03.12.2024
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Combien y aura-t-il de touristes en Monde/Europe/grece-actualite-info" target="_self">Grècecette année ? En ce début de printemps, tout le secteur touristique, qui pèse 20 % du PIB, espère retrouver le niveau d’avant la crise sanitaire. Les premiers signaux sont encourageants : dans la presse spécialisée, les voyagistes observent que la Grèce est de nouveau la destination phare des vacanciers pour ce « printemps-été ».
Autre signe favorable pour ce pays secoué par une violente crise financière et économique entre 2009 et 2018 qui lui a fait perdre 25 % de sa richesse : Athènes a annoncé cette semaine le remboursement de la totalité de sa dette au FMI d’ici à fin avril (soit un solde de 1,850 milliard d’euros, NDLR), avec deux ans d’avance sur le calendrier. Le pays, qui a reçu quelque 260 milliards d’euros de prêts pendant la crise, a-t-il enfin sorti la tête de l’eau ? « Ce remboursement anticipé est un bon signal, analyse Guillaume Derrien, économiste chez BNP Paribas. Et c’est aussi le signe que l’économie grecque s’est bien remise duCovid », poursuit-il en précisant que le chômage poursuit sa décrue, à 12,8 % en février 2022.
« Les autorités grecques ont réussi ces dernières années à mettre 40 milliards d’euros de côté, et ce malgré les aides publiques aux ménages et aux entreprises distribuées pendant le Covid. Elles ont notamment amélioré la collecte de l’impôt et mené des politiques budgétaires prudentes », confirme Christopher Dembik, chez Saxo Bank. De grands investisseurs étrangers ont commencé à revenir, en particulier dans le secteur agricole et des infrastructures. Quant aux agences de notation, elles ont toutes révisé à la hausse leurs perspectives ces derniers mois. « Le secteur bancaire reste encore fragilisé mais s’est beaucoup assaini, et les prêts non performants (risquant de ne pas être remboursés) ont diminué, poursuit Guillaume Derrien. Le pays a su profiter des taux bas en Europe pour réduire le poids de sa dette. »
Pour Christopher Dembik, « Athènes est plutôt bien armée pour faire face aux difficultés économiques à venir ». Et des difficultés, il n’en manque pas sur la voie de la convalescence de ce pays, dont la richesse reste inférieure à son niveau d’avant-crise. « C’est un peu le mythe de Sisyphe, résume Christopher Dembik. À chaque fois que les résultats s’améliorent, un nouveau choc vient interférer », de l’accueil des migrants depuis 2015, aux incendies…
Fin février, plusieurs milliers de personnes ont protesté à l’appel des syndicats dans la capitale hellène, contre une flambée du coût de la vie. L’indice des prix à la consommation a bondi de 7,2 % sur un an en février 2022 d’après Elsat, l’institut grec des statistiques. Le ministre des finances a reconnu à cette occasion que « le nouvel environnement mondial est imprégné d’une forte incertitude », risquant de ronger le budget des ménages.
Et de promettre « des aides aux plus vulnérables » et la hausse du salaire minimum, actuellement à 650 € par mois. La Grèce arrive juste derrière la Bulgarie et la Roumanie sur le risque d’exclusion sociale, avec plus du quart de sa population (28,9 %) en risque de pauvreté. « Plus de 44 % des foyers disent avoir des difficultés à payer leur loyer ou leurs prêts immobiliers », tandis que « 16 % ne disposent pas de chauffage adéquat », selon le réseau grec de lutte contre la pauvreté.
Pourtant, l’année 2021 s’était achevée sur des perspectives prometteuses avec une croissance supérieure à 8 % et une prévision pour 2022 à 5 %. La guerre en Ukraine, dernier choc en date, peut-elle lourdement plomber Athènes ? « La Grèce risque de pâtir de la méfiance que commence à susciter l’Europe, pointe Christopher Dembik. Notre continent est en effet perçu, par les financiers extra-européens, comme le plus exposé à la guerre en Ukraine, en raison de notre forte dépendance aux gaz et pétrole russes. » Le taux à dix ans auquel la Grèce emprunte est passé de 0,9 % en septembre 2021 à 2,5 % aujourd’hui (il était monté jusqu’à 40 % au plus fort de la crise).
De son côté, la Commission européenne va sans doute réduire sa prévision de croissance pour 2022. « Mais Athènes peut compter sur le soutien de la BCE, qui réinvestit dans les obligations grecques qu’elle détient, plutôt que de s’en défaire, explique Guillaume Derrien. Elle profitera aussi des fonds européens et du plan de relance de l’UE, soit 40 milliards d’euros en tout. Au-delà des obstacles de court terme, il y a des raisons de rester optimistes sur un horizon plus lointain. »