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MELANCHON

Publié le 14/01/2022 à 10:54 par papilacabane Tags : course sur mer base france fond obstacles
Jean-Luc Mélenchon, un dernier combat au goût de revanche Le candidat de « L’Union populaire » se présente pour la troisième et dernière fois à l’élection présidentielle. Son opposition à une primaire, sa stratégie en solitaire et son discours clivant contribuent à rendre impossible le rassemblement des gauches.

Lecture en 2 min.

Jean-Luc Mélenchon, un dernier combat au goût de revanche

 

Jean-Luc Mélenchon, le 17 novembre 2021. Crédit : Thomas Coex/AFP

 

Avec deux campagnes présidentielles déjà au compteur, Jean-Luc Mélenchonapparaît, à gauche, comme le candidat le plus expérimenté. En 2017, face à Benoît Hamon, socialiste frondeur portant un projet écologiste, « Mélenchon avait pris le drapeau de la clarté », se souvient un chef de parti. Cinq ans après, dans le décor en miettes de la gauche, il apparaît encore comme le plus constant. Son discours est toujours radical et son programme inchangé, basé sur une volonté de « rupture » avec le système néolibéral, mais enrichi d’une « planification écologique » pour affronter la crise climatique.

Malgré des passages à vide – critiques et départs internes, dossiers judiciaires, résultats mitigés aux élections locales –, Jean-Luc Mélenchon continue à vouloir s’emparer du leadership à gauche. « On va à fond et on accélère », s’amuse son directeur de campagne Manuel Bompard, avant un meeting à Nantes, le 16 janvier, présenté comme « immersif et olfactif » pour se projeter dans « les nouvelles frontières de l’humanité » : la mer, l’espace ou le numérique. Le chef de file des Insoumisest dans son élément avec ces réunions publiques, de plus en plus innovantes, recourant aux hologrammes et à la réalité augmentée.

L’organisation de ces meetings d’ampleur, comme l’omniprésence sur les réseaux sociaux – le candidat a dépassé le million d’abonnés sur TikTok – servent une stratégie de « mobilisation ». Un maître-mot pour l’ancien socialiste qui veut convaincre les abstentionnistes et les classes populaires. Le changement de marque, de « La France insoumise » à « L’Union populaire », signifie cette volonté d’élargir sa base. Mais l’émergence d’un « pôle populaire »rencontre des obstacles. À commencer par le refus des communistes de le soutenir, comme en 2012 et 2017, et leur choix d’un candidat autonome, Fabien Roussel. Le secrétaire national du PCF contraint son « camarade » à une quête plus difficile des parrainages requis pour se présenter, le privant des signatures d’élus communistes.

Dans sa course en solitaire, rejetant de longue date l’idée d’une primaire, Jean-Luc Mélenchon espère bénéficier à la fois d’un seuil de qualification plus bas pour le second tour, du fait de la multiplication des candidatures à droite, et d’un vote utile à gauche. Or, l’espace politique du bloc de gauche est très réduit, entre 23 et 26 % des intentions de vote, et son électorat faiblement mobilisé. Autre frein : « La fracture est nette entre l’espace mélenchoniste et celui du reste de la gauche. Les déçus d’Anne Hidalgo et de Yannick Jadot ont davantage tendance à se reporter sur Emmanuel Macron que sur lui, relève Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès.Plutôt que d’espérer des transferts électoraux, Jean-Luc Mélenchon a raison de miser sur les abstentionnistes car quatre Français sur dix ne seraient toujours pas certains d’aller voter. » En focalisant l’attention sur la question sociale, dans les prochaines semaines, le candidat « insoumis » veut convaincre « les fâchés mais pas ” fachos ” ». C’était déjà son objectif en 2012.