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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 11.02.2025
10790 articles


SYRIE

Publié le 06/02/2025 à 12:08 par papilacabane Tags : image sur vie place photo homme enfants mort centre

Après la chute d’Assad, le douloureux réveil des chrétiens de Syrie
Ibtessam Mansourian, épouse de Sleimane Khamis, allume des cierges pour son mari, porté disparu depuis 2013.

Maya Khamis feuillette l’album photo du baptême de son petit-fils, et son regard se pose sur le visage d’un homme massif au visage carré, décontracté dans un polo à rayures vert. Elle a à peine le temps d’extraire le cliché de la pochette plastique que des larmes lui montent aux yeux. « Il n’est pas beau, mon fils Sleimane ? Regarde comme il est beau. Cela fait 11 ans qu’on l’attend, 11 ans »,sanglote la vieille dame, avant de se reprendre. « C’est l’État syrien qui a kidnappé mon fils, j’en suis sûre, qu’on me tue si je mens ! », assène-t-elle, dans un geste de défi. « Nous ne comprenons toujours pas », poursuit son mari, Khalil, assis à ses côtés.

« De la poudre aux yeux »

Depuis le 9 novembre 2013, à 18 h 30, la vie de la famille est suspendue au sort de Sleimane, ni vivant ni mort, disparu, « évaporé comme du sel dans de l’eau ».Il a été vu la dernière fois en plein centre de Damas, place des Omeyyades, en train de discuter avec un agent de sécurité. Chauffeur de taxi, il était venu chercher un ami soldat pour le ramener à Jdeidet Artouz, une localité située au sud de Damas, où vivent les Khamis, mais n’est jamais arrivé au rendez-vous.

Aux côtés de ses trois enfants, Ibtessam Mansourian, l’épouse de Sleimane Khamis, présente la dernière photo qu’elle a de son mari.

• ABD ALMAJED AL-KARH POUR LA VIE

« Les militaires l’ont arrêté pour prendre sa voiture, une Kia Rio toute neuve, qui coûtait très cher comme tous les véhicules importés en Syrie », suppose Philippe, le frère de Sleimane, assis près du poêle à mazout, autour duquel toute la famille s’est réunie. « Qu’il soit chrétien ne l’a pas protégé face à ce régime mafieux, assure-t-il. Bachar el-Assad n’a cessé de répéte