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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
01.02.2025
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Un étonnant vent de changement souffle sur le Liban. Dans la foulée de l’élection du président Joseph Aoun le 9 janvier, le juge et président de la Cour internationale de Justice (CIJ) Nawaf Salam a été nommé premier ministre à l’issue de consultations parlementaires contraignantes programmées lundi 13 janvier. Dès 8 h 30 du matin, les députés libanais se sont succédé au palais présidentiel pour annoncer le nom de leur candidat à la présidence du conseil.
Au fil des heures, le nom de Nawaf Salam s’est confirmé, avec 84 voix contre 9 accordées au chef du gouvernement sortant Najib Mikati et 35 votes blancs, malgré les pronostics qui annonçaient sa probable reconduction la veille encore. Sa candidature a été soutenue par des forces politiques opposées au mouvement chiite Hezbollah, sorti très affaibli de sa dernière guerre contre Israël.
À l’exception du Hezbollah et de son allié Amal, les députés ont donc semblé entendre la promesse de Joseph Aound’entrer dans « une nouvelle ère » pour le Liban. Si les députés se sont défendus de toute interférence étrangère dans leur choix, le journal Al-Akhbar, proche du Hezbollah, estimait lundi que la nomination de Nawaf Salam serait un « coup d’État complet des États-Unis ».
Le nom de ce juriste et diplomate chevronné de 71 ans issu d’une grande famille de la bourgeoisie sunnite beyrouthine, circule pour la présidence du Conseil (réservée aux sunnites selon la répartition confessionnelle en vigueur) depuis le mouvement de contestation qui avait émergé dans le pays à l’automne 2019 contre la corruption et l’incurie de la classe politique. Quelques centaines de personnes se sont d’ailleurs rassemblées lundi soir au pied du Monde/Liban-lheure-bilan-acteurs-revolution-2020-10-17-1201119964" target="_self">« Poing de la révolution »qui avait été érigé à l’époque sur la place des Martyrs, pour célébrer sa nomination, drapeaux libanais à la main.
L’attente des bailleurs internationauxChez les Salam, la politique est une histoire de famille qui jalonne celle du Liban. Son grand-père Sélim Salam a été député sous l’empire ottoman en 1912, son oncle Saëb Salam, premier ministre à quatre reprises entre 1952 et 1973, est aussi considéré comme l’un des pères de l’indépendance du Liban, son cousin, Tammam Salam a dirigé le gouvernement entre 2014 et 2016.
Nawaf Salam a jusqu’à présent consacré l’essentiel de sa carrière au droit et à la diplomatie. Il a notamment occupé la fonction d’ambassadeur du Liban aux Nations unies de 2007 à 2017, où il s’était mobilisé pour appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui avait mis fin à la guerre de juillet 2006 entre le Hezbollah et Israël, ainsi que la résolution 1757 qui avait permis la création du Tribunal spécial pour le Liban chargé de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri.
Le nouveau chef du gouvernement, qui doit arriver mardi matin en provenance de La Haye, devra relever des défis majeurs comme le chantier des réformes réclamées par les bailleurs internationaux pour mettre fin à la crise économique et la reconstruction post-guerre. La formation de son gouvernement, qui fait généralement l’objet de tractations épineuses entre les partis, s’annonce compliquée. Mohamad Raad, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, a marqué son mécontentement au sortir du palais présidentiel, en revendiquant d’ores et déjà le droit d’exiger un « gouvernement conforme au pacte national », une règle non écrite qui stipule que toutes les communautés doivent être représentées au sein du cabinet. S’il surmonte cette gageure, Nawaf Salam disposera d’un mandat relativement court jusqu’aux législatives de 2026 pour insuffler un vent de réformes dans le pays.