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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
17.02.2025
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Son regard chocolat et facétieux a inondé les médias et réseaux sociaux israéliens ce lundi 21 octobre. La photo du visage juvénile de Shirel Golan accompagnait l’annonce de sa mort. Cette jeune rescapée du Festival Nova s’est suicidée dimanche 20 octobre, le jour de son 22e anniversaire.
La jeune femme souffrait d’un syndrome de stress post-traumatique. Sa famille dénonce le manque de prise en charge par l’État : « Ma sœur a été tuée deux fois par l’État d’Israël, accuse son frère, Eyal Golan, dans un post sur Facebook. Elle a été assassinée mentalement le 7 octobre 2023, et physiquement le 20 octobre 2024. Si les survivants de Nova obtenaient 5 % du soutien que reçoivent les familles des otages, nous ne serions pas dans cette situation. »
« L’âme crie, le cœur parle »Shirel Golan a été sauvée de l’attaque du Festival Nova par le sergent Ramon Salman Al Huzail, un policier bédouin chargé de sécuriser le lieu, qui l’a fait monter avec quatre autres personnes dans sa voiture. Le reste de leur groupe a grimpé dans une jeep, qui a pris la tête du petit convoi. « On a loupé l’intersection. La voiture devant nous a tourné à gauche, nous avons continué tout droit. Ils se sont fait piéger par le Hamas alors que nous sommes arrivés sans encombre à Kfar Maimon », raconte-t-il dans un documentaire. Beaucoup de survivants se sentent coupables d’être restés en vie.
Le 13 août dernier, la jeune femme a fait part de son mal-être sur Facebook en partageant une publication qui disait : « L’âme crie, le cœur parle. » En réponse au message, elle a écrit le mot désert, suivi d’un émoji cactus. Les membres de sa famille ont raconté à la chaîne 12 du câble israélien que l’état mental de Shirel s’était dégradé au cours de l’année, sans recevoir d’autre aide que celle de la communauté Nova.
Celle-ci regroupe et s’occupe de la grande famille des 3 600 rescapés et certains proches d’otages. « Ma mère a dû prendre sa retraite anticipée pour être aux côtés de Shirel », détaille Eyal Golan face à la caméra avant de promettre : « Son histoire sera un tournant. Il n’est pas possible qu’un autre survivant de Nova mette fin à ses jours. »
Un enjeu de santé publiqueUn mois après le 7 octobre, le représentant du ministère de la justice, Daniel Raz, avait déclaré à la presse qu’au moins 10 survivants du festival avaient été hospitalisés de force dans des établissements psychiatriques. La question du traumatisme de ces survivants est devenue un enjeu de santé publique.
D’autant que des fausses informations sont venues parasiter le débat. Un rescapé a affirmé en avril dernier que 50 festivaliers s’étaient suicidés depuis le massacre. Un chiffre réfuté par le ministère de la santé, qui a affirmé ne pas connaître les données relatives au sujet.
« Le décès de Shirel met en lumière les conséquences tragiques des lacunes du système de santé mentale israélien. Les survivants de traumatismes comme elle sont souvent confrontés à de longues listes d’attente pour une thérapie ou des soins psychiatriques, dénonce Stuart Katz, docteur en psychologie qui fait un travail de plaidoyer en faveur de la santé mentale, sur Facebook. Nous ne pouvons pas attendre que le gouvernement règle tout. Il est urgent d’agir au niveau local. »