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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
980 articles
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
a t on un contact de cette personne ?
merci
Par Anonyme, le 16.08.2023
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Ambernac (27 juillet 1944)
Cette commune de Charente fut le théâtre d’un combat entre une colonne allemande et des détachements du maquis Foch (Armée secrète) et des FTP de Chabanais. Les résistants perdirent quatre hommes et les Allemands massacrèrent cinq civils.
Jusqu’au 19 août 1944, avant que l’ordre de repli ait été donné aux forces allemandes et collaborationnistes du sud-ouest, l’initiative appartenait encore à ces dernières.
En application des instructions de Sperrle de lutte contre "les bandes" (février 1944), des colonnes de répression exerçaient des représailles et cherchaient le contact avec les maquis qui se renforçaient considérablement avec l’afflux de volontaires et les parachutages d’armes, principalement dans l’est du département, adossés aux puissants maquis de Haute-Vienne et Dordogne qui allaient participer aux combats et à la libération de la Charente.
C’est ainsi que du 26 juillet au 2 août une colonne sillonna le Confolentais et le Ruffécois. Elle était composée d’environ 700 soldats de la 608e division de la Wehrmacht, une unité temporaire de répression renforcée par des supplétifs nord-africains et des miliciens, parmi lesquels le chef milicien de Confolens, Sauvanet, qui fut l’un des guides de la colonne. Elle quitta Ruffec le 27 juillet. Des combats eurent lieu à Ambernac, Confolens, Chirac, Exideuil, Chabannais et Pleuville.
Dans la nuit du 25 au 26 juillet 1944, les résistants du maquis Foch de Maurice Gary prirent position autour du bourg d’Ambernac vers lequel se dirigeait la colonne allemande partie de Champagne-Mouton.
Le 27 au matin, les maquisards ouvrirent le feu sur un détachement de soldats à bicyclette franchissant le pont sur la Charente et les obligèrent à se replier.
Au village de L’Allemandie, deux FFI furent tués, Jean Gary, fils du résistant Maurice Gary, et René Beaulieu (ce dernier décéda de ses blessures à Confolens).
A l’ouest d’Ambérac, les Allemands pillèrent et incendièrent des fermes et massacrèrent cinq civils.
L’ennemi se renforçant, les résistants du maquis Foch évacuèrent Ambérac vers l’est en attendant des renforts du maquis Bir Hacheim et des FTP de Chabanais.
Vers 15h, avec le soutien de deux sections FTP arrivées en camion, les maquisards contre-attaquèrent, mais huit résistants furent tués ou blessés par des tirs de mitrailleuses.
Au passage du pont sur le Brailloux, une mitrailleuse allemande en batterie dans le clocher, interdit toute montée vers le bourg. Jean Léonard et Jean Berthomieu furent tués, six autres Francs-Tireurs et partisans (FTP) furent blessés, dont le capitaine Marc.
En fin de journée les Allemands se replièrent vers l’ouest, leur objectif, semble-t-il, étant de sécuriser la N 10 en contenant les maquis et non poursuivre l’action jusqu’à leur destruction.
Au total, quatre maquisards furent tués au combat et cinq civils massacrés.
Résistants
René Beaulieu
Né le 9 mai 1924 à Confolens (Charente), blessé mortellement le 27 juillet 1944 à Ambernac (Charente), décédé à Confolens ; résistant AS-FFI.
René Beaulieu, du maquis Foch (AS) fut mortellement blessé lors d’un combat contre un détachement allemand sur la commune d’Ambernac (Charente),dans la matinée au village de L’Alamandie, avec Jean Gary,fils du résistant Maurice Gary.
Transporté à l’hôpital de Confolens, il succomba le jour même à ses blessures.
Il obtint la mention « Mort pour la France. » Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Confolens.
BERTHOMIEU Jean
Mort en action le 27 juillet 1944 à Ambernac (Charente) ; résistant, maquisard FTP.
Jean Berthomieu participa au combat d’Ambernac, arrivant dans l’après-midi en renfort avec les maquisards FTP de Chabanais.
Il fut mortellement touché au passage du pont sur le Brailloux, fauché par une mitrailleuse allemande en batterie dans le clocher.
Jean Léonard et Jean Berthomieu furent tués sur place, six autres Francs-Tireurs et partisans (FTP) furent blessés, dont le capitaine Marc.
GARY Jean, Hippolyte, Louis
Né le 7 mai 1925 à Saint-Sébastien (Creuse), mort en action le 27 juillet 1944 à Ambernac (Charente) ; résistant, maquis Foch AS.
Jean Gary était le fils de Maurice, Hippolyte Gary (1898 – 1973), employé à la Compagnie des Chemins de fer d’Orléans à la gare de Saint-Sébastien (Creuse) et de Marie, Louise, Odette Patijaud.
Ses parents s’étaient mariés à Saint-Sébastien, dont sa mère était originaire, le 2 juillet 1921. La famille partit plus tard s’installer à Confolens où Maurice Gary était en 1940 chef de gare de la SNCF.
Ce dernier participa dès l’été 40 à des actions de résistance : récupérant des armes en gare de Confolens, il les mit en caisse et les enterra sur le site de la gare. Il fut l’un des animateurs, sous le pseudonyme de « Fougère », d’un groupe de résistants confolentais, recevant et diffusant la presse clandestine venue de Limoges.
Après le débarquement du 6 juin 1944, les groupes locaux de résistance s’unirent et constituèrent en se rattachant à l’AS, un maquis qui prit le nom de « Foch ». Maurice Gary, devenu colonel Gary, en fut l’un des chefs et son fils Jean Gary, alors âgé de 19 ans, intégra ce maquis sous les ordres de son père.
Le 27 juillet 1944, un affrontement eut lieu entre le maquis Foch et une colonne allemande de répression des maquis, à Ambernac (Charente), au sud de Confolens sur la route menant d’Angoulême à Confolens. Dans le combat qui dura toute la journée et contraignit le maquis Foch au repli, Jean Gary et René Beaulieu, furent tués dès le matin.
Leurs corps ne furent relevés que le soir après le départ des troupes allemandes. Jean Gary fut transporté à Confolens où il était domicilié et l’acte de décès fut enregistré dans cette ville.
Il obtint la mention Mort pour la France.
Son nom est inscrit sur les monuments aux Morts de Confolens et de Saint-Sébastien (Creuse). Il figure également sur le mémorial de la Résistance creusoise à Guéret.
Une place de Saint-Sébastien porte les noms de Jean et Maurice Gary.
LÉONARD Jean
Né le 29 décembre 1924 à Matha (Charente-Maritime), mort en action le 27 juillet 1944 à Ambernac (Charente) ; résistant FTP.
Fils de Pierre Léonard et de Emma Henriette Pineau son épouse, domiciliés en 1944 à Neuvicq-le-Château (Charente-Maritime), Jean Léonard avait rejoint le maquis.
Il trouva la mort lors d’un important combat à Ambernac le 27 juillet 1944 entre une colonne allemande et des maquisards AS du maquis Foch renforcés l’après-midi par des FTP de Chabanais (groupe Bernard) dont faisait partie Jean Léonard.
Vers 15h, avec le soutien de deux sections FTP arrivées en camion, les maquisards contre-attaquèrent, mais huit résistants furent tués ou blessés par des tirs de mitrailleuses. Au passage du pont sur le Brailloux, une mitrailleuse allemande en batterie dans le clocher, interdisait toute montée vers le bourg. Jean Léonard et Jean Berthomieu furent tués sur place, six autres Francs-Tireurs et partisans (FTP) furent blessés.
Jean Léonard, dont l’acte de décès est certifié par le lieutenant-colonel Bernard Le Lay dit Bernard (1911-1975), chef du maquis homonyme, obtint la mention Mort pour la France. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Neuvicq-le-Château.
Civils
Caillet Jean
Massacré le 27 juillet 1944 à Ambernac ; victime civile.
Jean Caillet fut massacré en représailles par les Allemands, en milieu de journée, lors du combat qui se déroula à Ambernac le 27 juillet 1944 entre une colonne allemande et des maquisards AS du maquis Foch renforcés l’après-midi par des FTP de Chabanais.
Son nom est inscrit sur le monument aux Morts d’Ambernac, mais il n’y a pas d’acte de décès à ce nom dans l’état civil communal. A-t-il été transporté blessé dans une commune voisine ?
DEBSKI François
Né le 26 mars 1900 en Pologne, massacré le 27 juillet 1944 à Ambernac (Charente) ; victime civile.
La famille Debski avait émigrée en France dans années 1930. François Debski était veuf de Marya Fbrezel et père d’un garçon de 15 ans prénommé Stanislas. Probablement ouvrier agricole, il était domicilié à Ambernac au lieu-dit Les Champs, à l’ouest de la commune.
Le père et le fils furent massacrés en représailles par les Allemands, en milieu de journée, lors du combat qui se déroula à Ambernac le 27 juillet 1944 entre une colonne allemande et des maquisards AS du maquis Foch renforcés l’après-midi par des FTP de Chabanais.
François Debski (parfois écrit par erreur Debesky) et son fils, qui sont inscrits sur le monument aux Morts d’Ambernac, obtinrent dans un premier temps la mention Mort pour la France, décision annulée par courrier du ministère des Anciens Combattants en date du 9 mai 1949 et jugement du tribunal civil de Confolens le 3 juin 1949, sans que l’on connaisse les attendus de cette radiation.
DEBSKI Stanislas
Né le 3 mai 1929 en Pologne, massacré le 27 juillet 1944 à Ambernac (Charente) ; victime civile.
La famille Debski avait émigrée en France dans années 1930. François, son père, probablement ouvrier agricole, était veuf de Marya Fbrezel. Ils étaient domiciliés à Ambernac au lieu-dit Les Champs, à l’ouest de la commune.
Le père et le fils furent massacrés en représailles par les Allemands, en milieu de journée, lors du combat qui se déroula à Ambernac le 27 juillet 1944 entre une colonne allemande et des maquisards AS du maquis Foch renforcés l’après-midi par des FTP de Chabanais.
Stanislas Debski (parfois écrit par erreur Debesky) et son père, qui sont inscrits sur le monument aux Morts d’Ambernac, obtinrent dans un premier temps la mention Mort pour la France, décision annulée par courrier du ministère des Anciens Combattants en date du 9 mai 1949 et jugement du tribunal civil de Confolens le 3 juin 1949, sans que l’on connaisse les attendus de cette radiation.
DEMONT Henri
Né le 24 septembre 1882 à Ambernac (Charente), massacré le 27 juillet 1944 à Ambernac ; victime civile.
Fils de Louis Demont, alors âgé de 36 ans et de Anne Merchadier, âgée de 28 ans, une famille de cultivateurs domiciliés à Ambernac, au lieu-dit Chez Moreau, Henri Demont épousa Marie Eugénie Soumagne à Ambernac le 27 septembre 1912. En 1913 naquit un fils prénommé Henri, domicilié au bourg d’Ambernac en 1944.
Henri Demont, de la classe 1902, dut être mobilisé en 1914, mais le registre matricule du bureau de recrutement correspondant (Magnac-Laval, Haute-Vienne),
Il fut massacré en représailles par les Allemands, en milieu de journée, lors du combat qui se déroula à Ambernac le 27 juillet 1944 entre une colonne allemande et des maquisards AS du maquis Foch renforcés l’après-midi par des FTP de Chabanais.
Henri Demont obtint la mention Mort pour la France. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts d’Ambernac.
Henri Quéret
Né le 10 novembre 1906 à Bujaleuf (Haute-Vienne), massacré le 27 juillet 1944 à Ambernac (Charente) ; victime civile.
Henri Quéret était le fils de Joseph Quéret alors âgé de 26 ans, sabotier, et de son épouse Anne Delaunet, âgée de 19 ans, sans profession, domiciliés à Bujaleuf.
A l’instar de nombreux Limousins il vint s’établir dans la région parisienne. Le 31 décembre 1930, à Noisy-le-Sec (Seine, Seine-Saint-Denis), il épousa Lucie Gabrielle Chamberlan. Il se remaria à une date inconnue avec Marie Lacourly.
Durant l’Occupation il se réfugia à Ambernac. Il fut massacré en représailles par les Allemands, en milieu de journée, lors du combat qui se déroula à Ambernac le 27 juillet 1944 entre une colonne allemande et des maquisards AS du maquis Foch renforcés l’après-midi par des FTP de Chabanais.
Il obtint la mention Mort pour la France.
Son nom est inscrit sur le monument aux Morts d’Ambernac.