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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
980 articles
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
a t on un contact de cette personne ?
merci
Par Anonyme, le 16.08.2023
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Maurice Hautefaye 1900-1989
Robert Marx est né à Paris en 1920. Il prend Robert Marcy comme nom de scène et commence une carrière de comédien au théâtre de l’Atelier en 1939 chez Charles Dullin.
En 1940, comme de nombreux Français, il se réfugie dans le sud de la France.
À l’automne 1940, Robert Marcy est heureux de trouver un travail dans la troupe de la Radio Diffusion Nationale repliée à Marseille. Sa joie ne fût que de courte durée. Avant même d’entrer dans les studios, le directeur le convoque pour lui signifier son licenciement en application des lois de Vichy, acteur étant un des nombreux métiers interdits aux Juifs.
Néanmoins,Robert Marcy rejoint les troupes locales du midi « la Comédie en Provence » et le « Rideau Gris ».
Courant 1942, une hépatite le tient éloigné des planches au moment où les acteurs Juifs de ces deux petites troupes, sont arrêtés et déportés fin 1942.
À partir de cette période, Robert Marcy vit caché.
Ses parents, aidés par Hélène et sa mère, Jeanne Duc, lui procurent de nouveaux papiers d’identité : il rajeuni de plusieurs années et devient Robert Morand. C’est sous ce nom qu’il fait la connaissance de Maurice Hautefaye, négociant en vins et produits alimentaires à Bordeaux qui l’accueille jusqu’à la Libération. Durant toute cette période, Robertest logé et nourri et également libre de circuler à sa guise dans la maison.
Eduardo Propper de Callejón 1895-1972
Eduardo Propper de Callejón est le fils de Max Propper, un Juif de Bohême, et de Juana Callejón, une Catholique espagnole. Ils éduquèrent Eduardo et ses frères dans la religion catholique.
Eduardo Propper de Callejón commence sa carrière au ministère des Affaires étrangères espagnoles à la fin de la Première Guerre mondiale. Il est affecté à Bruxelles et à Vienne où il rencontre sa futur épouse Hélène Robert Fould-Springer, dite "Bubbles". Ils se marient le 28 décembre 1929 à Asnières-sur-Oise. Ils auront deux enfants, Felipe, né en 1931, et Héléna, née en 1935. Mondaine et peintre, elle est issue d'une célèbre famille juive franco-autrichienne. Elle est la fille du banquier Eugène Fould (cousin d'Achille Fould) et de la baronne autrichienne Marie-Cécile von Springer (fille de l'industriel Gustav von Springer). Ce couple avait acquis en 1926 de la famille Goüin le Palais abbatial de Royaumont et des terres avoisinantes.
Sa jeune sœur Liliane (1916—2003), épousera le baron Élie de Rothschild en 1941.
Hélène Propper de Callejón se convertira au catholicisme après la Seconde Guerre mondiale.
En 1939, Eduardo Propper de Callejón est le premier secrétaire de l'ambassade espagnole à Paris. Afin d'empêcher l'armée allemande de piller la collection d'art que la famille de son épouse conserve au château de Royaumont, il déclare le château comme sa résidence principale, pour qu'il soit traité avec les mêmes privilèges qu'un logement de diplomate. Un triptyque de Van Eyck, un des peintres favoris d'Adolf Hitler, figure ainsi parmi les œuvres d'arts sauvegardées.
Lorsque les Allemands envahissent le nord de la France jetant les réfugiés sur les chemins de l'exode, Eduardo Propper de Callejón et sa famille suivent le gouvernement français et les diplomates venus se réfugier à Bordeaux. Là, il découvre que le consul de Bordeaux a abandonné son poste et fermé le consulat. Du 18 au 22 juin 1940, date de l'armistice, il va délivrer des visas de transit à ceux qui souhaitent traverser l'Espagne pour rejoindre le Portugal.
Pendant quatre jours, Eduardo Propper de Callejón a travaillé presque sans interruption, signant des deux mains le maximum de papiers pour accorder la vie au plus de gens possible, Juifs et non juifs. Sa fille, Elena Bonham Carter (la maman de l'actrice), a raconté qu'il avait signé tant de passeports, que chaque soir ses mains le faisaient souffrir et sa femme les lui pansait pour qu'il puisse recommencer le lendemain.
Nommé premier secrétaire de l'ambassade de France à Vichy, il continuera à délivrer des visas.
Eduardo Propper de Callejón, qui était franquiste, a passé outre les instructions du ministère espagnol des Affaires étrangères, qui interdisait d'accorder ce genre de visas.
En mars 1941, le ministre des Affaires étrangères espagnol Ramón Serrano Súñer informe l'ambassadeur d'Espagne en France, José Lucresia que Eduardo Propper de Callejón avait délivré des visas sans autorisation préalable de son ministère. Ce dernier lui apprend que Eduardo Propper de Callejóna été décoré par le Maréchal Pétain ! Ramón Serrano Súñer est surpris que la France ait décoré un espagnol qui a aidé les Juifs...
Eduardo Propper de Callejón continuera à servir le ministère des Affaires étrangères, mais ne deviendra jamais ambassadeur : il est nommé au consulat de Larache dans le protectorat espagnol au Maroc, puis affecté à Rabat, Zurich, Ottawa et Oslo.
Il prend sa retraite en 1965.
Eduardo Propper de Callejon décède en 1972 à Londres. Hélène Propper de Callejón, son épouse, décède le 28 juin 1997 à Londres.
La médaille des Justes a été remise à ses enfants, Felipe Propper et Elena épouse Carter le 12 mars 2008 à Jérusalem."Aujourd'hui, justice a été rendue à mon père" a déclaré Felipe Propper de Callejón.
On ignore combien de visas Eduardo Propper de Callejón a émis exactement, mais le directeur de Yad VaShem, Avner Shalev, a estimé qu'il avait dû en signer plus de 1 500.
Édith Cérézuelle 1910-1973
Édith Cérézuelle était infirmière de la Croix Rouge et assistante sociale au SSAE, le service social d’assistance aux émigrés à la Préfecture de police de Bordeaux (Gironde).
D’ascendance espagnole du côté paternel, elle et sa famille étaient solidaires des milieux des républicains espagnols dès le début de la Guerre Civile et ensuite des réfugiés repliés en France.
Protestante, Édith avait été active aux Éclaireurs unionistes et à la Fédération des Étudiants protestants. Ces organismes formèrent une élite intellectuelle engagée sur la scène publique et autour de laquelle se constitua un réseau de résistance très actif à Bordeaux. Jacques Ellul, Hélène Schweitzer et le pasteur Pierre Fouchier en faisaient partie.
En vertu de son poste à la Préfecture, Édith eut l’autorisation d’entrer dans le camp d’internement de Mérignac, lui facilitant la liaison entre les internés et leurs familles, le transfert de colis et de courrier.
A la Préfecture, elle se lia d’amitié avec Germaine Courtiau-Lavier, secrétaire de Prost, le contrôleur général de la police. Elle la recruta dans le réseau F2 dont Jean Bernyer devint le chef. Toutes deux formèrent un tandem qui recueillait quotidiennement des informations intéressant Londres mais aussi celles concernant les rafles des Juifs.
Germaine était chargée de taper à la machine les listes nominatives des Juifs à arrêter, dont elle faisait un double transmis à Bernyer. Cette action du réseau de sauvetage bordelais permit d’avertir plusieurs personnes concernées. Édith cacha aussi chez elle pendant un an à titre gracieux Margot Minc, 22 ans, issue d’une famille juive émigrée de Pologne réfugiée à Reims.
Son père, interné à Compiègne en 1941, avait été déporté à Auschwitz en mars 1942 et sa mère était morte en avril 1942. Margot fut alors recueillie par deux voisines et mise en relation avec le pasteur Hébert Roux à Reims qui l’orienta vers son cousin, le pasteur Couve du réseau de Bordeaux. Elle fut hébergée pendant plusieurs mois chez Jean Bernyer et ensuite chez Édith et munie de bons faux papiers. Elle dut s’enfuir à Paris mais survécut jusqu’à la Libération grâce à l’aide généreuse d’Édith et du réseau bordelais.
De Sousa Mendes Aristide 1885-1954
Diplomate portugais, Aristide de Sousa Mendes était en 1940 consul général de son pays à Bordeaux. Du fait de l'Occupation, des dizaines de milliers de réfugiés, dont de nombreux juifs, fuyaient les départements du nord et se pressaient sur les routes du sud, dans l'espoir de pouvoir quitter la France par les deux seules frontières restées ouvertes - celles d'Espagne et du Portugal - pour s'embarquer ensuite vers l'Amérique.
Jusqu'au 10 mai 1940, le consulat de Bordeaux était habilité à délivrer des visas d'entrée pour le Portugal ou des visas de transit. Ce jour là, le gouvernement portugais interdit la délivrance de visas aux réfugiés. Cette mesure visait particulièrement les réfugiés juifs, qui virent la dernière porte de salut se refermer. Environ 30 000 réfugiés, dont un tiers de Juifs, se pressaient aux guichets du consulat de Bordeaux pour chercher à obtenir le précieux papier leur permettant de quitter la France.
De Sousa Mendes, catholique pratiquant au grand cœur, décida d'aider les réfugiés au mépris des instructions de son gouvernement. Il reçut une délégation des réfugiés, animée par le rabbin Haïm Kruger, et promit de délivrer des visas de transit à tous ceux qui en avaient besoin, ajoutant que les personnes incapables de payer les recevraient gratuitement. Ensuite, il installa un bureau de fortune dans les locaux du consulat et, aidé de deux de ses fils et de plusieurs juifs qui attendaient, commença à délivrer des visas. Il resta à son poste trois jours et trois nuits, travaillant sans relâche, puis s'écroula, épuisé, après avoir émis le dernier visa.
Des rumeurs concernant ses activités arrivèrent aux oreilles des autorités de Lisbonne, qui lui ordonnèrent de rentrer sans délai. Deux fonctionnaires furent envoyés pour le raccompagner au Portugal. En chemin, ils passèrent devant le consulat de Bayonne, où plusieurs centaines de réfugiés anxieux attendaient des visas, comme cela avait été le cas quelques jours plus tôt à Bordeaux. De Sousa Mendes entra au consulat et ordonna au consul, malgré ses protestations, de délivrer immédiatement des visas à tout le monde. Il tamponnait lui-même les documents, y ajoutant à la main la mention suivante :
"Le gouvernement portugais demande au gouvernement espagnol de bien vouloir laisser passer le porteur de ce document sur le territoire espagnol; il s'agit d'un réfugié du conflit européen en route pour le Portugal."
Lorsque tous les réfugiés eurent reçu le précieux visa, Sousa Mendes les accompagna lui même à la frontière espagnole pour s'assurer qu'on les laissait bien entrer.
A la suite de ces actions courageuses, le diplomate fut licencié par le ministère des Affaires étrangères du Portugal et se retrouva sans ressources, incapable de subvenir aux besoins de ses treize enfants. Pour expliquer ce qui l'avait poussé à agir, il déclara :
"Alors que des milliers de Juifs ont souffert du fait d'un chrétien [Hitler], il est sûr qu'un chrétien peut souffrir pour tant de Juifs." De Sousa Mendes mourut dans la misère en 1954 ; ce n'est qu'en 1988 que, sous la pression internationale et grâce aux efforts de ses enfants, il fut totalement réhabilité à titre posthume par son gouvernement.
Lacoste Robert 1921
Raoul Naxarra était propriétaire d'un magasin de lingerie et mode féminine à Bordeaux (Gironde). Il avait plusieurs employés, dont sa belle-sœur, Élise Guerstein, et une jeune fille de dix-neuf ans qui n'était pas juive et qui se lia d'amitié avec la famille de son patron.
En 1941, le magasin fut mis sous séquestre et "aryanisé" conformément à la législation de Vichy sur les biens juifs. La jeune fille garda son emploi mais continua à entretenir d'excellentes relations avec trois familles juives, les Naxarra, les Guerstein et les Herrera, les aidant quand elle le pouvait.
En décembre 1942, elle épousa Robert Lacoste, un jeune officier de police de Bordeaux. Il connaissait lui aussi la famille des anciens patrons de sa femme et promit de les aider en cas de besoin.
Le 10 janvier 1944, il apprit, à son arrivée au commissariat, qu'il était chargé ce jour-là d'arrêter un certain nombre de Juifs. Les noms de ses amis, les Naxarra, les Guerstein et les Herrera, figuraient sur la liste. Sans perdre un instant, il contacta Élise Guerstein-Naxarra et lui demanda l'adresse de tous les membres de la famille. Puis il se rendit en personne au domicile de chacun, prévenant ainsi 19 personnes réparties en huit appartements. Tous eurent le temps de s'enfuir et eurent la vie sauve, à l'exception d'Isaac Guerstein, de sa femme et de sa fille qui n'avaient pas pu se résoudre à partir. Si l'action du policier avait été découverte, il aurait encouru des peines sévères. Robert Lacoste fournit également de faux papiers à René Lacroix et à Sophie Kowalski, qui s'étaient échappés des camps où ils étaient détenus en Allemagne et étaient arrivés à Bordeaux en 1943.
Après la guerre, de nombreux survivants témoignèrent de la courageuse conduite de Robert Lacoste, et son nom fut inscrit au Livre d'Or de la communauté juive de Bordeaux. Les Lacoste et les Naxarra restèrent amis de longues années durant après la guerre.
Sources - Maitron - google map – MémorialGenwen – Collège Jean Auriac- fusilles-souge.asso.fr – Wikipédia – coordination de défense -sante En Mémoire Du Dr Charles NANCEL-PENARD janvier 2019 - afmd-allier – ajpn - yadvashem-france
Sources photos : Maitron - Aurélie DE LA SELLE/MémorialGenweb – Françaislibres.net – Mauricette Laprie/Maitron - Jean-Daniel Gaudais - Maryse SALANON pour Rail & Mémoire -fusilles-souge.asso.fr – La Résistance en Gironde - Pierre Antoine GOMEZ/MémorialGenweb – Mémoirevive - Pierre Antoine GOMEZ/ MémorialGenweb - Daniel SUSAGNA/MémorialGenweb – Généawiki – La Dépêche.fr - .malgre-nous.eu – infonormandie.com - MémorialGenweb – Jean-Luc DRON/ MémorialGenweb - reseaualliance – afmd-allier -Chantal BEZGHICHE / MémorialGenweb - Mémorial national des marins morts pour la France – chautard.info – lyc-gosse-clermontlherault.ac-montpellier- Mémorial-alliance – Michuel Dailymotion – ajpn – yadvashem-france – Journal Sud-Ouest -