Date de création : 03.06.2008
Dernière mise à jour :
11.01.2014
4332 articles
afrique alimentarus amérindien amis animaux article chamanisme chez chine climat codex dieu
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· SPIRITUALITE (120)
· Tribu et Minorités du monde (88)
· La Mort vu par divers peuples (43)
· LES ACTUALITES (332)
· Un Monde à Méditer (275)
· Un Monde de Sagesse (13)
· Alimenation ,les grands dangers (235)
· L'Habitat Autrement (40)
· L'univers des Animaux (168)
· La Planéte Ecologie (136)
je veut les plans !!!!!!
Par Anonyme, le 16.04.2019
merci d'avoir écrire cet artcleé cela m'aide beaucoup pour mon projet en ecr.
mes salutations m. ou mme.
Par Anonyme, le 06.12.2018
j'adore ce que je viens de lire ! c'est moi et moi et moi !et ça me fait tellement de bien parce que je me sen
Par Anonyme, le 14.11.2018
bonjour de nouvelle recherche effectuées sur les ethnies nomade de plusieurs groupe ayant ou étant encore noma
Par Proff-alain, le 03.11.2018
bonjour, auriez- vous les dates du prochain rendez- vous à ornans en 2017 ?
merci à vous. (:
Par lul, le 06.09.2016
· Amish
· Excision
· Nam Myoho Renge Kyo
· Lapidation
· BEST LIFE FAUT IL FAIRE CONFIANCE AUX LABOS ?
· Aborigènes d'Australie
· Le judaïsme
· On célèbre le festival de Ganesh, le dieu chouchou des Indiens
· Blanc bleu belge
· Catrina
· Yéniche
· Premier rassemblement amérindien intertribal en France
· LE GNOMA
· Burakumin
· LA SUITE /CENTRE CULTUREL ALTERNATIF PARIS 75013
· lecercueildargent
· derobertmazure
· creationsylvieerwan
· delart
· ericgalardonconseil
· nom8amtz@hotmail.com
· titiaportrait
Premier rassemblement amérindien intertribal en France, à Ornans, dans le Doubs BESANÇON (AFP) - Le chaman de la tribu mexicaine de la nation Huichol a inauguré avec la traditionnelle cérémonie du feu vendredi soir le festival "Danse avec la Loue" à Ornans (Doubs), consacré à la découverte des peuples premiers d'Amérique. Cinq tribus d'indiens d'Amérique, du Canada et du Mexique, soit 45 personnes, ont traversé l'Atlantique jusqu'à Ornans pour le premier pow-wow organisé dans l'hexagone, ont indiqué les organisateurs du festival "Danse avec la Loue" (la Loue est la rivière qui traverse Ornans). "Le pow-wow est une cérémonie sociale avec une connotation spirituelle de la culture indienne. C'est un rassemblement festif qui permet ici aux amérindiens de partager leur culture avec les gens du coin", explique Jean-Marc Bertet, ethno-historien. Greg dit Red Elk (Cerf Rouge), un Dakota (Sioux de l'est) âgé de 56 ans, est arrivé de l'Arizona pour prendre part aux danses tribales et intertribales du pow-wow. "Demain, je me lèverai très tôt pour me préparer et mettre ma chemise des festivités", a-t-il indiqué vendredi soir. Amoureux de la culture amérindienne et initiateur du projet, Christian Larqué a organisé ce rassemblement en Suisse avant de le déplacer en Franche-Comté : "le festival permet de casser l'image hollywoodienne de l'indien et de faire découvrir leur sagesse". "Ces peuples ont une capacité d'auto-guérison, peut-être placebo mais efficace, qu'ils peuvent nous apprendre ", a-t-il encore ajouté. Ponctuées de conférences, les festivités se poursuivent à Ornans jusqu'à dimanche
C'est aujourd'hui scientifiquement prouvé. Les personnes exposées au chlordécone, un insecticide employé aux Antilles de 1973 jusqu'en 1993 pour lutter contre le charançon du bananier, ont plus de chance de développer un cancer de la prostate.
Le chlordécone est un insecticide organochloré qui a été élaboré au début des années 1950. Il fut d'abord produit aux Etats-Unis, avant d'être homologué en France au début des années 1980, pour lutter contre le charançon du bananier, un insecte qui ravage les plantations de ce fruit
Pendant près de 20 ans, les Antilles ont connu la bonne odeur de ce produit antiparasitaire agricole, interdit aux États-Unis dès 1976 en raison de sa toxicité. La contamination des populations Antillaises par le chlordécone avait déjà été pointée du doigt par de précédents travaux. Les risques sanitaires de ce pesticide, considéré comme perturbateur endocrinien et classé cancérogène possible pour l'Homme par l'Organisation mondiale de la Santé, sont aujourd'hui prouvés.
Dans un article paru le 21 juin 2010 dans Journal of Clinical Oncology, des chercheurs de l'Inserm du CHU de Pointe à Pitre et du Center for Analytical Research and Technology (Université de Liège, Belgique) montrent que l'exposition au chlordécone augmente le risque du cancer de la prostate.
A lire aussi "Le lien entre pesticides et cancers chez les agriculteurs est établi"
L'étude prouve que l'exposition au chlordécone, une molécule chimique persistante dans les sols, les eaux de rivières et les sédiments à l'origine de la contamination de certaines denrées végétales et animales, est associée à un risque augmenté de développer la maladie. Le risque est d'autant plus grand lorsque les concentrations sanguines en chlordécone sont supérieures à 1 microgramme par litre de sang.
" Ces résultats sont confortés par le fait que les hommes présentant des variations génétiques qui diminuent leur capacité d'élimination de la molécule, ont un risque accru de développer la maladie ", souligne l'Inserm, Institut national de la santé et de la recherche médicale.
Mais le risque de cancer de la prostate est différent selon les individus
" Les antécédents familiaux de cancer de la prostate ainsi que la résidence dans un pays occidental (industrialisé), essentiellement la France métropolitaine, modifient l'effet de l'exposition au chlordécone sur le risque de survenue du cancer de la prostate. Le risque n'apparait significativement augmenté que parmi les patients ayant déclaré des antécédents familiaux ainsi que parmi ceux ayant résidé dans un pays occidental. Le risque de survenue de cancer de la prostate est multiplié par 5 chez les hommes présentant simultanément des antécédents familiaux de cancer de la prostate et de résidence dans un pays occidental ", explique l'Inserm.
Ces résultats scientifiques sont les premiers à suggérer l'existence d'une relation causale entre l'exposition à un perturbateur endocrinien et le risque de survenue du cancer de la prostate. Cette association semble être influencée par le patrimoine génétique individuel ainsi que par des facteurs environnementaux tels que l'alimentation ou le mode de vie.
Un empoisonnement durable
"Quelque 80 000 personnes habitent dans des zones où le sol est contaminé et 13 000 individus absorbent chaque jour, en mangeant des légumes qu'ils cultivent, une quantité de chlordécone dépassant la valeur toxicologique de référence: 0,5µg/kg/j. Il faut aider la population à se préparer à vivre avec un problème qui n'est pas près de disparaître: la demi-vie du chlordécone dans le sol est de six siècles !", déclare le professeur William Dab, président du Conseil scientifique du Plan chlordécone en Martinique et en Guadeloupe, au journal Le Monde.
En ce qui concerne les personnes consommant des produits cultivés dans des jardins familiaux sur des sols susceptibles d'être contaminés, l'AFSSA recommande de limiter leur consommation de légumes racines (dachine ou madère, et patate douce) à deux fois par semaine environ.
" L'exposition au chlordécone a lieu en consommant des aliments contaminés, principalement les produits végétaux mais aussi, dans une moindre mesure, les produits d'origine animale. En effet les animaux (volailles, caprins, bovins) ont pu aussi être eux-mêmes contaminés en consommant des végétaux. Les produits de la pêche (poissons, crustacés) peuvent être également contaminés s'ils vivent dans des zones où le chlordécone a pu s'accumuler (sédiments). L'eau de boisson peut aussi contribuer à cette exposition si elle provient d'une source contaminée et si elle n'a pas été traitée", prévient l'Afsset, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail
SOURCE http://www.bioaddict.fr
Stress management, Positive thinking, Creative meditation... Sous ces vocables anglais se cachent des techniques de développement personnel qui permettent de mieux se connaître et de réfléchir sur soi et sur sa vie. Des choses dont les jeunes ont besoin pour se construire positivement. C’est ce qu’a compris l’association mauricienne Youth for a Better World Club (YBWC) qui propose des cours et des programmes adaptés aux jeunes de l’Ile Maurice. Basée à Pamplemousses, elle a été créée par un groupe d’amis. Parmi eux, Vikram Dookna, 30 ans, technicien de laboratoire, rencontré au Congrès panafricain de la jeunesse à Tripoli (Libye, 26-28 mars).
Afrik : Votre association est originale : elle milite pour le développement personnel chez les jeunes. Expliquez-nous...
Vikram Dookna : Il y a dix ans, j’ai créé cette association avec des amis qui, comme moi, pratiquaient la méditation. Ce qui fait qu’elle a toujours été axée sur le développement de la personnalité. Nous pensons que, par le silence et la réflexion, on arrive à se développer. Moi, par exemple, j’étais très timide et j’ai changé de personnalité grâce à la méditation. Je me suis ouvert, j’ai eu envie d’aider les jeunes. Dès mes 14 ans, j’ai fait mon service volontaire international pendant 3 ans. Nous nous sommes rendus compte que la méditation était aussi utile dans les études. Elle aide à se concentrer. C’est une pratique qui aide à mieux se comprendre soi-même et à mieux comprendre les autres. A Maurice, où il existe un fort mélange de cultures, c’est très important. Il faut faire preuve de compréhension et de tolérance.
Afrik : Combien de personnes sont-elles membres de votre association ?
Vikram Dookna : L’association compte une soixantaine de membres mais beaucoup plus de gens en ont bénéficié. Tous les mois, nous organisons des rencontres, des activités, comme des cours d’informatique ou de premiers soins, des randonnées... Nous avons aussi des programmes au niveau national. Nous insistons surtout sur le leadership personnel. Par exemple, pour les jeunes qui passent des études à la vie active et se trouvent confrontés à un autre rythme de vie, nous proposons des cours de « self management and leadership ». Nous aidons les jeunes managers à identifier leurs peurs et leurs barrières psychologiques car comment voulez-vous gérer d’autres personnes sans vous gérer vous-même ? Ces programmes nécessitent un certain niveau intellectuel mais nous nous adressons à tous et avons des cours adaptés à tous les niveaux. Nous ne défendons pas de valeurs religieuses ou morales mais des valeurs personnelles. Nous essayons de changer les comportements négatifs. L’idée n’est pas de nier les problèmes mais de se concentrer sur des choses positives pour avoir d’autres perspectives qui mènent à des solutions.
Afrik : Quels problèmes rencontrent les jeunes Mauriciens ?
Vikram Dookna : Il y a plusieurs types de jeunes et, comme nous nous adressons aux personnes âgées de 12 à 35 ans, nous essayons de la catégoriser pour mieux les aider. Il y a ceux qui sont à l’école et auxquels on propose des programmes le week-end, il y a ceux touchés par le chômage, ceux qui prennent de la drogue, il y a le sida qui risque de devenir un très gros problème à Maurice. Et il y a aussi les tendances suicidaires... car les jeunes sont trop sentimentaux. Ils veulent avoir l’amour mais ils ne savent pas que l’amour est en eux ! De nombreux programmes du ministère de la Jeunesse ne concernent que les garçons car, dans la mentalité mauricienne, les filles doivent rester à la maison. Mais notre association s’adresse aussi aux filles. Les jeunes Mauriciens sont en crise d’identité. Nous leur demandons de réfléchir sur le sens de leur vie, nous leur offrons un moment de détente pour qu’ils pensent à eux. Dans tous nos programmes, nous donnons du courage, de l’enthousiasme, de la volonté.
Afrik : Vous aidez les jeunes à gérer leur stress...
Vikram Dookna : Dans nos cours de « stress management », nous expliquons que le stress est dû aux pressions exercées sur votre force intérieure. Comme vous ne pouvez pas changer les pressions, il vous faut changer votre force intérieure... Il faut avoir une bonne identification de soi, entre son identité profonde et le rôle que l’on joue socialement. Nous disons : nous sommes ce que nous voulons. Pour réussir dans la vie, il faut progresser dans chacun de ces trois axes : l’état d’esprit, les relations et les atouts (comme l’éducation ou l’argent). De nos jours, beaucoup de gens ne se focalisent que sur les atouts, comme le fait de gagner beaucoup d’argent, et laissent de côté l’état d’esprit. Ces gens perdent leur temps.
Afrik : Comment êtes-vous financés ?
Vikram Dookna : Nous recevons peu d’aides du gouvernement. Nous essayons surtout de trouver des sponsors. Parfois, vous êtes obligés de payer de votre poche mais vous savez que c’est pour faire quelque chose de positif !
Afrik : Comment votre association est-elle perçue chez les jeunes ?
Vikram Dookna : Les jeunes nous reçoivent très positivement car ils savent qu’on les comprend. Mais, parfois, certaines personnes ne trouvent pas d’intérêt à nos activités car, pour elles, le parcours d’un jeune se résume aux études, suivies du mariage et d’un emploi. Nous, nous focalisons sur l’individu. Il faut croire en soi-même, en ses capacités. Il faut vous dire que vous êtes un être positif, plein de bonté.
SOURCE AFRIK .COM
|
Le Prophète bientôt sur la lune ? Le laboratoire scientifique arabe nommé « Mohamed Moon Station I » devrait s’installer sur cette planète en 2013. A l’initiative de ce projet, Redouane El Fakir qui préside l’Institut Mohamed pour les sciences de l’espace à Vancouver, au Canada. Cet astrophysicien d’origine marocaine souhaite valoriser les scientifiques des pays islamiques et montrer leurs compétences. Il considère que les nations musulmanes sont aujourd’hui en retard en matière d’aérospatiale. « Des pays comme l’Inde, investissent tant dans les programmes spatiaux en dépit des millions de citoyens qui vivent dans la pauvreté. Ils donnent aux pays une voix et suscitent l’intérêt des investisseurs étrangers », argue-t-il sur le site de l’Institut.
Suivant son raisonnement, Dr Al Fakir a fait un appel aux dons. A ce jour, il a récolté 43 221 dollars au total, soit 0,003% de la somme globale nécessaire à l’implantation de la station spatiale sur la lune. Pourtant, le professeur redouble d’efforts pour inciter les musulmans à faire « un geste pour la noble cause ». Pour attirer les bienfaiteurs, il promet que leurs noms ou alias seront aux côtés de celui du Prophète Mohamed sur la station lunaire et restera sur la planète pour l’éternité. Plusieurs personnes se sont déjà laissées tenter. En tête, un Albanais, alias M.E avec 8000 dollars, suivi de près par un Égyptien, S.A, avec 7000 dollars et un Soudanais, répondant au doux surnom de Z.E avec 5000 dollars. Pour l’instant, la palme du plus pingre est attribuée à un ressortissant marocain qui s’est fendu d’un dollar symbolique.
Les musulmans à la conquête de la lune
Le projet du Dr Al Fakir a été mis en œuvre en réponse aux attaques contre le prophète. « Nous avions prévu d’envoyer un télescope en orbite d’ici 2015. Mais il y a eu des attaques contre nous et contre le prophète. C’est pourquoi nous avons lancé un nouveau projet, encore plus grand : la « Mohamed Moon Station I », explique le scientifique. Avec cette station spatiale, l’Institut entend « honorer Mahomet » pour son rôle dans la naissance de l’explication scientifique rationnelle qui a conduit à des découvertes fondamentales.
Dans les années à venir, la « Mohamed Moon Station I » devrait se doter de sa petite sœur, la « Mohamed Moon Station II ». Un grand laboratoire qui servira de base aux scientifiques du monde entier. En attendant, l’Institut cherche encore de l’argent sur la planète Terre avant leur arrivée prochaine sur la lune
SOURCE AFRIK .COM
Le
PARIS — Les douaniers de Roissy ont saisi plus de 200 dents de poissons-scie, une espèce menacée d'extinction et protégée, lors de deux prises de colis sur un trajet Sénégal-Equateur, a annoncé vendredi la direction générale des douanes.
La première a eu lieu le 22 juin: les douaniers en charge du fret ont contrôlé deux colis sur le trajet Sénégal-Équateur, supposés renfermer un peu plus de deux kilos de documents. A l'ouverture, les douaniers ont découvert, à la place de ces documents, ce qu'ils ont d'abord pris pour des griffes d'animaux, relate le communiqué des douanes.
Grâce à l'assistance d'un expert zoologiste, ils ont finalement pu déterminer qu'il s'agissait en fait de 75 dents provenant de rostres de poissons-scies, espèces reprises à l'annexe I de la Convention de Washington. Ces dents de poisson-scie sont généralement utilisées comme des objets de décoration.
Le 6 juillet, une saisie similaire de 129 dents a été effectuée sur le même trajet. Après information du tribunal de grande instance de Bobigny, les 204 dents ont été saisies.
En 2009, les douanes françaises ont réalisé 501 constatations portant sur des espèces protégées et saisi 6.005 spécimens, dont 758 animaux vivants, 1.500 kg de coquillages, coraux et caviar, 229 animaux protégés naturalisés et 3.288 produits d'espèces protégées.
Le trafic illégal des espèces animales et végétales menacées d'extinction est la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel, rappellent les douanes, qui demandent aux vacanciers de ne pas ramener d'espèces de faune et de flore protégées comme souvenir de voyage.
Les amateurs de merguez grillées vont certainement réfléchir à deux fois avant de sortir leur barbecue cet été. Chaque année, 18.000 tonnes de traverses de chemin de fer seraient en effet reconverties en charbon de bois alimentaire, selon Robin des bois, l'association pour la protection de l'homme et de l'environnement.
Le problème, c'est que ce vieux bois est traité à la créosote, un mélange d'hydrocarbures utilisé pour protéger le bois de la pluie et des parasites mais toxique et probablement cancérigène pour l'homme. Une information qui échappe aux consommateurs puisque les sacs de charbon destinés aux barbecues ne comportent pas mention de la provenance !
Chaque année, environ 800.000 tonnes de traverses sont retirées de la circulation par Réseau ferré de France (RFF), dont 250.000 envoyées à Sidenergie, une entreprise spécialisée dans la récupération de déchets, située à Laval-de-Cère (Lot). C'est là que les anciennes traverses sont transformées en combustible pour barbecue.
En 2009, l'entreprise en a mis 3600 tonnes sur le marché. «Environ un quart du charbon de bois fabriqué en France contiendrait de la créosote», explique Jacky Bonnemains, le président de Robin des bois. Une estimation que confirme Laurent Cougnoux, rédacteur en chef du Lot en action, un «journal citoyen» bimensuel qui traite régulièrement de cette question.
Et pourtant, depuis l'arrêté du 2 juin 2003, les traverses sont considérées comme des «déchets dangereux». Le texte stipule que «les bois traités avec de la créosote (…) doivent être réservés à un usage exclusivement professionnel tel que pour les voies de chemins de fer ou les lignes électriques». Alors comment se fait-il que ces traverses servent à fabriquer un combustible alimentaire ? Chez RFF, on admet que cette histoire n'est «pas bonne» pour l'image de l'entreprise. Mais, assure-t-on, «sur le plan réglementaire et en terme de santé publique, cette question ne pose pas de problème».
Aujourd'hui, environ 80 % des traverses sont en chêne (dans ce cas, la créosote imprègne les 3 à 4 premiers centimètres du bois), 15 % en bois exotique (imprégnation de 2 cm) et 5 % en hêtre (imprégnation totale). Comme les tronçons qui arrivent chez Sidenergie sont en mauvais état, il est impossible de savoir de quel bois il s'agit. «Il faut être réaliste, confie sous le couvert de l'anonymat un cadre de la SNCF, il n'y a pas de tri. Dans la pratique, ce n'est pas réalisable.» Les parties de bois imprégnées de créosote ne sont donc pas rabotées avant d'être transformées en charbon. Mais, tempère RFF, Sidenergie utilise un procédé de thermolyse. «Il n'y a donc pas de créosote dans le charbon de bois», estime l'entreprise qui rappelle qu'en 1999 le Conseil supérieur de l'hygiène publique avait donné un avis favorable à ce recyclage.
«Sauf que, malgré la thermolyse, il reste des particules, assure Laurent Cougnoux. Un point de vue que partage Jacky Bonnemains. «Il n'y a pas d'infraction stricto sensu dans le fait de transformer des traverses en charbon, mais plutôt du laxisme de la part des autorités de contrôle», déplore l'association Lot en action. Cette dernière explique que quand les directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire) viennent pour une inspection, les habitants de la région le savent 48 heures à l'avance.
«Nous souhaitons que l'origine précise du charbon issu des traverses de chemin de fer soit mentionnée sur les emballages, explique Jacky Bonnemains. Et ce dans un souci de transparence et d'information du consommateur.» L'association Robins des bois demande également que l'autorisation de fabriquer du combustible à partir de ce bois toxique soit suspendue.
En attendant, le Pr Guillaume Cadiot, secrétaire général de la Société nationale française de gastro-entérologie, prône la prudence : «La créosote est connue comme cancérigène. La première réaction est donc la méfiance. Il convient de l'éviter», confie-t-il.
Dmitry Kazachuk, un petit garçon de 4 ans atteint d’une pneumonie, est mort samedi, dans la région de Primorye, en Russie, après avoir subi une séance d’exorcisme exécutée par une chamane coréenne, a rapporté mercredi le Moscow Times.
A l’origine, les parents du garçonnet étaient venus avec toute sa famille voir la chamane de leur village de Sergeyevka pour faire soigner sa grand-mère qui souffrait du diabète. Mais l’exorciste leur a indiqué que la famille entière était touchée par un sortilège qui provenait du petit Dmitry. Ses parents ont alors consenti à faire délivrer leur fils des «esprits diaboliques» qui le hantaient.
Mais l’enfant a cessé de respirer lors du rituel auquel aucun membre de la famille n’a assisté. Cependant, aucune trace de violence n’a été trouvée sur le corps du garçonnet et les médecins légistes n’ont pu établir ce qui l’avait tué.
Il est possible que sa pneumonie soit la cause de son décès, a indiqué un porte-parole de la police. Les autorités locales ont tout de même ouvert une enquête criminelle pour négligence même si aucun des protagonistes de l’affaire n’a été arrêté pour autant.
Il a suffi de quelques cellules de muscle de porc à des chercheurs pour créer de la viande artificielle en laboratoire. Censée être une alternative de choc à l'élevage industriel, certains scientifiques s'opposent à sa consommation.
Des scientifiques néerlandais spécialisés en physiologie et en ingénierie biomédicale annoncent être parvenus à fabriquer de la viande en laboratoire, juste à partir de quelques cellules de muscle de porc. Pour le moment, cette viande n'est pas comestible mais d'ici 2012, ces chercheurs nous promettent des hamburgers, nuggets et autres saucisses artificiels.
En agglutinant des cellules de muscle dans un liquide plein de protéines, d'hormones et de vitamines, ils ont réussi à faire en sorte qu'elles se multiplient… jusqu'à former une viande de substitution.
La fondation néerlandaise In Vitro Meat a accepté de financer leurs recherches. La ligne de défense des pros-viande synthétique n'est en rien gastronomique. Cette dernière permettrait :
Ce que les chercheurs parviennent à cultiver aujourd'hui, c'est une sorte de masse visqueuse. Les chercheurs reconnaissent qu'elle n'a pas encore de goût et qu'elle est assez peu alléchante puisque ce muscle n'a jamais travaillé.
Le seul moyen pour la viande synthétique d'être compétitive par rapport à la viande d'élevage -et d'atterrir dans nos assiettes- est d'envisager une production de masse. Et ça, les scientifiques en sont loin, d'autant que la demande côté consommateur ne risque pas d'être affolante.
« Encore un moyen de chosifier l'animal »De façon surprenante, ces travaux n'enchantent pas les défenseurs des animaux. Pour Thierry Auffrey, directeur de la Ligue
française des droits de l'animal,
« C'est la même logique que dans la production industrielle actuelle : l'animal est chosifié. »
De façon moins surprenante, l'Académie de la viande, lobby regroupant scientifiques, éleveurs et commerçants en bestiaux, se déclare très sceptique mais « décidée à suivre ces questions avec intérêt » :
« Ne serait-ce que pour ne pas laisser s'accréditer l'idée que “la viande sans animaux” constitue une hypothèse crédible de production alimentaire. »
Jean-François Hocquette, de l'Académie de la viande et directeur de l'unité de recherches sur les herbivores à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) précise :
« Pour l'instant nos collègues néerlandais ont fabriqué quelque chose qui ressemble à du muscle mais qui n'en est pas encore. Le muscle doit maturer et s'attendrir pour se transformer en viande.
Ils ont composé la partie majoritaire du muscle : la fibre musculaire. Mais les cellules minoritaires (graisses, nerfs, cellules sanguines etc.) sont indispensables au fonctionnement du muscle. »
Les ingrédients indispensables à la préparation de viande en laboratoire ne mettent pas spécialement en appétit. Jean-François Hocquette exprime de sérieux doutes :
« Pour que le muscle se développe, il a besoin d'hormones qu'il faut apporter en grande quantité pour la culture de viande en laboratoire.
Déjà que le consommateur n'aime pas beaucoup le bœuf aux hormones, je ne vois pas comment il pourrait être favorable à ça. »
En attendant, pour que cela ressemble un peu plus à de la « vraie » viande, les chercheurs néerlandais bourrent leurs substance d'aromates.