Rando 2° Semestre 2017

Lugon-et-l’Ile-du-Carney est une commune née du rattachement de deux anciennes paroisses : la paroisse de Lugon constituée par des coteaux calcaires, des vallonnements et des plateaux, et la paroisse du Carney qui s’étend dans les palus entre les coteaux de Lugon et la Dordogne. La paroisse de Carney est entourée par une "estey" qui lui a valu le nom de L’Île-du-Carney.

Ces terres étant d’une occupation difficile, on ne note pas de traces de peuplement sur le site avant la période gallo-romaine. C’est dans cette île, qu’au VIIe siècle, des Sarrasins, venus piller la région, auraient été massacrés.

Le village commence à se structurer au XIe siècle, sous l’impulsion d’un prieuré créé par l’abbaye de Guîtres. Les moines contribuent probablement à assainir et à assécher la zone et l’agriculture se développe. Les terres hautes servent longtemps de terrain de chasse et de culture pour les villages voisins.

Quant à l’eau, elle devient un véritable atout pour la commune, puisque jusqu’à la Révolution, l’île sert à accueillir les bateaux étrangers mis en quarantaine avant de pouvoir accéder au port de Libourne. Les équipages ainsi stationnés à Lugon permettent aux commerces de la commune de prospérer.

Aujourd’hui, Lugon-et-l’Ile-du-Carney est une commune essentiellement viticole et ses vignerons sont regroupés en coopérative.

Il n'est pas rare de trouver au gré d'un labour quelques bifaces, grattoirs, pierres taillées du Paléolithique, et haches polies du Néolithique, de même, il subsiste quelques vestiges gallo-romains. Le territoire de la commune semble continuellement habité depuis la préhistoire, la configuration du terrain, les coteaux importants, les palus bordant le fleuve et le fleuve lui-même rendant la contrée sure. Jusqu'à la Révolution de 1789, avant d'arriver à Libourne, les bateaux faisaient « quarantaine » au port de Lugon.

Que dire de cette marche ce samedi pluvieux ? Que nous avons eu une chance inouïe de profiter d'un temps très clément, clair. Ce n'était pas gagné aux dires de la météo et de ce qui "tombait" le matin sur notre région. C'est donc 19 qui partent à l'assaut des 9 km env. de cette commune que les natives du coin nous font découvrir. Les conversations vont "bon train" certaines ne s'étant pas vues depuis les vacances....La campagne défile. Quelques pelures "tombent". Nous prenons un chemin qui nous mène au pied du tertre du thouil. Nous parvenons jusqu'au sommet de ce monticule par un étroit sentier de...chevriers ? de contrebandiers ? de muletiers ? Tous ces adjectifs conviennent parfaitement :  tracé escarpé, sinueux, très étroit, dissimulé dans la végétation, il faut garder tous les sens en éveil pour bien profiter du lieu en prenant garde ou mettre les pieds, et profiter du panorama exceptionnel !!!!  Nous traversons les hameaux pour nous retrouver devant la Mairie et l'Eglise point de départ.

Nous mettons le couvert.....merci à Marie France pour la succulente confiture de rhubarbe, à Colette pour son gâteau aux pommes. Cela améliore le plat du jour .......gag.....

Merci aux guides du jour de nous avoir conduits sur les chemins de cette commune non loin de Libourne tout près de Fronsac.

Sans oublier Sylvie C. qui m'a aidée à traverser les endroits un peu difficiles.......afin de ménager mes vertèbres "volages" ........

Prochaine marche le 14 à Port Ste Foy. Très agréable virée le long de la rivière et sur l'ancien chemin de halage.

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