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Par Koukla, le 08.09.2024
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Par vinyles-33-45, le 24.04.2024
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Par vinyles-33-45, le 09.04.2024
La fête de la Présentation de Jésus au Temple, ou Sainte Rencontre, associée à la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie est une fête chrétienne, catholique et orthodoxe. Elle est célébrée le 2 février, quarante jours après Noël.
Abel de Reims, ou saint Abel, est archevêque de Reims de 744 à 748 puis démissionnaire. Il est reconnu comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes ; sa célébration liturgique a lieu le 5 août.
D'origine écossaise ou irlandaise, il était moine à l'abbaye de Lobbes au diocèse de Liège (aujourd'hui en Belgique). Il fut choisi par le maire du palais Pépin le Bref pour remplacer Milon de Trèves, qui avait cumulé de nombreuses charges ecclésiastiques.
Incapable de se maintenir à la tête de l'archevêché et confronté aux entreprises de Milon, il abandonna sa charge au bout de trois ans et se retira dans son monastère. Il mourut entre 764 et 770.
Trouver sur le site : wikipedia.org
Achille de Larissa (mort en 330), l'un des saint Achille, fut évêque de Larissa en Grèce. On trouve mention de sa présence à pèlerin à Jérusalem au tombeau du Christ et à Rome aux tombeaux des Apôtres. C'est dans la Ville éternelle qu'il reçut la grâce de la prédication apostolique. De retour dans son pays, il fut un évêque très attentif aux pauvres, aux malades et aux étrangers. Il administra son diocèse avec un grand soin pastoral. Il était présent au concile de Nicée en 325.
Il est fêté le 12 mai en Occident, remplaçant saint Pancrace de Rome dans le nouveau Sanctoral comme deuxième saint de glace, et le 15 mai en Orient.
Il est le patron de la ville de Larissa (Thessalie) en Grèce et de l'île qui porte son nom sur le petit lac Prespa.
Trouver sur le site : wikipedia.org
troisième abbé de Remiremont (✝ 670)
Il avait reçu toute sa formation au monastère de Luxeuil, puis il entra à l'abbaye d'Habendum (Remiremont) qu'avait fondée son oncle, saint Romaric. Il se retira à l'abbaye de Luxeuil après avoir gouverné l'abbaye de Remiremont dans les Vosges.
A lire aussi: Saint Adelphe (+ vers 675) Moine au monastère de Luxeuil - Abbé du monastère du Saint-Mont (Remiremont, Vosges). (site internet des amis de saint Colomban)Saint Adelphe, diocèse de Saint-Dié
Voir aussi histoire des saints, chanoine Laurent, diocèse de Saint-Dié, le début de l'évangélisation du pays de Remiremont:
"Amé ou Aimé naît à Grenoble vers 570. Adolescent, il entre à l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune (Suisse). Il y vit pendant trente ans en moine exemplaire, puis se retire comme ermite dans une grotte. Saint Eustase le décide à l'accompagner à Luxeuil.
D'une mission prêchée à Metz, il ramène Romaric. Vers 620, Amé et Romaric gagnent le Mont Habend (futur Saint Mont). Sous la règle de Saint Colomban, ils y fondent deux monastères de moines et de moniales. 'La louange perpétuelle' est assurée par sept chœurs de religieuses. Amé en est le premier abbé.
Il meurt le 13 septembre 629. Romaric, devenu prêtre, lui succède. Il s'éteint à son tour le dimanche 8 décembre 653. Adelphe devient le 3e abbé. C'est le début de l'évangélisation du pays de Remiremont. Le 13 novembre 1049, le pape lorrain Saint Léon IX canonise les 'Corps Saints' par la translation de leurs reliques."
Au monastère de Luxeuil en Bourgogne, vers 670, le trépas de saint Adelphe, abbé de Remiremont, qui racheta par une profusion de larmes un bref moment de discorde.
Martyrologe romain
Dieu ami des humbles
tu as appelé les saints Amé, Romaric et Adelphe
à mener une vie fraternelle
dans la prière et le partage ;
Fais-nous la grâce de vivre comme eux
attentifs les uns aux autres,
à l'écoute de l'Esprit que tu nous a donné.
Trouver sur le site : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1832/Saint-Adelphe.html
Aimé de Sion, ou saint Amat1 (en latin) ou saint Amé2, mort le 29 avril 6903, est fêté le 13 septembre.
Biographie
Moine à Saint-Maurice d'Agaune (Saint Maurice, Suisse) et ermite à la chapelle de Notre-Dame du Scex, il est choisi pour devenir évêque de Sion en 669.
Après cinq années d'un épiscopat illustré par toutes les vertus chrétiennes, le Maire du Palais, Ébroïn qui accaparait le pouvoir aux dépens de Thierry III, entreprit de le persécuter comme il avait coutume de le faire avec maints pieux évêques. Il l'exila au monastère Saint-Fursy de Péronne où l'abbé saint Ultan le traita avec vénération. À la mort de saint Ultan, c'est Saint Maurant, dit saint Mauront, qui fut chargé de le garder, d'abord à Hamaye puis à Breuil, aujourd'hui Mauronville c’est-à-dire Merville (Nord). C'est là qu'il mourut en 690.
Reliques
Ses reliques ont été apportées d'abord à Soissons puis à Douai (Nord) le 1er mai 870 et il est devenu, avec saint Mauront, un des patrons de cette ville flamande.
Le 17 octobre 1206, Gérard de Douai se trouve à Douai avec les évêques d'Arras et de Tournai pour la translation du corps de Saint Amé. Les trois évêques portent sur leur épaules le corps de l'église Saint-Amé jusqu'au Mont de Douai, petit monticule à la droite de la route d'Arras en sortant de Douai4.
La ville de Douai a une place Saint-Amé, à l'emplacement de l'importante collégiale Saint-Amé démolie fin 1801. Elle avait été fondée en 940 pour succéder à un monastère qui abritait des moines venus de Breuil. Plusieurs églises des Hauts-de-France sont placées sous son vocable dont l'église Saint-Amé de Liévin.
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Alain de la Roche, né vers 1428 près de Plouër-sur-Rance1 en Bretagne et mort en 1475 à Zwolle aux Pays-Bas, est un religieux dominicain breton du xve siècle. Il est fêté le 9 septembre.
Biographie
Après avoir pris l'habit des Dominicains à Dinan dans le diocèse de Saint-Malo, il se rend à Paris au couvent des Jacobins rue Saint-Jacques et devient professeur de théologie. Puis il part demeurer et enseigner à Lille et Douai avant d'être envoyé à Gand puis à Rostock. En 1471, il devient docteur en théologie avec une thèse concernant l'importance de la prière de l'Ave Maria. Attentif à développer la dévotion du chapelet, il va parcourir la Flandre, les Pays-Bas méridionaux et le Saint-Empire, particulièrement en Saxe.
Alain de la Roche a été béatifié par la voix populaire2.
Il est parfois confondu avec saint Alain de Lavaur3, dans l'ancien diocèse de Lavaur dont le saint patron est dénommé en occitan "Alan" ou "Elan". La cathédrale Saint-Alain de Lavaur4 porte ce nom.
Dévotion au Rosaire
Très attaché à la dévotion mariale, il l'enseigne dans diverses écoles dominicaines flamandes, développe la dévotion du chapelet et fonde les Confréries du Rosaire. La première voit le jour à Douai en 1470. Il coordonne le chapelet et l’enrichit. De cinquante Ave Maria entrecoupés de cinq Pater noster, il le multiplia par trois pour l'associer aux 150 Psaumes bibliques en y ajoutant les méditations des mystères composant les faits majeurs de la vie de Jésus et de sa mère (mystères joyeux, glorieux et douloureux). Dans ses écrits, il confie quinze promesses (protections et grâces) mariales aux fidèles attachés au Rosaire qui furent approuvées par le Vatican en 1895. La Vierge Marie lui serait apparue plusieurs fois à partir de 1470. Néanmoins, il connut un certain nombre de désaccords avant d'être approuvé officiellement par le pape Sixte IV qui valida la dévotion du nouveau psautier. Il passa les dernières années de sa vie à parcourir la France, la Flandre et la Saxe pour développer le culte du Rosaire. Il meurt à Zwolle en Hollande le 8 septembre 1475 où il est enterré dans le chœur de l'église des Dominicains (Dominicanenkerk). Sous les auspices de l'ordre des Prêcheurs, la prière du Rosaire a, depuis lors, pris une place importante dans la vie de l'Église et Alain de la Roche a acquis une renommée internationale en tant qu'inventeur du chapelet du Rosaire et l'un de ses grand promoteur ou apôtre.
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Alban de Verulamium ou saint Alban (mort en 283 selon la Chronique anglo-saxonne) est un saint chrétien, premier martyr d'Angleterre, et fêté le 22 juin. Selon l’Histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable1, Alban était un païen de la ville britto-romaine de Verulamium (aujourd'hui St Albans), qui se convertit au christianisme, et fut exécuté par décapitation sur une colline surplombant la ville.
La date de l'exécution d’Alban n'a jamais pu être établie avec certitude. La Chronique anglo-saxonne la fixe à l'année 2832. Quant à Bède le Vénérable, il indique simplement qu'elle eut lieu « lorsque les cruels empereurs publièrent pour la première fois leurs édits contre les Chrétiens », c'est-à-dire après la publication des édits de Dioclétien, en 303 de notre ère, et nécessairement avant l'avènement de Constantin en 306, puisque celui-ci met aussitôt fin à la persécution (Lactance, De la mort des persécuteurs XXIV, 9).
En 1968, l'historien anglais John Morris a indiqué que le martyre d’Alban avait pu s'inscrire dans le cadre des persécutions menées sous le règne de Septime Sévère en 209. Morris fonde son argumentation sur de nouvelles sources manuscrites inconnues de Bède, notamment une copie du viiie siècle trouvée à Turin, d'un témoignage du iiie siècle rapportant que « Alban a donné refuge à un clerc, puis a revêtu les habits et le manteau (habitu et caracalla) que cet homme portait, se fit arrêter à sa place… et fut conduit immédiatement devant le méchant César Sévère. » St Gildas, qui connaissait ce texte, aurait traduit « Severus » comme un adjectif, et identifié à tort l'empereur comme Dioclétien ; Bède, à son tour, aurait pris cette identification pour argent comptant, et ainsi placé le martyre de St Alban à une date trop tardive. Comme le souligne d’ailleurs Morris, Dioclétien ne régnait qu'en Orient, et n'avait donc pas à connaître des affaires de Bretagne en 304 ; au contraire, Septime Sévère administrait la province de Bretagne entre 208 et 2113. Depuis, d'autres universitaires (W. H. C. Frend et Charles Thomas par exemple) ont observé que l’exécution d'un chrétien constituait un fait isolé dans la Bretagne en 209, et sont plutôt d'avis qu'elle eut lieu entre 251-59 (sous les persécutions de Dèce ou Valérien).
Le martyre d'Alban, enluminure attribuée à Matthieu Paris tirée de la Vie de Saint Alban, manuscrit du xiiie siècle conservé à la bibliothèque du Trinity College de Dublin, (cote MS E. I. 40, folio 38r).
Alban, donc, a accueilli un prêtre missionnaire chrétien (une interpolation postérieure de Geoffroy de Monmouth appelle le prêtre « Amphibalus (en) », qui est en réalité un mot latin pour « manteau ») recherché par l'empereur Dioclétien qui n'avait de cesse de persécuter les chrétiens jusqu'à en brûler leurs églises. Le prêtre convertit puis baptisa Alban. Lorsque le « prince impie », comme l'appelle Bède, fit rechercher le prêtre chez Alban, au lieu-dit l’île de Chantry dans le Hertfordshire, ce dernier échangea ses vêtements avec son protégé et se fit arrêter à sa place. Alban fut amené devant le légat romain qui, furieux de la méprise de ses hommes, ordonna qu’Alban subisse le châtiment destiné au prêtre puisqu'il se disait lui-même chrétien. Alban aurait en effet déclaré : « Je révère et j'adore le Dieu vivant et vrai qui a créé toutes choses. » Ces mots sont toujours ceux utilisés dans la liturgie de l’abbaye de St Albans. Finalement voué aux divinités romaines, on le condamna à mort : on lui fit traverser la Ver puis on l'amena en haut d'une colline surplombant la ville. C'est à cet endroit même que, selon la tradition, les Chrétiens édifièrent par la suite l’abbaye bénédictine de Saint-Alban. La légende affirme que sur le chemin de son martyre les miracles furent nombreux et qu'il convertit son bourreau qui fut exécuté avec lui[réf. nécessaire]. Gildas le Sage ne précise pas si Alban a subi le supplice à Verulamium : Bède est le premier à mentionner cette localité comme le lieu d'exécution et d'inhumation du martyr breton4.
Ce saint est honoré comme le premier martyr (on parle aussi de protomartyr) d'Angleterre. Le roi Offa de Mercie aurait demandé au pape Adrien Ier sa canonisation, mais celle-ci n'intervint qu'après 9935.
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Saint Albert le Grand (né Albrecht von Bollstädt1), connu aussi sous les noms d’Albert de Cologne et Albertus Magnus, né autour de l'an 1200 en Bavière et mort le 15 novembre 1280 à Cologne (Allemagne), est un frère dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste. Évêque de Ratisbonne durant trois ans (1260-1263), il préfère retourner à l'enseignement et est un professeur de renom au xiiie siècle. Le plus célèbre de ses disciples est saint Thomas d'Aquin.
Homme de grande culture, il laisse une œuvre scientifique d’une grande ampleur, particulièrement brillante dans le domaine des sciences naturelles. Il répand également, comme Boèce et Jacques de Venise, des textes d'Aristote en Occident et laisse une somme de théologie servant de modèle à la Somme théologique de Thomas d'Aquin.
Biographie
Sceau d'Albert le Grand en tant qu'évêque de Ratisbonne, 1261.
Albert le Grand naît Albert de Bollstaedt à Lauingen en Souabe entre 1193 et 1206, sans doute en 1193. Il meurt à Cologne en 1280. Il introduit dans les universités d’Europe les sciences grecques et arabes. Il est déjà surnommé « le Grand » de son vivant. Il est fêté le 15 novembre.
Après des études de lettres et de médecine en Italie du Nord (Venise, Padoue), il entre, en 1223, à Padoue2, dans l'ordre des Dominicains. Il part étudier la théologie peut-être à Paris avant 1233, en tout cas à Cologne, où il l'enseigne dès 1228. Ses premiers travaux sont des commentaires du Pseudo-Denys l'Aréopagite.
Il professe ensuite au couvent Saint-Blaise de Ratisbonne (1237-1240), à Hildesheim, à Fribourg-en-Brisgau, à Strasbourg, et, en 1241, à Paris, à l'Université de Paris, au premier couvent dominicain de la rue Saint-Jacques (Collège des Jacobins, sous l'autorité de Guéric de Saint-Quentin. Il y obtient, en 1245, un poste de maître de théologie : il est maître régent, en place de Guéric de Saint-Quentin, jusqu'en 1248. À Paris (trois ans) et à Cologne (quatre ans, jusqu'en 1252) il a pour élève le jeune Thomas d'Aquin (1225-1274). Albert fonde en 1248 pour les dominicains de Cologne l’École supérieure de théologie (Studium generale), qu'il dirige comme maître régent jusqu'en 1254.
Au cours du xiiie siècle, la philosophie d'Aristote, dont la Logica nova a été redécouverte au xiie siècle, principalement par l'intermédiaire de traducteurs arabes, s'impose en Occident à la suite du renouvellement de l'enseignement débuté par Pierre Abélard. C'est au cours de son séjour à Paris qu'Albert le Grand se familiarise avec les écrits du philosophe grec qui vont influencer toute son œuvre. En effet, la plupart de ses travaux consistent à commenter Aristote, en tombant parfois dans quelques paraphrases3.
En 1250, il traite de l'arc-en-ciel dans son ouvrage De Iride. Entre 1250 et 1254, il écrit ses deux contributions à l'alchimie : les Meteora et le De mineralibus4. En 1252, il devient conciliateur, en l'occurrence entre la ville de Cologne et son archevêque. De 1254 à juin 1257 il est élu provincial (supérieur dirigeant un ensemble de monastères) de Germanie (la province de Teutonie), ce qui l'oblige à visiter à pied une cinquantaine de monastères.
En 1256-1257, il réside auprès de la curie pontificale, probablement en qualité de lecteur du studium de la curie. En 1257, il redevient enseignant à Cologne. En 1259, au chapitre général de l'ordre des dominicains de Valenciennes, il organise avec Thomas d'Aquin et d'autres frères, les études des Frères prêcheurs.
De animalibus (v. 1450-1500), cod. fiesolano 67, Bibliothèque Laurentienne, Florence, Italie.
En 1260, il est nommé évêque de Ratisbonne par le pape Alexandre IV, mais, après trois ans, il demande au pape Urbain IV et obtient de celui-ci la permission d'abandonner sa charge. Maintenu à la curie, il est chargé, en 1263, comme prédicateur, de relancer, « en Allemagne, Bohême et autres pays de langue allemande », la croisade (la septième se termine en 1254), jusqu'en octobre 1264. Il retourne à l'enseignement et aux conciliations : à Wurtzbourg (1264), à Strasbourg (1267), à Cologne (1270).
Ne se contentant pas de contester ponctuellement les travaux d'Aristote, il entreprend une encyclopédie d'ambition comparable De animalibus. Elle comprend :
le classement de toute la faune d’Europe du Nord connue de son temps ;
une description détaillée de la reproduction des insectes, la croissance du poulet, des poissons et de mammifères.
Ce vaste traité, achevé vers 1270, comprend vingt-six livres. Les dix-neuf premiers sont des commentaires de l'œuvre d'Aristote, les suivants sont consacrés aux animaux qui marchent, volent, nagent et rampent dans une classification inspirée de Pline l'Ancien. Dans ces derniers livres, il puise largement dans les matériaux du Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré. Cette œuvre qui restera isolée dans son temps tranche sur celles de ses prédécesseurs comme Isidore de Séville et comprend beaucoup plus de descriptions fondées sur des observations réelles.
Il n'empêche que pour encore longtemps la zoologie restera une branche de la théologie dans laquelle les animaux seront étudiés pour les symboles divins qu'ils véhiculent.
Albert le Grand écrit également des encyclopédies semblables pour les minéraux, le De mineralibus et pour les végétaux, le De vegetabilibus. Ce dernier ouvrage comprend une étude sur les effets respectifs de la lumière et de la température sur la croissance des végétaux, ainsi que la question des greffes. Albert Le Grand semble être le premier à isoler l'arsenic ; il expérimente également avec des composés chimiques sensibles à la lumière, notamment le nitrate d'argent.
Ces œuvres sont riches en enseignements historiques et nous apprennent par exemple qu'Albert ne connaissait l'usage du salpêtre que pour la fabrication de l'acide nitrique ou encore que l'ortie était encore citée comme fibre textile à cette époque5.
Sarcophage romain contenant les reliques d'Albert le Grand dans la crypte de l'église Saint-André de Cologne, Allemagne.
En 1274, après avoir pleuré la mort de son disciple Thomas d'Aquin, théologien de renom, il participe au concile de Lyon. En 1275, il inaugure l'abbaye Saint-Vit de Mönchengladbach. « Vers 1276-1277 il aurait accompli un ultime voyage à Paris en vue d'apaiser (ce fut en vain) l'hostilité des théologiens de l'université à l'endroit de ces philosophies grecques et arabes qu'il avait plus que quiconque contribué à faire connaître » (É.-H. Weber).
Il meurt à Cologne le 15 novembre 1280. Son tombeau se trouve dans l'église Saint-André de Cologne.
Après sa mort
Albert le Grand est béatifié en 1622 par Grégoire XV.
Il est canonisé en 1931 par le pape Pie XI et proclamé docteur de l'Église par le même Pie XI.
Il est proclamé « saint patron des savants chrétiens » en 1941 par Pie XII.
L'histoire le retient souvent comme « Docteur universel », en compagnie du « Docteur angélique » (son propre élève saint Thomas d'Aquin), du « Docteur séraphique » (saint Bonaventure) et du « Docteur admirable » (le franciscain Roger Bacon, critique comme lui d'Aristote envers qui saint Thomas d'Aquin avait eu davantage d'indulgence). Ce qui donna naissance à l'idée selon laquelle « pendant longtemps, la philosophie a consisté essentiellement en une rédaction de notes de bas de page dans l'œuvre d'Aristote ».[réf. nécessaire] (détournement d'une réflexion d'Alfred North Whitehead sur Platon).
La rue Maître-Albert dans le 5e arrondissement de Paris porte son nom en hommage depuis 1844. La place Maubert tiendrait son nom d'une déformation de Maître Albert. Une plaque commémorant son souvenir orne l'entrée du couvent Saint-Jacques en l'église Saint-Étienne-du-Mont6.
En 1993, il est choisi par les fondateurs de l'IRCOM (Angers) pour saint patron d'une formation universitaire en humanités et sciences politiques, en partenariat avec l'université d'Angers. L'Institut Albert-le-Grand est attaché à sa mémoire et organise chaque année une fête en son honneur.
Trouver sur le site : wikipedia.org
Tradition hagiographique
Alexandre, d'origine grecque, et Épipode, natif de Lugdunum, sont deux jeunes hommes nés au milieu du iie siècle et habitant Lyon. Amis, ayant suivi les mêmes études et professant tous deux la religion chrétienne, ils échappent à la persécution contre les chrétiens de 177, pendant laquelle périssent entre autres sainte Blandine et l'évêque Pothin, en se cachant à l'extérieur de la ville, dans la maison d'une veuve chrétienne prénommée Lucie dans le faubourg de Vaise.
Il y restèrent quelques mois mais, dénoncés, ils furent arrêtés alors qu'ils tentaient de s'enfuir. Lors de l'arrestation, Épipode aurait perdu un soulier que la veuve conserva. Jetés en prison puis interrogés et torturés par le gouverneur romain, ils refusent d'abjurer leur foi et sont condamnés à mort. Épipode est décapité alors qu'Alexandre est crucifié deux jours plus tard.
Selon certaines sources1, trente-quatre autres chrétiens sont exécutés avec eux.
Culte et miracle
Après leur mort, d'autres chrétiens récupèrent secrètement les corps d'Épipode et d'Alexandre et les cachent dans une petite grotte non loin de Lyon. Dès la fin de l'Antiquité des récits de miracles prêtent à ces deux saints des guérisons qui font de la grotte un lieu de pèlerinage.
Probablement vers la fin de l'Antiquité, lorsque le christianisme est autorisé, les corps de ces deux saints sont transférés à côté du corps de saint Irénée. L'évêque Patient construit à cet emplacement l'église Saint-Irénée au ve siècle. Les trois corps sont enterrés dans la crypte de cette basilique. Grégoire de Tours dans ses Sept livres des miracles2 évoque ces trois tombeaux, en situant Épipode et Alexandre de part et d'autre d'Irénée. Il écrit également que « la poussière de leurs tombeaux, si on la recueille avec soin, soulage aussitôt ceux qui souffrent ».
En 1409, une contestation entre l'église Saint-Just et l'église Saint-Irénée éclate sur la propriété et la localisation des corps d'Irénée, d'Épipode et d'Alexandre, le chapitre de chacune des églises prétendant l'avoir chez lui. L'archevêque de Lyon, Philippe de Thurey et son frère Pierre, cardinal et légat apostolique, furent chargés par le pape Alexandre V d'enquêter et on retrouva sous l'autel principal de la crypte de Saint-Irénée les corps d'Irénée avec à sa droite Épipode et à sa gauche Alexandre.
Les corps sont détruits en grande partie lors de l'occupation de la ville par les protestants en 1562. Il n'en resta que quelques ossements d'Épipode, perdus lors de la Révolution, et la main gauche d'Alexandre.
Une chapelle Saint-Épipode (aussi nommée Saint-Épipoy) existait du côté de Pierre-Scize. Le chapitre de la cathédrale y allait chanter les vêpres de la fête du martyr. Une récluserie à cet endroit portait également le nom de Saint-Épipode. L'église Saint-Paul possède une statue contemporaine (1931) d'Épipode3.
Saint Épipode est fêté le 22 avril par les églises catholique4 et orthodoxe5 et Saint Alexandre le 24 avril6. Les deux sont fêtés ensemble le 22 avril dans le diocèse de Lyon7
Sources
La passion d'Épipode et Alexandre a été écrite dans les Actes des saints Épipode et Alexandre, rédigés au ve siècle par un auteur anonyme. Le récit, attribué par le passé à l'évêque de Lyon Eucher, est plus probablement l'œuvre de Fauste de Riez (462-485).
Les deux martyrs sont également cités dans le Martyrologe hiéronymien et dans ceux d'Adon de Vienne et de Florus de Lyon.
Saint Eucher leur consacre une homélie.
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Alexis Falconieri, en italien Alessio Falconieri, né en 1200 à Florence (Toscane), où il est mort le 17 février 1310, est l'un des sept fondateurs de l'Ordre des Servites de Marie. Il est fêté dans l'Église catholique le 17 février date de sa mort, en même temps que ses autres compagnons, canonisés ensemble « comme un seul homme » par le Pape Léon XIII, le 15 janvier 1888.
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