Date de création : 05.11.2009
Dernière mise à jour :
21.09.2014
2166 articles
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Par skinup26, le 22.10.2014
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Par le-temps-d-une-pho, le 13.09.2014
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Par jean, le 10.09.2014
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Par quinousse, le 23.07.2014
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Par quinousse, le 23.07.2014
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Rechercherbande dessinée, récit fondé sur la succession d’images dessinées, accompagnées le plus souvent de textes. La bande dessinée est un mode d’expression propre au XXe siècle, bien qu’il soit né antérieurement ; il se distingue nettement des genres narratifs qui lui sont pourtant apparentés, tels le roman ou le roman-photo.
Les bandes dessinées sont publiées sur des supports extrêmement divers : dans la presse généraliste, qui peut leur consacrer une fraction de page (une simple bande, que l’on appelle un « strip ») ou plusieurs pages — voire des suppléments spéciaux —, dans des magazines spécialisés, ou sous forme d’albums contenant une ou plusieurs histoires. Souvent humoristique, surtout à ses débuts (d’où son nom de « comics » en anglais), la bande dessinée s’est élargie aux genres les plus divers : l’aventure, le policier, l’espionnage, le western, le fantastique, l’érotisme, etc. Au cours du xxe siècle, elle s’est imposée comme le 9e art, aux côtés du cinéma (7e art) et de la photographie (6e art).
On peut considérer comme premières bandes dessinées, au sens moderne du terme, les réalisations de William Hogarth, qui utilise la gravure satirique pour ridiculiser les vices et les travers de la société de son époque (la Carrière de la prostituée, 1732 ; la Carrière du libertin, 1735) et publie une série de pamphlets moralisateurs sous la forme d’une suite d’estampes s’enchaînant à la manière d’un récit. Hogarth a de nombreux successeurs en Grande-Bretagne, notamment Thomas Rowlandson (1756-1827), qui crée en 1809 le personnage du docteur Syntax.
En 1827, s’inspirant en partie des gravures de Hogarth et du docteur Syntax de Rowlandson, dont il existe une traduction en français, le Suisse Rodolphe Töpffer (1788-1846), maître de pensionnat à Genève, commence à écrire l’Histoire de M. Jabot, récit humoristique composé de lithographies. Il réserve d’abord ses créations à ses élèves et à ses amis, puis, à partir de 1833, encouragé par les éloges de Goethe, il les édite (les Amours de M. Vieuxbois, 1839 ; Histoire de M. Cryptogramme, 1845).
Töpffer est également l’un des premiers théoriciens de ce nouveau genre, qu’il analyse dans son Essai de physiognomonie (1845). Ses albums sont par la suite traduits, mais également largement copiés et plagiés : dès le xixe siècle, les illustrateurs français Cham (Histoire de M. Lajaunisse, 1839), Gustave Doré (les Travaux d’Hercule, 1847) et Caran d’Ache (les Courses dans l’Antiquité, 1881) reprennent le principe des « histoires en images », principe que l’on retrouvait déjà dans les images d’Épinal diffusées par la maison Pellerin depuis le milieu du xviiie siècle.
À la suite de Töpffer, l’Allemand Wilhelm Busch (1832-1908) publie à partir de 1865, dans le journal munichois Fliegende Blätter, les aventures de Max und Moritz, une série d’histoires mettant en scène un duo de garnements jouant des tours pendables à leur entourage. Son style est largement imité, en particulier par le Britannique Charles Henry Ross, créateur en 1867, avec la scénariste française Marie Duval, du personnage d’Ally Sloper, un héros paresseux et roublard conçu pour le journal Judy. Très populaire, Ally Sloper devient en 1884 la vedette d’un hebdomadaire bon marché, le Ally Sloper’s Half Holiday. En Grande-Bretagne, la série est considérée comme la première bande dessinée moderne.
Nombreux en Grande-Bretagne, les illustrés humoristiques sont également légion aux États-Unis, avec des titres comme Puck, Judge ou Life. Cependant, dès les années 1890, ces hebdomadaires doivent faire face à la concurrence des grands quotidiens d’information, qui débauchent leurs meilleurs dessinateurs pour leur confier l’illustration de leurs suppléments dominicaux en couleurs. Ces nouvelles rubriques sont en effet des armes de poids dans la guerre des tirages comme celle qui oppose un moment le New York World de Joseph Pulitzer et l’Evening Journal de William Randolph Hearst.
Traitant le plus souvent de l’actualité, usant d’un humour destiné essentiellement aux adultes, les bandes dessinées sont conçues en fonction du lectorat du journal. Très vite, elles représentent le meilleur moyen d’entretenir un suspense au jour le jour, avec de nombreuses aventures à épisodes, telles Little Nemo in Slumberland de Winsor McCay, Wash Tubbs de Roy Crane, The Yellow Kid de James Guilford Swinnerton, Little Orphan Annie d’Harold Gray, ou encore Thimble Theatre d’E. C. Segar, dans lequel Popeye le marin fait sa première apparition en 1929.
Cette activité se révèle rapidement une véritable manne financière. Les droits cédés à d’autres journaux, la création de jouets, de dessins animés, de spectacles radiophoniques inspirés des héros des illustrés, les licences de commercialisation de produits à leur effigie sont en effet des moyens rentables de multiplier les profits. Les distributeurs de bandes dessinées disposent ainsi de moyens financiers leur permettant de développer leur production, d’élargir leur audience et de conquérir de nouveaux débouchés. Dès les années 1920, la bande dessinée américaine commence à s’exporter en Europe et à renouveler ses thèmes.
Vers 1920, les éditeurs américains cherchent à diversifier les genres et à s’éloigner de la bande dessinée humoristique qui constitue jusqu’alors l’essentiel de la production. L’apparition d’un nouveau genre, le récit d’aventures, donne alors naissance à la bande dessinée réaliste. L’archétype du genre est peut-être l’adaptation d’un roman d’Edgar Rice Burroughs, Tarzan, seigneur de la jungle (Tarzan of the Apes, 1912), qui paraît en 1929 sous la forme d’un strip quotidien. Dessinée par Hal Foster, le futur créateur de Prince Valiant (1937), l’œuvre connaît un succès immédiat.
Dès lors admis, le principe de la bande dessinée d’aventures donne lieu à toutes sortes de variations, mettant en scène des détectives justiciers (Dick Tracy, créé par Chester Gould en 1931), des magiciens dotés de pouvoirs extraordinaires (Mandrake, qui voit le jour en 1934 grâce à Lee Falk et à Phil Davis), des personnages de science-fiction (Buck Rogers, créé en 1929 par Philip Nowlan et Dick Calkins ; Flash Gordon, imaginé en 1934 par Alex Raymond et Edwin Balmer ; Brick Bradford, apparu pour la première fois en 1933 sous la plume de William Ritt et de Clarence Gray) ou des super-héros (Superman, conçu en 1938 par Jerry Siegel et Joe Shuster ; The Phantom, créé en 1936 par Lee Falk et Ray Moore).
Avant 1933, la réédition des bandes dessinées précédemment parues dans les journaux se fait sous les formes les plus diverses : de grands recueils quadrangulaires non reliés, des compilations au format allongé, ne présentant qu’une bande par page ; parfois, même, de minuscules livres reliés, avec une image unique par page. Ce n’est qu’en mai 1934 que l’homme d’affaires américain Max Gaines conçoit le premier album moderne, appelé « comic book ». En pliant en deux un supplément dominical de huit pages, puis encore une fois en deux, le lecteur obtient un livret de trente-deux pages, au format pratique (17,5 × 26 cm environ). Il suffit alors d’y ajouter une simple couverture en papier glacé, ornée d’un dessin accrocheur. Les Famous Funnies de Max Gaines, « tout en couleurs », connaissent un succès considérable. Les premiers Action Comics mettant en scène des super-héros, publiés en 1938, sont édités suivant cette méthode.
Certains personnages, tels Superman, Batman — créé en 1939 par Bob Kane et Bill Finger —, The Human Torch (« la Torche humaine »), Captain Marvel ou Wonder Woman, connaissent à l’approche de la Seconde Guerre mondiale une vogue sans précédent. Patriotes invincibles, les super-héros participent à leur manière à la propagande américaine. En 1943, on estime que le public américain lit 25 millions d’albums par mois. En 1950, ce chiffre atteint déjà 50 millions, pour culminer en 1954 à 150 millions d’exemplaires publiés mensuellement.
Les aventures de super-héros perdent toutefois les faveurs du public après la guerre et sont supplantées par d’autres genres : contes cocasses, mettant en scène des animaux (comme le chien Snoopy de Charles Monroe Schulz), adaptations de films ou de classiques littéraires appréciés des adolescents (Conan le Barbare, adapté du roman de Robert E. Howard, par Roy Thomas et Barry Smith), récits situés dans l’Ouest américain (Red Ryder de Fred Harman) ou dans la jungle (Tarzan, repris par le grand dessinateur Burne Hogarth en 1937), faits divers, histoires sentimentales, guerre, espionnage (Johnny Hazard de Frank Robbins ; The Spirit de Will Eisner), horreur, etc.
On considère souvent que la Famille Fenouillard est la première bande dessinée française. Œuvre de Georges Colomb (alias Christophe), sous-directeur du laboratoire de botanique de Paris, cette histoire paraît en feuilleton dans l’hebdomadaire pour enfants le Petit Français illustré à partir de 1889. Christophe est également l’auteur du Sapeur Camember (1890), du Savant Cosinus (1893) et des Malices de Plick et Plock (1893). La Famille Fenouillard est dépourvue de bulles (ou « phylactères »), comme toutes les premières bandes dessinées françaises, avec une exception notable cependant, celle des célèbres Pieds Nickelés, créés en 1908 par Louis Forton dans le journal l’Épatant.
Bien que moins répandue en Europe, la publication de bandes dessinées en feuilletons dans les suppléments pour enfants de quotidiens ou dans des revues spécialisées est pourtant à l’origine de personnages comme Bécassine, bonne bretonne un peu nigaude, créée en 1905 par Maurice Languereau et Émile-Joseph Porphyre Pinchon pour la Semaine de Suzette, et dont les aventures seront publiées quelques années plus tard en volumes. Dans les années 1920, Bibi Fricotin (imaginé en 1924 par Louis Forton), Zig et Puce (œuvre d’Alain Saint-Ogan apparue dans le Dimanche illustré en 1925) et les traductions de Winnie Winckle (Bicot, 1920) ou de Bringing up Father (la Famille Illico, 1924) connaissent les faveurs d’un jeune public de plus en plus exigeant.
En Belgique, c’est dans le Petit Vingtième, le supplément du quotidien le Vingtième Siècle destiné aux jeunes, que naît en 1929 sous la plume d’Hergé le personnage phare de la bande dessinée européenne : le reporter Tintin, accompagné de son inséparable chien Milou. Toutefois, malgré quelques réussites marquantes, le développement de la bande dessinée franco-belge au début du siècle n’a encore rien de comparable avec celui que connaît à la même époque la bande dessinée américaine.
Dans l’entre-deux-guerres, sous l’influence du Journal de Mickey, créé en France en 1934 et qui connaît un immense succès, plusieurs magazines voient le jour, comme Hurrah ! (1935), Junior (1936) ou le Journal de Toto (1937). En 1938, l’éditeur belge Dupuis lance l’hebdomadaire Spirou, qui met notamment en scène le héros éponyme imaginé par Rob-Vel et Davine. À la même époque, en Italie, en Allemagne ou en Espagne, les créations nationales originales sont, comme en France, minoritaires par rapport aux créations américaines. En Grande-Bretagne, cependant, les années 1930 voient la naissance de plusieurs périodiques, comme The Midget (1931), Sunshine (1938) ou Bouner (1939).
C’est au tournant des années 1940 et 1950 que se développe une véritable école de la bande dessinée franco-belge. Plusieurs magazines pour enfants font leur apparition après la guerre : le Coq Hardi, fondé en 1945 par Marijac, Fripounet et Marisette, le journal Vaillant (où apparaît, après avoir paru pendant sept ans dans le journal l’Humanité, Pif le Chien), Wrill ou encore Héroïc-Albums. Mais l’initiative la plus marquante vient encore une fois de Hergé. Après avoir écrit plusieurs albums des aventures de Tintin, il fonde en 1946 le journal Tintin, auquel collaborent des auteurs comme Edgar P. Jacobs (créateur de Blake et Mortimer en 1946), Jacques Martin (créateur d’Alix en 1948), ainsi que Greg (créateur d’Achille Talon en 1963), Bob de Moor, Raymond Macherot (Chlorophylle et Minimum), Jean Graton (Michel Vaillant), Tibet et André-Paul Duchâteau (Ric Hochet), Jean Roba (Boule et Bill), etc.
En 1959, René Goscinny, autre figure majeure de la bande dessinée francophone d’après-guerre, fonde avec Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier le journal Pilote, qui ouvre notamment ses pages aux productions de Tabary (Iznogoud), de Cabu (le Grand Duduche) et de Jean Giraud, alias Moebius (Blueberry). Mais, c’est le héros du journal, Astérix le Gaulois, qui deviendra le personnage le plus célèbre de la bande dessinée française.
Grâce à son succès, le journal Spirou permet à un bon nombre de créateurs de développer leurs talents. C’est le cas de Jijé, tête de file de toute l’équipe et inventeur du personnage de Fantasio ; de Morris, créateur de Lucky Luke ; de Franquin, avec Gaston Lagaffe et le Marsupilami ; de Peyo avec les Schtroumpfs, ou encore de Tillieux (Tif et Tondu avec Will, d’après Fernand Dineur). Spirou, Tintin puis Pilote accueillent et encouragent presque tous les créateurs de bandes dessinées jusqu’aux années 1980.
Avec une ou deux décennies de décalage, la production de bande dessinée franco-belge donne lieu au même phénomène commercial qu’aux États-Unis, créant des marchés dérivés assez importants et atteignant, pour certaines séries d’albums ou pour certaines publications, des chiffres de vente astronomiques (plus de 250 millions d’albums d’Astérix ont ainsi été vendus à travers le monde).
La bande dessinée connaît en Europe une reconnaissance officielle à partir des années 1960, avec la mise en place d’un club de bandes dessinées en France en 1962, d’un Salon de la bande dessinée en Italie en 1965, avec la création du Salon international de la bande dessinée d’Angoulême et le développement d’une activité d’étude et de recherche sur ce neuvième art.
Parallèllement, la bande dessinée pour adultes se développe avec Barbarella de Jean-Claude Forest (1962) et Valentina de Guido Crepax (1965). Les années 1970 voient apparaître de nouveaux créateurs en ce domaine : Philippe Druillet, avec Lone Sloane, apparu en 1966 et publié dans Pilote à partir de 1970 ; Tardi, créateur d’Adèle Blanc-Sec et adaptateur de romans comme la série des Nestor Burma, d’après Léo Malet ; Enki Bilal (la Croisière des oubliés, 1975 ; le Vaisseau de pierre, 1976 ; la Ville qui n'existait pas, 1977 ; les Phalanges de l'ordre noir, 1979 ; la Femme piège, 1986 ; le Sarcophage, 2000), Pétillon (créateur du détective burlesque Jack Palmer) ou Gérard Lauzier (auteur des Tranches de vie).
Comme aux États-Unis, la culture underground trouve en Europe, et en France en particulier, un moyen d’expression adapté, dans des magazines comme Hara-Kiri (1960), Charlie Mensuel (1969) et Charlie Hebdo (1970), qui font une large place à des créateurs anticonformistes, à la satire politique et sociale et aux nouveautés. De nombreux auteurs y ont fait leurs débuts, notamment Reiser, Wolinski, Gébé, Fred et Cabu.
Au milieu des années 1970, le groupe Bazooka (Olivia Clavel, Loulou Picasso, Bernard Vidal, Moulieg, etc.), invente le concept de « dictature graphique » et permet un certain renouvellement des techniques utilisées par les auteurs de bandes dessinées (collage, « cut-up », etc.). Les publications du groupe (Bien dégagé sur les oreilles ; Activité sexuelle : normale !) déclenchent souvent des réactions virulentes, mais contribuent à la reconnaissance de l’« esthétique BD » dans d’autres domaines de la création : la publicité et le cinéma (Patrice Leconte, Marc Caro, Gérard Lauzier et Enki Bilal sont passés à la réalisation, Moebius a participé aux décors de nombreux films, notamment Tron, Alien et le Cinquième Élément), la musique pop (l’Affaire Louis Trio, Dennis Twist) mais aussi les arts plastiques, grâce à l’explosion de la figuration libre (Robert Combas, François Boisrond, les frères Di Rosa) à l’orée des années 1980.
Dans les années 1970, quatre revues importantes font leur apparition en France. L’Écho des Savanes voit le jour en 1972, à l’initiative de Claire Bretécher (les Frustrés), de Marcel Gotlib (Rubrique-à-Brac, Gai-Luron, les Dingodossiers avec Goscinny) et de Nikita Mandryka (le Concombre masqué), et affiche dès ses premiers numéros un humour volontairement provocateur. Dix ans plus tard, Liberatore (Ranxerox), Milo Manara (le Déclic), Martin Veyron (Bernard Lermite) ou Philippe Vuillemin (les Sales Blagues) contribuent au succès du journal, qui se partage désormais entre sujets de société et érotisme souvent racoleur.
En 1974, Marcel Gotlib fonde la revue Fluide Glacial, où paraissent des séries à succès comme les Bidochon et Kador (Christian Binet), Carmen Cru (Jean-Marc Lelong) ou Superdupont (Lob et Gotlib) ; l’humour « glacé et sophistiqué » d’Edika (l’Affaire Clarky), celui de Tronchet (Raymond Calbuth) et de Goossens (Le romantisme est absolu) peuvent s’y exprimer en toute liberté.
Métal hurlant est lancé en 1975 par un quatuor composé de Jean Giraud, de Philippe Druillet, de Jean-Pierre Dionnet et de Bernard Farkas. Le journal se spécialise dès ses débuts dans le registre de la science-fiction. Tardi, Pétillon, Moebius (les Aventures de John Difool, avec Jodorowsky), F’Murr (le Génie des alpages), Bilal et d’autres créateurs de renom y collaborent, mais le journal ouvre également ses pages à de jeunes créateurs, comme Jacques de Loustal (la Note bleue, les Frères Adamov) ou Frank Margerin (Radio Lucien).
Enfin, le journal (À suivre) est créé en 1978 par les Éditions Casterman qui veulent se doter d’un secteur pour adultes. À son sommaire figurent des auteurs déjà consacrés comme Hugo Pratt (Corto Maltese), Jean-Claude Forest (le Roman de Renart) ou Jacques Tardi, ainsi que d’autres alors moins connus : François Schuiten (la série des Cités obscures et la Fièvre d’Urbicande, avec Benoît Peeters), Boucq (la Pédagogie du trottoir, Point de fuite pour les braves), François Bourgeon (les Passagers du vent, les Compagnons du crépuscule), Didier Comès (Silence), etc.
Cependant, ces périodiques, ainsi que leurs prédécesseurs, subissent une désaffection au cours des années 1980, et la plupart d’entre eux (à l’exception notable de Fluide Glacial) disparaissent entre 1988 et 1997. Certaines maisons d’édition (Futuropolis notamment, créée en 1974 par le graphiste Étienne Robial) cessent leurs activités, alors que des structures plus petites, comme l’Association, permettent à de nouveaux artistes (Jean-Christophe Menu, Lewis Trondheim, Killofer) de s’adresser à un public choisi et exigeant.
Au milieu des années 1980, les mangas venus du Japon font leur apparition et se développent rapidement grâce à la prolifération de dessins animés nippons sur les chaînes de télévision. Aujourd’hui, en France tout du moins, la bande dessinée est surtout un phénomène d’édition.
Véritable phénomène de société, la bande dessinée s’est aujourd’hui totalement institutionnalisée. Désormais enseignée à l’université, elle fait l’objet de salons, de festivals — notamment le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême — et de rencontres internationales multiples. Sur le modèle de l’OuLiPo, un Ouvroir de Bande dessinée Potentielle (OuBaPo) a vu le jour, à l’initiative de certains membres de l’Association.
Marché économique considérable, à cheval sur les secteurs de la presse et de l’édition, la bande dessinée s’est forgé, au cours du xxe siècle, une histoire, une légitimité et une vitalité qui lui assurent un avenir prometteur. En 2004, la production de bandes dessinées a augmenté pour la neuvième année consécutive, atteignant le chiffre record de 3 070 titres (dans l’espace francophone). Cette vitalité est également visible au niveau des tirages de certains titres : environ 2 millions d’exemplaires pour le onzième tome de la série Titeuf (Nadia se marie), 650 000 exemplaires de Lucky Luke (la Belle Province), 530 000 exemplaires de Largo Winch (le Prix de l’argent), 450 000 exemplaires de XIII (Opération Montécristo), 280 000 exemplaires de Thorgal (Kriss de Valnor), etc.
Par ailleurs, alors que les super-héros américains (Superman, Batman, Spider-Man, etc.) et les héros franco-belges (Astérix, Blueberry, Michel Vaillant, etc.) de bande dessinée sont adaptés au cinéma les uns après les autres, certains cinéastes s’essaient au 9e art (pour le scénario), comme Robert Guédiguian (À l’attaque !, un Conte de l’estaque, 2004), Georges Lautner (Baraka, 2004), Claude Lelouch (Toute une vie, 2004) ou Jean-Jacques Beinex (l’Affaire du siècle, 2004).
BONNE JOURNEE A TOI AUSSI JP !
GROS BISOUS
@+ ROSE
http://ROSERIC.centerblog.net
coucou nous voila deja en fin de semaine que ca va vite ca va faire 1 semaine que mon loulou ne va plus a l ecole deja lol ici ben il y a un peu de soleil mais va t il durer bonne question sinon j espere que tu va bien pour moi ca va je vais te remercier pour tes visite et ta fidelite sur mon blog gros bisous
http://cheznefertiti.centerblog.net
je te souhaite une bonne aprés midi bisous
http://angeoudemongif.centerblog.net
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