Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "illusoire" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 05.11.2009
Dernière mise à jour : 21.09.2014
2166 articles


Derniers commentaires Articles les plus lus

· BD SEXY
· ILLUSION D'OPTIQUE?
· Image humour
· Un couple au lit
· La Portugaise

· La castration
· Dessin humour couple
· L'incontinence
· 2 Blondes
· Humour Animaux
· DRAPEAU FRANCAIS
· Dessin Humoristique
· services à domicile en petite tenue
· Image humour
· BD Blague

Voir plus 

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· HUMOUR (762)
· RETOUCHES & MONTAGES (740)
· BD (87)
· ACTUALITE SATYRIQUE (164)
· IRREALISME (205)
· DESSIN (68)
· VIDEOS (28)
· POESIES (12)
· IMAGES VECTORIELLES (7)
· BIENVENUE (0)

Thèmes

nature nu nu artistique photos photo

Rechercher
Recherchez aussi :

NU ARTISTIQUE

Publié le 23/04/2011 à 16:51 par illusoire Tags : nu nu artistique photos
NU ARTISTIQUE

Le nu est un thème artistique qui consiste en la représentation du corps humain dans son état de nudité.

Plutôt que le sujet représenté lui-même, c'est une forme d’art qui essaie de recréer une image du corps humain, tout en respectant les exigences esthétiques et morales de l'époque, à travers la peinture, la sculpture, la photographie ou la performance vivante. Depuis la préhistoire, la représentation de corps nus est un des thèmes majeurs de l'art.

Les thèmes artistiques (thème est un nom provenant du nom latin thema, provenant d'un mot grec, se traduisant par « ce qui est posé ») traités sont ceux qui sont directement issus des préoccupations liées à leurs époques respectives.

Les thèmes dans l'art renvoient donc à une périlleuse tentative de description des genres et thèmes récurrents dans la peinture, la sculpture ainsi que dans tous les autres arts dits « visuels » qui leurs sont directement connectés.

La première apparition de la nudité dans les arts est concomitante à celle des représentations humaines en général. Les œuvres picturales et sculptées nous ont renseignés sur le rapport que les hommes de cette époque avaient avec leur corps. Un des meilleurs exemples en est la représentation de la femme et de la femme enceinte. La plupart du temps, elles sont potelées et fortes, symboles de fécondité et d'opulence : ce genre de représentation peut être interprété comme une démarche mystique afin de s'attirer ces dites fécondité et opulence (art et croyance étant alors très liés). De plus, beauté et survie étaient fortement associées : comme chez les animaux, le partenaire le mieux portant, celui en meilleure santé était celui qui avait le plus de chances de survivre et d'être le meilleur géniteur.

Dans les représentations de femmes, le visage et les détails sont minimisés alors que les seins, le ventre (fécond) et le sexe sont accentués, exagérés. Des représentations exagérées de certaines parties du corps font aussi leur apparition (principalement des phallus). L'exagération peut être comprise comme le moyen premier et volontaire d'indiquer l'importance d'un élément.

Le Moyen Âge n'aime pas représenter le nu, sans doute en raison de l'utilisation quasi-exclusive de l'art à des fins religieuses. En effet, le nu est pour le Moyen Âge un rappel de la condition mortelle et imparfaite de l'homme, en rapport avec le péché originel, et est donc utilisé dans des thèmes religieux.

Par exemple dans les représentations des enfers sur les tympans des églises, on trouve fréquemment des personnages nus, dont les parties génitales sont dévorées par des griffons, des serpents, des scorpions. De même, les représentations d'Adam et Ève prennent parfois la forme de nus : ainsi, l'Adam de Notre-Dame de Paris (conservé au musée de Cluny) est représenté nu, et très proche du canon antique.

A noter qu'Adam et Eve sont toujours dépeints avec un nombril (ce qui, compte tenu de leur ascendance divine, est illogique puisqu'ils ne sont pas issus d'une gestation). Autre anachronisme religieux, l'enfant Jésus est généralement représenté avec un sexe intact alors que selon la bible il a été circoncis au huitième jour[4].

Dans l'imagerie sacrée, la nudité reste associée au thème du péché, et il faut attendre le XVe siècle pour qu'un certain relâchement ait lieu. Ainsi, dans le Bréviaire de Marie de Savoie, réalisé à Chambéry, entre 1400 et 1450, on note la présence de nombreux petits enfants nus dans les marges. On observe l'apparition de vierges allaitant, plutôt dans la sculpture que dans la peinture, comme le prouvent les réactions indignées de certains ecclésiastiques devant la Vierge à l'enfant de Jean Fouquet alors que des Vierges de pierre montraient leur sein au XIVe siècle déjà. Cela n'empêche pas les miniaturistes des Très Riches Heures du duc de Berry et d'autres manuscrits de la même époque de représenter des nus lorsqu'ils en éprouvent le besoin.

Une évolution intéressante est celle des représentations de Jésus enfant  : son corps commence à être dévoilé à partir du XIIIe siècle, mais il n'est représenté nu qu'à partir de 1400 environ.

La peinture romantique, réaction du sentiment contre la raison, se caractérise par un goût très marqué pour la dramatisation. Les peintres n'hésitent plus à montrer la réalité, aussi violente qu'elle puisse être. La peinture romantique se caractérise aussi par l'arrivée de l'exotisme dans les mœurs occidentales, par le fantasme du harem (par exemple Au harem - Femme au bain de Théodore Chassériau, (1854) ), des femmes mises à disposition ; les œuvres deviennent plus libérées et les nus expriment la sensualité et parfois même la sexualité. La peinture romantique est une totale rupture avec le classicisme et s'écarte également du néoclassicisme par un relâchement des conventions formelles : ce ne sont plus les formes et les sujets que l'on met en valeur, mais davantage l'intensité des couleurs, des contrastes et de la lumière.

Le romantisme en sculpture n'apparut qu'assez tard, vers 1830, et dura peu. Jusque-là les artistes, n'osant pas rompre avec le canon traditionnel, tentaient seulement d'accentuer le mouvement des lignes ou de leur donner plus de souplesse (par exemple le Spartacus de Foyatier ou le Coureur de Marathon de Cortot).

Si les représentations de nus sont entrées dans les standards de l'imagerie collective, de nouvelles voies n'ont cessé d'être explorées, notamment, l'art corporel (ou body art) a donné, à travers des performances, des représentations parfois crues du corps, devenu un thème majeur de réflexion.

Suite aux premières performances ou happenings du Black Moutain College aux États-Unis, la mise en scène du corps - le plus souvent, celui de l'artiste lui-même - est devenu un nouveau médium de représentation du corps. En France, c'est notamment avec Michel Journiac, dans les années 1970, que l'art corporel, où apparaissent très souvent des corps nus, a émergé. Plus récemment, Ana Mendieta, explorant les rites yoruba de sa culture cubaine d'origine, entrait nue dans un cratère, dans un mouvement d'appel à son corps embryonnaire. Les performances d'Yves Klein, où le corps de jeunes filles mêlé à de la peinture bleue laisse son empreinte sur des toiles, est également une scène de body-art célèbre.

À son origine, la photographie de nu a été utilisée par des artistes comme nouveau moyen d'esquisser un modèle. Le musée d'Orsay, par exemple, possède des nus sur lesquels ont été tracés des carrés destinés à aider dans la reproduction et l'agrandissement du modèle sur une toile

Bien que liée depuis ses débuts à l'érotisme et mettant majoritairement en scène des femmes, la photographie de nu ne se limite pas à cette image. Vers le milieu du XXe siècle, certains magazines ont commencé à mélanger les genres artistiques et érotiques pour détourner les problèmes de censure encore très présents à l'époque, n'hésitant pas à présenter au grand public comme artistiques des photos en réalité bien plus proches de l'érotique. David Hamilton est notamment connu pour ses mises en scènes éthérées de corps nus féminins, couleur et noir et blanc. Le développement de l'industrie pornographique a aussi inspiré des artistes. C'est le cas de Jeff Koons qui réalisera plusieurs œuvres de sa série Made in Heaven le représentant avec sa compagne la Cicciolina dans des scènes sexuelles