Rupture

Publié le 23/04/2007 à 12:00 par bulle -http://bulle.centerblog.net

Lorsque le couple bat de l'aile, que la vie à deux n'est plus possible, une séparation dans les règles est parfois inévitable.

Mais comment traverser cette épreuve en limitant la casse ?

Peut-on reconstruire de nouveaux repères sans l’autre ?

Quelles relations garder avec son "ex" ?

Et tout dépend aussi si on est « le quitté » ou celui qui est partit.

En  effet, les ressentis ne sont pas les mêmes dans les 2 cas.

Je vais vous faire part de mon vécu peut être que cela en aidera certains d’entre vous.

Je suis restée 4 ans avec un homme, dont 2 ans et demi de vie commune. Les 3 premières années ce sont très bien passées.  Jusqu’a ce que la routine s’installe et que notre quotidien prenne le dessus…  Je ne ressentais plus le m’aime désir pour lui, et souvent j’avais l’impression que mes sentiments d’amour à son égard c’était transformés en une grande tendresse.  L’atmosphère était “tendue”, les disputes de plus en plus répétitives, plus de désir physique, plus d’envie de faire plaisir, une immense lassitude m’avait envahit.

Cette histoire ne me concerne absolument pas.

Seulement comment quitter quelqu’un après 4 ans ?

Comment être sûr que l’on ne l’aime plus et que plus rien n’est réparable ?
Après avoir vécu avec lui des joies, des peines, après avoir tout partagé, comment quitter la personne qui nous connait le mieux au monde ?
Je suis partie, puis revenue car il me manquait en espérant que ce cette fois là cela marcherait, mais c’était finit même si nous ne voulions pas y croire…

Si au bout de 4 ans la passion s’est éteinte, que ça ne fonctionne plus, il faut avoir le courage d’arrêter et de ne plus revenir.

Pendant une longue, très longue période j’ai eu beaucoup de peine à l’oublier, sa présence me manquait, nos discussions, nos moments ensemble, notre vie.

Des petits détails qui me ramenaient à des moments passé avec lui.

Chaque fois ces instants ma nostalgie me faisait oublier les raisons de notre rupture, etje m’enfonçais dans l’océan de ma mélancolie.

Avoir peur de rester seule, de ne plus retrouver un amour aussi fort, peur de se tromper.

Il m’a fallut une année entière pour ne plus être nostalgique.

Ce fût long, difficile, mais je ne regrette pas d’avoir souffert car aujourd’hui je suis heureuse.

La vie nous apporte plusieurs souffrances de toutes sortes  Mais chacun est capable de les surmonter même si sur le moment ce la nous paraît impossible.

ACCEPTER LA REALITE

Selon Jean Garneau, psychologue, il est primordial de renoncer fermement à la relation « défunte » et d’éviter le réflexe de refus de la réalité.

Affronter la réalité et ne se voiler pas la face en espérant.

On dit que “l’espoir fait vivre” mais quand il n’a pas lieu d’être, mieux vaut ne plus y croire une fois pour toute, car plus dure serait la chute.

Vivre pleinement sa peine et la laisser s’exprimer:
S’octroyer le droit de pleurer, exprimer librement sa douleur permet en sorte de « purger » sa peine.

Un chagrin retenu aura pour conséquence d’entraîner des difficultés quand le moment sera venu de s’ouvrir à une autre personne et de commencer une autre relation.


Dénouer son attachement :
Prendre le temps de détricoter les liens d’attachement, dans la mesure du possible sans haine et sans reproches, pour les transformer ensuite en souvenirs.


Se donner le temps de la convalescence :
La peine occasionnée par la perte de l’être cher se mélange souvent avec la colère d’avoir été abandonné.

Au fils des jours ou des semaines, la douleur s’estompera pour laisser place à un sentiment de nostalgie, bien plus supportable.

Il faut accepter et endurer cependant que le temps nécessaire soit proportionnel à l’intensité des expériences vécues avec celui ou celle qui est parti(e) ou quel’on a quitté.

Car si nos sentiments étaient sincères, celui qui part souffre aussi.

Se rendre disponible à d’autres relations :
Si les besoins en amour restent accrochés à la personne disparue, ils ne pourront pas être satisfaits par les nouvelles rencontres : on se rend alors indisponible au bonheur.

Il faut prendre conscience qu’on peut trouver réconfort et tendresse autour de soi.

Se rendre disponible est une phase essentielle de la reconstruction.

C’est elle qui permettra de transformer le deuil en une étape de croissance sur la route de l’existence.

A NE PAS FAIRE

- Pratiquer le culte du « disparu »

Se consacrer plus au moins entièrement à la mémoire de la personne disparue, c’est éviter de relever le défi de se construire une nouvelle vie. Ceci est valable pour la personne qui s’est fait quitter mais pour la personne qui part éviter de laisser de l’espoir a votre ex…

Vous êtes parti(e) assumez-le car en ne faisant pas cela vous empêcher l'autre de reconstruire sa vie, juste parce que votre nostalgie à son égard ne s'est pas encore estompée vous avez encore besoin de lui/elle.

Certes l’amour est égoïste, mais si vous l’avez vraiment aimé(e), laissez-le(la) pour qu’il (elle) vous oublie ou sinon c’est continuer la relation au-delà de la fin.

Créer dans l’imaginaire l’illusion que la relation continue en pratiquant une interprétation excessive des événements et même des non-événements.

Attribuer, par exemple, une signification encourageante à toutes les actions observables de l’autre, ses silences, ses absences, etc.

Le fantasme sert à maintenir l’illusion d’une relation. Et c’est malsain.

- Maintenir les liens par les problèmes

Dans le cas d’une séparation qui impose des contacts avec l’autre après la rupture (enfants ou milieu de travail commun), cette réaction implique l’espoir de reconquérir l’ancien partenaire, mais aussi de garder un certain pouvoir sur lui.

Le résultat : maintenir une relation dans laquelle la frustration et le ressentiment sont les principales émotions vécues par l’un et par l’autre.

- Quand l’ex est encore dans les parages
Quand on vit un chagrin d’amour, la mélancolie n’est jamais bien loin. Ainsi, les anniversaires (le nôtre, le(a) sien(ne), celui de notre rencontre ou encore les soupers d’amis ou de famille nous donnent le vague à l’âme.

Et que dire de ces retours solitaires à la maison, de ces repas en tête-à-tête avec soi-même ou avec la télévision?

Il arrive que ce soit si insupportable que l’on finisse par poser des gestes étranges.

« Un soir, je n’en pouvais plus, je voulais le revoir.   Alors, je suis allée dans les endroits que nous fréquentions ensemble, j’ai demandé de ses nouvelles à ses amis.

Ils m’ont dit qu’il venait à l’occasion, mais qu’il n’était plus seul.

Ça m’a donné un coup!»

Dans le complexe domaine des sentiments amoureux, il est difficile de dire ce qui est bon ou non pour l’un ou pour l’autre.

Certains ex-conjoints vont se fréquenter et avoir, à l’occasion, des relations sexuelles.

Dans la vulnérabilité, le risque est grand de faire une dure rechute après s’être illusionné(e) quelque temps.

Par contre, pour d’autres, ces ultimes heures en commun viendront confirmer le bien-fondé de leur séparation.

Il faut aussi savoir demander;

et que lui vous pardonne aussi...