Nom du blog :
horsdutemps
Description du blog :
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Catégorie :
Blog Blogzine
Date de création :
29.01.2012
Dernière mise à jour :
10.10.2020
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Derniers commentairesbien mal acquis ne profite jamais. j'espère que l'aubergiste a reçu une bonne raclée ! !
Par Anonyme, le 30.07.2021
oui bravo
Par Anonyme, le 08.02.2020
l'amour ne se dit pas toujours comme on le resent
mais aujourd'hui je te le dit
je t'aime ma fille
Par Anonyme, le 02.06.2019
j'adore gaston
il et trop maren
et prunelle n'en parle le pas
j'aime aussi beaucoup fantasio
spirou
Par Anonyme, le 28.08.2018
vive les diables
Par Anonyme, le 28.06.2018
Sarah MARICA - " Le parfum d’Adam est un opus de la série Providence, que j’ai découvert après Katiba, bien qu’il lui soit antérieur.
Nous retrouvons donc notre brave Archie, ancien des services secrets et directeur de l’agence Providence, qui en est à ses débuts.
Comme dans Katiba, c’est au terrorisme que l’agence va s’intéresser, mais un terrorisme d’un genre particulier, et dont on entend somme toutes bien peu parler en France, à savoir le terrorisme écologique, sur lequel Rufin est extrêmement bien documenté.
Sur la question, j’avais déjà lu Etat d’urgence de Michael Crichton qui m’avait passionnée, et que Rufin signale comme un livre de propagande dans ses notes…(!). Les attentes étaient donc assez importantes, mais il semblerait que Rufin ne m’ait pas déçue.
Le parfum d’Adam est un livre assez rare, puisqu’il parvient à conjuguer action, suspense, et intelligence du sujet.
Un parfait équilibre maintient l’intrigue entre ces trois pôles, sans jamais tomber dans le vulgaire lorsqu’il n’est question que d’action, ni dans l’ennui lorsqu’il s’agit d’éclairer les motivations idéologiques de ces terroristes particuliers.
Les personnages principaux sont parfaitement dessinés, et malgré la longueur de l’ouvrage, Rufin parvient à les rendre intéressants, mystérieux parfois, et surtout très attachants.
Paul, ancien de la CIA, est devenu médecin. Il a du mal à équilibrer les comptes de la clinique privée qu’il dirige, jusqu’au jour où Archie, directeur de l’agence privée de sécurité et renseignements « Providence », lui propose un marché : il versera une grosse somme à la clinique si Paul accepte de rejoindre Providence le temps d’une mission.
Paul est perplexe, jusqu’à ce que les événements sur lesquels on lui propose d’enquêter ne commencent à le fasciner : un laboratoire polonais a été saccagé, et ses animaux libérés (jusque là tout va bien), mais il est possible que ce saccage n’ai été destiné qu’à camoufler le vol de produits dangereux, en lien avec le choléra. Paul va donc, le temps de cette enquête, demander à son ancienne collègue Kerry, de l’épauler.
La thèse pour laquelle se battent les terroristes du Parfum d’Adam est absolument fascinante, tant elle est logique et immorale à la fois, profondément rationnelle et glaçante.
Elle découle directement des thèses du bon vieux Malthus, qui au 19ème siècle a étudié les mécanismes démographiques des populations pour en conclure que la natalité devait être sérieusement contrôlée.
Pour les écologistes du Parfum d’Adam, le principal ennemi de la Terre, c’est l’homme.
Mais pour aider l’environnement, ces écologistes là ne proposent pas de rouler à vélo ou de laver son linge avec des noix de lavage.
Leur méthode, radicale, passe par la suppression de millions d’individus, seul moyen selon eux d’éviter une saturation écologique.
Ils protestent contre les moyens que l’homme a mis au point pour améliorer sa survie, et qui ne font que le multiplier.
Du coup, au lieu de s’attaquer aux Etats où la technologie est la plus avancée, c’est aux pauvres qu’ils s’en prennent : ceux-là n’ont rien à perdre, et en plus ils demandent à profiter de notre luxe, c’est un comble !
Cette doctrine est terrifiante et inhumaine, dans la mesure où elle se choisit aléatoirement une cible, la pauvreté, au lieu de s’en prendre à ce qui l’a engendrée. Cela est incontestable.
Mais là où Rufin fait preuve d’un grand talent, c’est qu’il parvient à faire comprendre au lecteur la logique et la vérité de la première thèse, selon laquelle nous sommes bien trop nombreux.
Si nous souhaitons donc préserver notre environnement, c’est à notre nombre qu’il faut s’en prendre, et non à la façon dont nous faisons pousser nos tomates.
Rufin permet donc de comprendre que la véritable écologie ne peut qu’être inhumaine, comme la nature qu’elle prétend défendre, et qu’en parvenant à un tel paradoxe, elle devient insoutenable…"
Sarah MARICA - Agrégée de philosophie et auteur du blog Critique-Moi !
Résumé du roman
giga.gg
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