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Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour : 21.01.2025
23108 articles


La conscience .

Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.

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LA TERRE ..NOTRE MERE.

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partager la terre.

On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.

il était une fois.

Publié le 05/07/2020 à 17:44 par horobindo Tags : centerblog sur chevaux bonne vie afrique amour fond femme travail dessous dieu air cadeau maison fleurs

Une femme d'Auvergne en 1886.

 
 écrit par horobindo.
 
Jack Lantier 
La Chanson Des Blés D'or
 
 
 
UNE FEMME D'AUVERGNE EN 1886. 23/06/2020 20:51 (0)    
  Alphonsine.1. 23/06/2020 20:49 (0)    
  Alphonsine.2. 23/06/2020 20:48 (0)    
  Alphonsine.3. 23/06/2020 20:47 (0)    
  Alphonsine.4. 23/06/2020 20:47 (0)    
  Alphonsine.5. 23/06/2020 20:45 (0)    
  Alphonsine.7. 23/06/2020 20:44 (0)    
  Alphonsine.6. 23/06/2020 20:44 (0)    
  Alphonsine.8. 23/06/2020 20:43 (0)    
  Alphonsine.9. 23/06/2020 20:41 (0)    
  Alphonsine.10. 23/06/2020 20:40 (0)    
  Alphonsine.11.

Au village on parlait de la ferme aux blés  d'or.

 

 
 

 

 1886, c'est l'année de ma naissance , 

on m'a dit plus tard qu'un  hiver rude avait glacé l'Auvergne  ,   j'en connu d'autres , mais mon Dieu  c'est gravé dans ma mémoire   quand la neige   fondait , les pâturages se paraient des couleurs et senteurs de fleurs , des versants devenaient jaunes  rouges ou blancs  , parfois multicolores selon les variétés  de primevères hirsutes , reines des  prés, reines des sables , toutes sortes de petites fleurs tapissaient les versants , les replats de ma montagne  .Dés cinq ans j'ai écris l'Auvergne dans ma conscience  jusqu'à la fin de ma vie ses couleurs ont bercées mes pensées les soirs tristes.

Gertrude la bonne    m'avait offert mon premier cadeau, c'était un baigneur et son landau, un vrai " Petit-collin " " en celluloïd  incassable une merveille, son salaire du mois n'avait pas été de trop, à vrai dire c'était un peu ma maman. La maman de ma maman aussi , Gertrude c'était l'amour, le courage , ce n'est que des années après que j'ai su que c'était elle qui tenait debout mon grand - père.

Je n'ai jamais réussi à compter les peupliers qui bordaient la route, ma mémoire me parle de ces printemps ou sur les versants mille fleurs me disaient que les froids et les rigueurs s'en étaient allés.

L'église de mon village sonne à ma mémoire .

 

L'église de mon village sonne à ma mémoire , il y avait l'abbé dont j'ai oublié le nom, je n'ai pas oublié "  ses "  je vous salut Marie.

 

La ferme de mon grand - pére.

L'entrée de la maison donnant sur une cour avec un tas de fumier, un trou d'eau croupie pour les canards, la soue à cochon.
De l'autre côté  l’ouverture sur un jardin potager avec une écurie pour les  vaches et les  chèvres . Un autre bâtiment abritait les chevaux  . Au-dessus de cette écurie, il y avait un saloir .

 

La grande pièce  éclairée par la porte d'entrée et une petite fenêtre dont les verres de mauvaise qualité (bulles d'air intégrées) laissaient mal passer le jour (croisillon en fer où le verre venait s'incruster dedans).
Cette pièce commune en terre battue était occupée par un grand pétrin (où on faisait les pâtes : pain, tourte, pogne...) et où on rangeait tout le nécessaire à fabriquer la pâte et le pain de la semaine.
2 grands bancs étaient de chaque côté du pétrin.
Un lourd et large buffet faisait face à la cheminée. Dans ce buffet, étaient remisés (comme on disait) la vaisselle,le  linge, et les confitures  ,  réserve de noix, noisettes... fruits secs.
À côté de la porte d'entrée, il y avait un banc contre le mur entre la porte d'entrée et la fenêtre.
Sous le banc, il y avait des seaux d'eau plus ou moins grasse qui avaient servi au lavage des légumes ou dans lesquels on jetait les restes du repas ou les guignons   de pain trop secs et tout allait aux cochons.
La vieille cheminée ne servait  de chauffage que l’hiver   . Sur le poêle assez rudimentaire  (3 pieds) cuisaient en permanence la soupe  ou la pâtée aux cochons, les poules...
Au fond de cette pièce, il y avait un escalier qui montait à l'étage dessous lequel s'encastrait une alcove   fermée par un rideau où couchaient grand pére et Gertrude    sur un lit de bois qui supportait un matelas de laine (il y avait des matelassières qui faisaient les matelas à domicile). Mon matelas et celui de ma mére   étaient remplis de feuilles sèches et propres de fayard (hêtre).


Au premier étage  , il y avait une grande pièce avec une fenêtre et une petite pièce noire . Occupée par les frères  de grand pére avant le départ pour la grande ville.
Cet étage donnait sur le côté Ouest directement dans le jardin potager où se trouvait l'écurie , l'étable des cochons, le poulailler


On accédait au grenier de l'extérieur où étaient engrangé  le foin et les grains.
Le toit était en chaume et les murs de soutènement dépassaient le toit de chaumes (sorte d'escalier qui a souvent servi d'assise à la charpente des nouveaux toits de tuiles).

Et puis il y avait les champs de mon grand père ; des hectares ajoutés  fruit du travail d’Anatole mon grand père . Au village on parlait de la ferme aux blés  d'or.

1886  c'est l'ère de la troisième République, le temps du patriotisme avec le général Boulanger,  ah que je vous dise, l'armée fut dotée du fameux fusil Lebel, bien utile pour aller coloniser l'Afrique.