J’ai trouvé la lumière

J’ai trouvé la lumière qui éclaire mes jours

Le rayon de soleil qui m’invente l’amour

Le lit de la rivière qui tempête à mes veines

Quand ta main sur ma peau doucement se promène

J’ai trouvé tous les mots révélant mes poèmes

Que je puise à tes lèvres murmurant des je t’aime

Le ciel d’un horizon menant à ton sourire

Qui ravive le feu de ma force d’écrire

J’ai trouvé un baiser caché sous ta tendresse

Celui qui donne la vie aux plus belles ivresses

Une envie de survit à jamais immortelle

Quand elle s’éblouit de te savoir si belle

J’ai trouvé dans ton ombre un bonheur indicible

Celui qui dans l’orage me rend insubmersible

Près de toi j’ai appris qu’on est heureux à deux

Quand de te rencontrer mon cœur est amoureux

Au fond de mon coeur

J'ai au fond de mon coeur mille rêves à éclore

Des rimes de poètes, de tendres corps à corps

Des regards, des sourires, des envies de partage

Des départs en vacances aux courbes d'un visage

J'ai au fond de mon coeur des destins parallèles

Des images mutines de triangles isocèles

Des runes à graver en infini de pierre

Des serments enfiévrés tissés sur des bannières

J'ai au fond de mon coeur palettes d'horizons

Des attentes oniriques d'échanges de frissons

Des échos symphoniques tout droit venus d'ailleurs

Qui mélangent les âges, délices de saveur

Au matin qui s'éveille j'ai confié espérance

Pour que jour d'avenir se pare d'insouciance

Qu'il invente des rivages tout bordés d'océan

Pour que mon coeur s'envole aux ailes du goéland

Le baiser

Doucement c’est un souffle qui s’invente caresse

Attendri du désir d’échanger son ivresse

Un rêve de satin qui louvoie et paresse

Avant de déposer les échos de sa liesse

Une rencontre ultime entre l’eau et le feu

Qui rend en un instant le cœur tout amoureux

Une lèvre qui oublie toutes les règles du jeu

Pour mieux se mélanger en émoi langoureux

Une rencontre d’âme avide de partage

Un début d’incendie qui embrase nos plages

C’est l’amour qui s’échoue en délicieux naufrage

La saveur de ton toi qui invite au voyage

Ton air devient le mien dans l’heure qui chavire

Dans l’effluve sucrée qui soudain te respire

Et voila que s’affiche le plus doux des sourires

Quand désir de plaisir ne sait plus s’interdire

Vole, vole, mon cœur

Ma nuit dans ton surnombre te regarde dormir

S’émerveillant sans fin de l’écho de ton souffle

Sur ta peau un murmure qu’une main fait frémir

Un baiser amoureux qui du jour te camoufle

Elle garde la mémoire des ondes de ton plaisir

Quand tes lèvres humides inventent ma découverte

Que l’éclat de tes yeux doucement me fait rosir

M’imaginant heureuse, libérée et offerte

Ta tendresse m’inonde des assauts de tes rêves

Se languissant déjà du partage à venir

Sans même nous attendre, déjà le jour se lève

Et nos mains se rejoignent sans pouvoir s’abstenir

Vole, vole, mon cœur pour venir te rejoindre

Aux rives de ton aurore transie de mon attente

S’habille le silence du matin qui vient poindre

Du parfum de l’envie de nos heures conniventes

Amour, je t'aime

J’aime tes longueurs d’onde quand elles me ressemblent

Quand mots de leurs échos parlent d’une même voix

Lorsqu’elles savent comprendre que le loin désassemble

Pour mieux nous rapprocher dans nos heures d’émoi

Nous venons ma merveille de parcourir ensemble

Des chemins détournés peuplés de mille doutes

Et pourtant notre amour à jamais nous rassemble

Car il sait tout entendre quand nos deux cœurs s’écoutent

Offre-moi cette larme qui perle à tes paupières

Je te donne mes silences pour en faire ton bruit

A nous deux nous vaincrons ces heures aventurières

Et demain sera beau de nos craintes enfuies

Je te fais la promesse de devenir ton ombre

D’épouser ta tendresse pour nos éternités

Il n’est rien de plus doux que vivre ton surnombre

Et ta main dans la mienne saura tout affronter

A tes yeux, j’ai confié ma tendresse….

A tes yeux qui s’égarent en rencontrant les miens

J’ai confié ma tendresse, de notre amour, le lien

Une lueur indélébile qui parle de ce demain

Que nous vivrons ensemble, unies main dans la main

A tes lèvres amoureuses où s’affiche un sourire

J’ai posé un baiser pour doucement te dire

Tu es cette espérance, cette envie de surnombre

Cette trace qui m’émeut quand elle rejoint mon ombre

A ton cou merveilleux qui rêve de caresses

J’ai inventé l’étreinte pour que jamais ne cesse

Cette envie de voyage aux rives de ton cœur

Celle qui mène à ton île, où m’appellent tes ailleurs

A ton corps qui m’attire, aux courbes envoûtantes

J’ai offert mon ivresse pour les rendre importantes

J’ai puisé à ta source pour m’inonder de toi

Me noyer sans relâche aux vagues de ton émoi

Dans le port de ton coeur

Dans le port de ton coeur où j'aime à relâcher
J'ai franchi la frontière d'un pays merveilleux
Plongé dans ton reflet, pour mon âme cacher
En savourant l'instant du surnombre de tes yeux

Aux rives de ta plage, j'ai vu naître le ciel
S'échappant des nuages qui s'éploraient d'hiver
M'aveuglant des rayons de ton astre circonstanciel
Pour effacer les traces de mes orages d'hier

Au large de ton île, une fleur d'océan
M'a conté le voyage de tes heures passées
J'ai vogué dans le vent aux ailes d'un goéland
Echouant sur tes lèvres qu'un baiser embrassait

J'ai largué mes amarres dans l'oubli des abysses
Pour construire près de toi le havre de mon avenir
Imploré les sirènes que mon rêve aboutisse
De vivre à tes côtés l'éternité à venir.

J'ai découvert l'amour

J’ai découvert l’amour aux yeux de tes hivers

Comme une porte ouverte au chemin de mes doutes

Il se glisse en silence au hasard de mes vers

Qui s’écrivent de toi quand ta pensée m’écoute

Depuis longues semaines les orages de mes larmes

Noyaient chaque seconde que je cherchais à vivre

Et puis tu as surgi pour enlever les armes

Chargées de mes dégoûts qui ne voulaient survivre

Quelques instants à peine de ton affection

Et j’étais sous le charme, mon cœur tout amoureux

Ne pouvais te quitter, vaincue par l’addiction

Chacun de tes sourires rendant mon cœur heureux

Depuis toutes mes heures s’habillent de ta présence

Tu es mon univers, ma plus belle escapade

Et ton regard posé aux mots de mes silences

Fait battre mon présent d’une douce chamade

Le petit hérisson et l'écureuil

Un petit hérisson transi de solitude

Avait trouvé refuge aux branches d’un sapin

C’était jour de Noël dans sa triste hébétude

Il n’attendait personne au jour de son matin

Soudain un petit bruit a rompu son silence

Un petit écureuil parcourait l’horizon

Ensilant ses noisettes en rêvant d’opulence

Le cœur bien triste aussi malgré sa cargaison

Leurs regards se croisèrent au hasard d’une branche

Et déjà un sourire illuminait leurs yeux

Et là dans le lointain de cette aurore blanche

Leurs cœurs à l’unisson devinrent amoureux

Ils s’assirent un instant sur une mousse tendre

Conversant doucement des maux de leurs errances

Un baiser esquissé leur fit bien mieux s’apprendre

Effaçant tous les doutes de leur impatience

Depuis dame écureuil et gente hérisson

Mélangent tous leurs jours qui s’habillent d’ensemble

Dans le creux du vieil arbre ont construit leur maison

Et leur cœur bien au chaud de froid jamais ne tremble

Pour toi mon amie

J'ai fait sur tes rivages le plus beau des voyages
Car tu es en mon coeur merveilleux paysage
Tu sais lui révéler la valeur du partage
La douceur d'un instant passé dans ton sillage

Depuis qu'à l'horizon ton soleil resplendit
J'ai appris que t'aimer est juste paradis
Que chaque jour qui passe mon amitié grandit
Inventant la tendresse dans mon coeur engourdi

Alors dans ce matin qui doucement s'éveille
Je m'en viens murmurer au creux de ton oreille
Mots de mon affection à nulle autre pareille
Celle qui se transcende lorsque tu l'émerveilles

Je sème sur tes joues des bisous à éclore
Alors que mes pensées veillent sur ton aurore
Car être ton amie est bonheur qui m'honore
Que sans modération à jamais je dévore