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Date de création : 01.01.2019
Dernière mise à jour : 01.12.2024
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COUP DE LANCE AU DIVIN COTE DE JESUS

Publié le 09/05/2022 à 14:09 par flammedamour Tags : couronnement gloire assomption agreda marie divine marie vierge sainte tres la de vie
COUP DE LANCE AU DIVIN COTE DE JESUS
CHAPITRE XXVII
COUP DE LANCE AU DIVIN CÔTÉ, SÉPULTURE, ET RETOUR DE LA SAINTE VIERGE AU CÉNACLE.

 

La mère des douleurs couverte d'un manteau noir, resta toujours débout sur le Calvaire, appuyée sur la sainte croix, adorant le très saint corps de Jésus qui avait expiré sur elle et la personne divine à laquelle Son corps resta toujours uni. La grande Reine était toujours constante à pratiquer intérieurement les plus héroïques vertus et restait immobile au milieu des mouvements impétueux de ses plus cruelles douleurs. L'affliction la plus grande de cette miséricordieuse et divine Mère était la coupable ingratitude que les hommes témoignaient pour cet incompréhensible bienfait à leur grand dommage et à leur propre perte. Elle était aussi dans une grande sollicitude pour la sépulture du corps sacré et pour savoir celui qui l'enlèverait de la croix lorsqu'elle vit tout à coup une troupe de gens armés, qui s'approchaient du Calvaire. Les battements de son coeur redoublèrent parce qu'elle craignit quelque nouvel outrage au corps sacré du Rédempteur. Elle s'adressa à saint Jean et aux saintes femmes et leur dit: -Hélas! ma douleur est arrivée à son plus haut degré et mon coeur en est brisé dans la poitrine. Hélas! les bourreaux ne sont pas, peut-être, satisfaits d'avoir donné la mort à mon Fils, ils veulent encore faire de nouveaux outrages au corps sacré! C'était déjà le soir du vendredi et la grande fête du sabbat des Juifs commençait, c'est pourquoi, afin de pouvoir la célébrer sans embarras, ils avaient demandé à Pilate la permission de rompre les jambes aux trois crucifiés, pour hâter leur mort afin qu'on pût les descendre de la croix sur le déclin du jour. Les soldats, que la Mère affligée avait vus, arrivaient dans cette intention au Calvaire. A leur arrivée, trouvant encore en vie les deux larrons, ils leur rompirent les jambes et ils moururent aussitôt. S'approchant alors de Jésus, ils remarquèrent qu'il était déjà mort et un soldat nommé Longin, lui transperça le côté avec une lance et il en sortit du sang et de l'eau. Le Seigneur qui était mort, ne put sentir cette cruelle blessure mais la Mère affligée qui était là présente, la ressentit toute dans son coeur, comme si réellement elle avait été transpercée de la lance. Mais cette douleur fut encore moindre que celle que ressentit son âme, en voyant la nouvelle cruauté avec laquelle ils avaient percé le divin côté de son Fils déjà mort. Touchée de compassion et de pitié pour Longin, elle dit: -que le Tout-Puissant vous regarde avec les yeux de sa miséricorde infinie, à cause de la douleur immense que vous avez causée à mon âme. Elle fut exaucée aussitôt car il tomba quelques gouttes de sang et de l'eau qui sortaient du divin corps sur le visage de Longin et par l'intercession de la divine Mère affligée, il connut la majesté du Seigneur crucifié, fut converti, et pleurant ses péchés, il le confessa pour vrai Dieu et Rédempteur du monde et il le prêcha comme tel aux Juifs qui l'environnaient.

La grande Mère de la sagesse connut le mystère du coup de lance et comprit comment, dans ce reste de sang et d'eau qui coulait du divin côté, la nouvelle Église sortait lavée, purifiée et renouvelée par la vertu de la Passion et de la mort, et comment de soncœur sacré, il sortait comme d'un tronc des rameaux qui, chargés de fruits de vie éternelle, devaient se répandre dans le monde entier. La divine Mère pria afin que tous les mystères de la rédemption fussent accomplis pour le bonheur de tout le genre humain. En ce moment, elle vit s'avancer sur la montagne une autre troupe de personnes qui portaient des échelles, c'était Joseph d'Arimathie, Nicodème et leurs serviteurs. Arrivés au pied de la croix, où se trouvait la Mère des douleurs, au lieu de la saluer et de la consoler, ils furent si touchés de compassion à sa vue et ils éprouvèrent une telle douleur en voyant le divin Seigneur cloué sur la croix, qu'ils restèrent quelques temps sans pouvoir proférer une parole. Enfin, fortifiés par la Reine des vertus, ils reprirent courage et la saluèrent avec une humble compassion. Ils se disposèrent ensuite à ôter les clous et descendre le corps sacré. Joseph désirait que la Mère affligée se retirât un peu à l'écart afin de ne pas renouveler ses douleurs mais toujours constante et courageuse, elle leur dit: -puisque j'ai eu la consolation de voir mettre mon fils en croix, permettez que j'ai encore celle de l'en voir descendre car cet acte de si grande piété me causera plus de soulagement que de peine et de souffrance. A ces paroles si généreuses, ils se mirent aussitôt à descendre le corps de la croix. Ils enlevèrent d'abord la grande couronne d'épines et après l'avoir baisée avec une grande vénération, ils la remirent à la sainte Vierge. Elle la reçut à genoux et l'adora, elle l'approcha avec piété de son visage et la couvrit de larmes abondantes, saint Jean et les saintes femmes l'adorèrent aussi. Ils en firent de même pour les clous sacrés, qu'ils enlevèrent successivement des divines plaies. Pour recevoir le corps sacré, la Mère des douleurs se mit à genoux et étendit ses bras avec un linceul déployé. Saint Jean tenait la tête, la Magdeleine les pieds pour aider Nicodème et Joseph, de cette manière ils le placèrent tous ensemble avec une grande vénération et des larmes abondantes, sur le sein de la Mère des douleurs. Elle l'adora profondément, en versant des larmes de sang par l'excès de sa cruelle douleur. Tous les saints anges qui étaient là présents l'adorèrent aussi mais ils ne furent pas vus des assistants. Saint Jean l'adora et après lui tous les autres fidèles, dans les bras de sa Mère en pleurs. Après avoir accompli ce devoir, saint Jean et Joseph prièrent la Vierge Mère de permettre qu'on donnât la sépulture au divin corps et après l'avoir embaumé, ils le placèrent dans un linceul pour le porter au sépulcre. La grande Reine pleine de prudence, quoique accablée de douleur, convoqua du ciel plusieurschœurs d'anges afin qu'avec ses anges gardiens, ils vinrent assister aux funérailles de leur Créateur. Les esprits célestes accoururent aussitôt en forme visible pour elle et la sainte et dévote procession des anges et des hommes commença. Saint Jean, Nicodème, Joseph et le centurion, qui avaient assisté à la mort du Rédempteur et qui l'avaient confessé pour Fils de Dieu, portèrent le sacré corps. Derrière eux marchait la Mère affligée, accompagnée des Maries et des autres dévotes femmes et après celles-ci, divers autres fidèles qui avaient été éclairés de la divine lumière. Ils le conduisirent en pleurant à un jardin où Joseph avait un sépulcre neuf, dans lequel ils le mirent avec une grande vénération. Avant de le fermer avec la pierre, la divine Mère se mit à genoux et adora de nouveau son Fils et tous les autres l'imitèrent en pleurant. Le sépulcre étant fermé, la Vierge ordonna aux saints anges d'y rester en garde, tandis qu'elle allait conduire de nouveau au Calvaire cette sainte compagnie de fidèles, pour y adorer la sainte croix. Dès qu'ils eurent fini, elle fut accompagnée jusqu'au cénacle de ces pieux fidèles, qui se retirèrent ensuite dans leurs maisons, remplis de célestes consolations. La très sainte Vierge, saint Jean et les saintes femmes restèrent seuls au cénacle.

Saint Jean pria alors la sainte Vierge de prendre un peu de repos: -mon repos, répondit-elle, consiste à voir mon Fils ressuscité. Après ces paroles, elle se retira dans une chambre accompagnée de saint Jean, là, elle se jeta aux pieds de l'apôtre et lui rappela ce que le Seigneur lui avait dit sur la croix et elle le pria, comme prêtre du Très Haut, de lui commander toujours, comme sa servante, tout ce qu'elle devait faire à l'avenir. Saint Jean lui donna des raisons pour démontrer que ce droit lui appartenait bien plutôt comme Mère mais ce fut en vain car l'humble Reine ajouta: -mon fils, je dois avoir toujours quelqu'un à qui je puisse assujettir ma volonté, et certes, comme fils, vous devez me donner cette consolation dans ma solitude. Le saint répondit à ces paroles: -qu'il soit fait comme vous le voulez, ma Mère. Alors la Vierge lui demanda la permission de se retirer seule, pour méditer sur les mystères de la Passion du divin Fils, et le pria de pourvoir à la nourriture des saintes femmes et de les assister. L'apôtre exécuta ces ordres, ensuite ils se retirèrent tous pour employer cette nuit dans de douloureuses méditations sur la Passion du Rédempteur. A l'aurore du samedi, saint Jean entra dans l'oratoire de la divine Mère pour la consoler et il en reçut la bénédiction qu'il reçut le premier de la Vierge Mère. Il sortit de la maison pour chercher saint Pierre à la prière de la sainte Vierge. Saint Jean avait fait à peine quatre pas pour trouver saint Pierre, qu'il le rencontra par la disposition de la divine Providence: il sortait d'une grotte souterraine où jusqu'alors il avait pleuré son péché, plein de confusion et versant des larmes et il s'avançait vers le cénacle. Saint Jean avait reçu l'ordre de la divine Mère, qu'après qu'il l'aurait retrouvé, il l'accueillit avec de témoignages d'amour et de tendresse, qu'il le consolât, et l'emmenât vers elle et qu'il en fit autant pour les autres apôtres. Après l'avoir fortifié en premier lieu par de douces paroles, ils allèrent tous les deux à la recherche des autres et en ayant trouvé quelques uns, ils vinrent tous ensemble au cénacle. Saint Pierre entra le premier et se prosterna aux pieds de la divine Reine: -j'ai péché, dit-il, en versant des larmes, j'ai péché devant mon Dieu, j'ai offensé mon divin Maître, et vous, ô ma Mère, et opprimé par la douleur et les larmes, il ne put pas en dire davantage. La miséricordieuse Mère de la piété se mit aussi à genoux: -demandons, dit-elle, pardon de votre faute, ô Pierre, à mon Fils, votre Maître. Les autres se joignirent à eux, et tous versant des larmes prosternés à ses pieds, lui demandèrent pardon de leur lâcheté et d'avoir abandonné leur divin Maître et son Fils. La Mère de la clémence les fit lever, leur promit à tous le pardon qu'ils désiraient, et sa médiation pour l'obtenir.

Après avoir passé le jour du sabbat dans de saints entretiens et de pieuses méditations, elle se retira le soir pour contempler les divines actions que l'âme très sainte de Jésus faisait aux limbes car elle voyait clairement en esprit toutes les choses.

Elle vit que lorsque l'âme de son divin Fils entra aux limbes, cette obscure prison fut illuminée et remplie de célestes consolations. Ensuite il fut commandé aux anges de conduire dehors toutes les âmes des limbes et celles du purgatoire et réunies toutes ensemble, elles donnèrent mille louanges et mille bénédictions à leur Libérateur. La grande Reine vit tout cela et en éprouva une grande joie dans son âme, sans qu'elle se fît sentir dans la partie sensitive parce qu'elle avait prié le Père Eternel de lui suspendre toutes les consolations extérieures, pendant tout le temps que son divin Fils resterait dans le sépulcre. Ce jour fut terrible pour l'enfer, qui, par la permission de Dieu ressentit cette descente triomphante aux limbes. Les démons étaient encore affaiblis, abattus et accablés par la chute qu'ils avaient faite sur le calvaire mais en entendant la voix des anges qui précédaient le Seigneur, ils se troublèrent et furent saisis de crainte et comme font les serpents, lorsqu'ils sont poursuivis, ils se cachèrent dans les cavernes infernales. L'indicible confusion des malheureux damnés fut encore plus grande et principalement de Judas parce que les démons exhalèrent avec une grande fureur contre lui, leur indignation et leur rage.

SOURCE: LA VIE DIVINE DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE, de Marie d'Agreda.