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bonsoir,
le ciel bénisse les publications faîtes pour sa gloire!
j'aim e particulièrem ent bien st patrick.
Par laportetroite, le 20.08.2024
sainte vierge marie daigne me oindre par ta flamme d'amour pour que ma bouche soit écoutée pour sauver les âme
Par Anonyme, le 11.04.2024
oh oh oh sainte vierge marie je suis résolue à prier et jeûner tous ces jours mais j'ai l'impression que je su
Par Anonyme, le 09.04.2024
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Date de création : 01.01.2019
Dernière mise à jour :
01.12.2024
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En 1962, le Vendredi Saint tomba le 13 avril.
Ce vendredi-là, également, selon le désir du Seigneur Jésus, je l’adorais et réparais, depuis midi jusqu’à trois heures de l’après-midi. Je demandais à la Très Sainte Vierge de graver en mon cœur les Saintes Plaies de son Divin Fils, et je l’incitais à toujours avoir davantage de compassion pour nous. Mes larmes se mirent à couler en abondance. Tandis qu’il m’arrivait tout cela, je sentis au fond de mon cœur la peine indicible et les sanglots de la Mère des Douleurs. Par ses sanglots, Elle m’a touchée au cœur. Elle me dit en sanglotant :
La Sainte Vierge sanglota tellement que c’est à peine si j’entendis ce qu’elle disait. Je lui ai demandé ce que je devais faire. Moi, au nom de tout le pays, je lui ai tout promis, rien que pour soulager sa douleur, parce que mon cœur aussi était au bord d’éclater.
En entendant cela, je commençais à m’excuser avec insistance : Je n’en suis pas digne … Tu me confies ta cause mais comment pourrais-je la transmettre ? Et je m’excusais de nouveau … Après quelques jours, la Sainte Vierge promit qu’elle m’aiderait de son aide efficace et de son amour maternel à faire les sacrifices demandés par son Fils.
Elle savait déjà ma question et me répondit :
La Sainte Vierge l’appela devant moi son fils bien-aimé … Tandis qu’elle parlait, je compris, par une grâce merveilleuse de sa part, à quel point la volonté de la Très Sainte Vierge est unie à celle du Père Éternel, de son Divin Fils et de l’Esprit Saint. La Très Sainte Vierge promit qu’elle sera avec nous afin que la petite Flamme se propage comme une traînée de poudre.
15 avril 1962.
(Par après, j’ai demandé à la Sainte Vierge si les douze prêtres seraient tous Carmes. Elle me répondit par un « non ».)
Pétition aux prêtres : 17 avril 1962
L’aimable Sauveur m’a dit beaucoup de choses. Il a demandé de ne pas abandonner le combat en cette lutte spirituelle, car la lutte sans répit augmente la grâce :
Une fois, alors que j’étais prosternée devant le Seigneur Jésus et que je me plaignais du temps perdu dans ma vie, Il me parla ainsi :
(Puis Il parla encore longuement avec moi.) Ce que je vais te dire maintenant, ma fille, n’est pas que pour toi, communique-le à mes enfants bien-aimés :
Assimilez l’essentiel de mes paroles que voilà, avec les pensées de votre cœur. Vous devez secouer les âmes tièdes de la nonchalance où elles se sont enfoncées. En premier lieu, faites-leur prendre conscience qu’elles sont appelées à vivre en union intime avec moi. Communiquez ceci spécialement aux âmes qui, malgré qu’elles Me reçoivent fréquemment en leur cœur, ne se rapprochent pas davantage de Moi pour cela. C’est en vain que Je voudrais les amener à une plus grande profondeur spirituelle, si elles Me tournent le dos et M’abandonnent.
Dans le fond de votre cœur, vous ne pensez même pas à Moi au milieu de vos tâches quotidiennes. Ça me fait tellement souffrir ! Quand vous dites : « Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir en ma maison » … ne me tournez pas le dos mais rendez-vous dignes, disposez vos cœurs à une union continuelle avec Moi. Faites-le aussi durant la journée, par une invocation fervente ou un regard d’amour. Quels désirs si ardents J’éprouve pour vous ! Ils sont si peu qui viennent à Moi ! Au moins, que ceux qui viennent soient abandonnés et vraiment recueillis.Éveillez en vos cœurs la confiance en Moi. Ce qui me blesse le plus, c’est que vous n’avez pas confiance en Moi. C’est en vain que vous avez la foi, sans la confiance vous ne pouvez vous approcher de Moi. Demande à mes fils qu’ils éveillent le courage dans les âmes. Dis-leur combien me sont chers tous ceux qui luttent. Que les âmes n’abandonnent pas la lutte, car la lutte incessante augmente en vous mes grâces. Envoyez-les à ma douce Mère.
Désire pour Moi, ma petite, des âmes en grand nombre. Voilà l’objectif de ta vie, ne le perds jamais de vue. C’est pour cela que Je t’ai arrachée du monde, c’est pour cela que Je t’ai choisie, Je me réjouis de ce que toi, au moins, tu as eu pitié de Moi, tu Me comprends, et en mon immense douleur, tu Me consoles. »
Tandis qu’Il me disait cela, Il répandait sa douleur sans limites dans mon cœur.
Mais Lui continuait à me parler :
20 avril 1962
Le jour suivant, Il inonda mon âme d’une douleur aiguë, qui oppressait mon cœur et brûlait vraiment :
Aujourd’hui, le Seigneur Jésus me demanda :
Ça m’a coûté énormément de partir, le Seigneur m’encouragea :
Ces jours-là, c’est certain, j’ai senti des envies de transmettre les messages reçus au Père E.
Les jours suivants, je me rendis tôt auprès du Seigneur Jésus. Après être restés longtemps en silence, ce fût Lui qui commença à me parler dans mon cœur. D’une voix douce, si silencieuse qu’à peine je l’entendais, Il me dit beaucoup de choses mais tout passa dans mon subconscient.
J’ai senti la merveilleuse importance de ses paroles si douces qui pénétrèrent en mon cœur. Mais je me sens incapable de les exprimer, à l’exception de quelques paroles par lesquelles Il m’incita à agir en prudence. Entre autres choses, Il me demanda de ne plus me préoccuper de Lui transmettre les demandes qui me sont confiées, et que les instructions dictées par Lui, je les remette le plus tôt possible au Père E. Je ressentis une grande crainte en comprenant qu’il ne restait plus de temps pour les hésitations. En ma grande frayeur, je suppliais la sœur sacristaine de dire au Père que je me recommandais à ses prières. Je ne dis rien de plus. S’agissant d’une affaire si confidentielle, je ne pouvais la communiquer à personne en dehors de celui à qui le Seigneur la destinait. Ce jour-la, le malin m’oppressait sans cesse le cœur. Cela dura jusqu’à ce que, en soirée, je me prosternais aux pieds du Seigneur. Après un bref silence, le Seigneur Jésus commença à me parler avec une tendresse inexprimable, merveilleuse. Un amour si indescriptible, qui m’était inconnu jusqu’à maintenant, passa de Lui à mon cœur tout tremblant. Cette extraordinaire, merveilleuse sensation parcourut pendant un long moment tout mon corps et mon âme. Et le Seigneur me parla d’une voix si tendre, comme jamais jusqu’à maintenant. J’ai senti que ce qu’Il allait me dire le faisait souffrir Lui aussi.
Quand Il prononça ces mots, le malin respira de soulagement et avec malice. Le Seigneur me permit de le sentir. Le malin dit : « Voilà mon heure ! » J’ai senti qu’il était très loin et comme si le Seigneur par un geste l’avait réduit à rien. J’ai senti comment le Seigneur lui ôtait la capacité de me causer de la peine. Il m’inspira avec une agréable bonté :
Au moment où son inspiration pénétra mon cœur, un sentiment pour moi totalement inconnu, délicat, émouvant et plein de grâces, inonda tout mon intérieur. Je sentis que c’était l’Esprit d’Amour, l’Esprit de Sainteté. Tandis qu’Il irradiait son Esprit en mon cœur, je sentis que l’Esprit Saint exaltait sur moi une force de Grâce d’un ordre différent pour vaincre toutes les tentations. Cela me donna une telle tranquillité que les larmes, qui coulaient de mes yeux à cause du départ du Seigneur, firent place à un silencieux recueillement. Et après que mon cœur se soit calmé, le Seigneur une fois de plus me parla :
Ce furent là ses paroles de départ. Si douces qu’elles étaient, elles me laissèrent dans la tristesse. Durant les nuits précédentes, c’était souvent le Seigneur Jésus qui me réveillait pour la prière de vigile. A partir d’aujourd’hui, ce sera mon ange gardien qui me réveillera quand ce sera l’heure. Oh, quelle différence entre les réveils antérieurs et l’actuel !
27 avril 1962, vendredi
Après la Sainte Messe, je partis bien décidée à remettre au Père E le message de la Très Sainte Vierge. « Je vous apporte une lettre, Père », que je lui ai dit. « Dans cette lettre se trouve le message reçu de la Sainte Vierge. » Je tremblais de tous mes membres mais je sentis que la force de l’Esprit Saint m’assistait. J’attendis qu’il eut fini de la lire.
Il me regarda surpris et répondit par des paroles évasives : « Je ne peux donner de réponse à cela » … Je n’attendais pas de réponse. Je ne suis qu’une misérable pécheresse, et j’endure déjà suffisamment de souffrances pour cette cause … Je me retirais le cœur serré. Je me sentis profondément humiliée.
Ensuite, je suis restée encore longtemps dans l’église, plongée en mes pensées. Je me plaignais devant la Sainte Vierge : « A qui m’avez-vous envoyée, Mère chérie ? Il m’a rejetée, il ne m’a pas dit un seul mot d’encouragement. » Le cœur endolori et honteuse de l’humiliation subie, je sortis de l’église. Mais oui, il y avait quelque chose que m’avait dit le Père E. Il m’avait dit d’aller voir le Père X. Celui-là, je ne le connaissais pas ; jamais je n’avais entendu parler de lui. Le lendemain, j’allais le voir mais comme je ne le trouvais pas chez lui, je retournais le jour suivant pour le rencontrer. En la sainte confession, j’exposais devant lui la situation spéciale de mon âme. Des flots de paroles baignées de larmes jaillirent de moi. Même si je ne l’avais jamais vu, je m’ouvris à lui en toute confiance ; je le suppliais de me diriger en mon état d’âme particulier. Je lui dis : « C’est avec la plus grande humilité que je vous demande de me dire si je suis dans l’erreur, pour parvenir à me tranquilliser. » Ses paroles douces et gentilles me rendirent la paix. Il ne trouva en moi rien d’anormal. C’est de mon humilité qu’il tira cette conclusion. Ces paroles donnaient du réconfort à mon âme. Je retournais à la maison pacifiée. Nous avons convenu que la prochaine fois, j’allais lui apporter par écrit les communications de la Très Sainte Vierge, parce qu’il y a des prêtres qui ont confiance en lui, et il va échanger avec eux sur cette affaire.
30 avril 1962
La Sainte Vierge m’encouragea de nouveau :