Nom du blog :
evasionparlesmots
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Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
20.12.2012
Dernière mise à jour :
05.07.2019
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Par evasionparlesmots, le 30.05.2019
beau blog. mon blog "voyage onirique" à visiter ici : mondefantasia. over-blog.com
Par angelilie, le 17.05.2017
très belle nuit, que celle où un ange apparaît http://noelle. perrin@sfr.fr. centerblog.net
Par NOELLE PERRIN, le 24.01.2017
j'ai adoré ton poème. félicitations ! http://jemamus e.centerblog.n et
Par jemamuse, le 29.08.2015
j'aime beaucoup tes poèmes et ai passé un long moment en leur compagnie.
j' aime ceux que tu illustres, pourq
Par Sizou, le 02.01.2014
Vois l’océan d’huile s’étendre à l’horizon
Quand la lune argentée reflète son minois.
A minuit s’élève la chorale des sons,
Jusqu’à l’aube où s’envolent les chœurs en émoi.
La brume au lointain remet son alliance
En récitant aux Dieux la douceur des odes.
Je ressens son parfum qui exalte mes sens,
Et retrouve l’amour dans ses yeux émeraude.
Mais je suis las ce jour, d’avoir si mal aimé,
Mes doigts sont cagneux à force de caresser,
Mon souffle est trop court d’avoir tant respiré
Et mon âge si vieux qu’il prive mes pensées.
Au sein des profondeurs, je veux trouver la lie,
Pour m’enivrer enfin des caprices du cœur,
Mais la couleur des eaux capture mes envies
Et comprime mon corps étouffé par la peur.
Je n’ai que mon esprit pour regarder en bleu,
Le sillon des courants, le flux des Alysée,
Et le ciel ou la mer sont pour moi mystérieux,
Même s’ils ne pourront jamais fraterniser.
Qui restera demain pour aimer les matins ?
Le fond des océans est chargé de secrets.
Nul ne voit que la vie oublie ses lendemains,
Quand nous ruinons l’amour à cause des pêchés.
La lumière des eaux et la clarté du ciel,
Sont là pour rappeler que rien n’est irréel,
Qu’orages et tempêtes ne sont qu’un bout de fiel
Mais que les éléments ne sont pas éternels.
Alors me direz-vous, à quoi bon s’inquiéter
Des marrées ou du vent, du ciel ou de la mer
Notre chemin conduit à la postérité.
L’aube se réveille sur l’horizon en pleurs,
Ses larmes d’amertume renoncent au ciel,
Léchant l’herbe verte et l’ardoise des toits,
Et rejoignent dès lors, les caniveaux chargés.
A force de courir, elles accèdent enfin
Aux méandres salés des eaux de la mer bleue.
Dans la masse iodée, elles perdent leur chemin
S'apprivoisant enfin à leur nouveau destin,
Se fondent, délavées de leur fades odeurs
Et découvrent alors l’univers mystérieux.
Vaincues par l’océan, elles revêtent ses tons,
Voyant chaque jour la lumière des bas-fonds.
Le pays est immense, comment l’apprivoiser ?
Il a tant d’arrogance qu’il les fait mariner.
Le frêle esquif dérivait
Sur l’océan révolté.
Irritant la colère
Du souverain de la mer.
Ciel et eau se déchaînaient,
Sur le voilier abîmé,
Le poussant à succomber
Sous les coups du canonnier
Et rejoindre lentement
Les navires ambulants
Sur le fond, abandonnés
Depuis de vieilles années.
Les flots sont fait de larmes,
Ton cœur est ta seule arme.
Ton chemin semble tracé
Toi seul peux l’en détourner.
Sur le sable, allongé,
Les yeux dans les nuages
Et l’esprit dans les airs,
Je partais voyager
Apaisé sur la page
Et l’esprit à l’envers.
D’où vient cette clarté,
La profondeur d’azur,
Cette sublime couleur,
L’odeur de la bonté ?
Personne n’en est sûr,
C’est peut-être le cœur.
Devant ce ciel immense,
Rempli de chants d’oiseaux,
S’approchait un orage.
Un bruit dans le silence,
Sous le chant des roseaux
S’approchait de la plage.
Mais les nuées s’en vont
Assombrir d’autres cieux,
Laissant le beau soleil
Réchauffer le dicton,
« Les toits de tous les Dieux
N’ont d’habits que le ciel. »
L'infini du firmament
Dépasse nos pensées
Qu’il y a-t-il au-delà ?
Les limites du temps,
Un espoir insensé,
Celui du Walhalla…
Douleur, ma douce amie
Dis-moi pourquoi tu suis
Mon spectre dans la nuit,
Mon souffle quand je rie.
Tu creuses dans mon corps
Et y blottis ton nid
Scrupules ni remords,
Ne sont admis ici.
Tu restes sur mes mains
En t’accrochant aux doigts,
Et sur mon dos chagrin
Tu abuses de moi.
Un jour je partirai
Que feras-tu sans moi ?
Qui seras-tu sans toit ?
Jamais je ne saurai.
Je t’aime et je te hais
Tu es là quand je vis,
Dans mon corps, sur mes traits
Tu es l’ombre de ma vie.
Sur le chemin de terre j’allais
Un jour ma mie te retrouver.
La plus jolie des bergères
N’aurait pas pu me détourner.
Comment résister au sourire
Et au regard de ta beauté ?
Mais tes cheveux étaient les pires
Atouts de ta féminité.
Je t’ai suivi toute ma vie
Tu ne m’avais pas remarqué,
A présent que tu m’as cueillie
Je m’en vais cesser d’exister.
Je suis une fleur du chemin
Où tu allais dés le matin.
Tu m’as délivré du chagrin
En me prenant par la main.
Entre les pages d’un bouquin
Tu me conserves pour toujours.
Et quand ton cœur ne va pas bien
Tu reviens lire des mots d’amour.
Les spirales du temps
Enlèvent chaque jour
Les soucis, les tourments
Dans un élan d’amour.
L’inaccessible ciel
Tantôt gris, tantôt bleu,
Dans un relent de miel
Unit les amoureux.
Sur le bel océan
Se baignent les oiseaux,
Quand le souffle du vent
Met son reflet sur l’eau.
La montagne est partie,
Engloutie sous la neige
Mais ce manteau blanchi
Commet un sacrilège.
Que dire du soleil
Qui réchauffe la peau,
Son cœur est sans pareil
Sa vie est un cadeau.
D’une robe longue vêtue,
Elle avançait sans se presser.
Ce brin d’amour n’est pas pour moi,
Je ne regardais que la rue.
La belle alors m’a embrassé,
Chavirant mon cœur dans l’émoi.
J’me suis enfui dans mes pensées,
Mais elle m’a vite rattrapé.
Je suis banal, elle trop jolie,
Alors pourquoi, c’est insensé
Je ne joue pas à la poupée.
Elle m’a parlé, j’ai écouté,
Ces mots étaient conte de fée
Et j’ai rougi la bouche bée.
Avec la gorge trop nouée
J’ai pris la tête d’un benêt
Elle dit, voulant me rassurer :
Tu es gentil et tu me plais,
Fais avec moi un bout de chemin
Et si tu veux nous partirons
Nous endormir dans mon palais.
Mais n’attends pas jusqu’à demain,
Pour me donner ta décision.
Je lui ai dit c’est réfléchi.
C’est avec toi que je voudrai
Vivre d’amour et de folie
Mais je t’en prie ma douce amie,
Mon cœur est tendre et il mourrait
Si ce n’est pas pour tout’ la vie !
Elle m’a souri et pris ma main,
Je l’ai suivie, c’était trop fort,
Son palais c’est un H.L.M
Mais je m’en fous, je suis malin,
Je l’aimerai jusqu’à sa mort,
Moi qui vivais toujours bohême.
Le jour s’éveille sous mes yeux,
Un doux rayon sous le ciel bleu,
Chauffe mon corps et ma raison,
Je suis chanceux et je suis vieux,
De la belle je suis amoureux
Depuis trente ans. C’est ma passion !
Je reste aujourd’hui seul
A trier mes pensées.
Mes souvenirs d’antan
Rincent mon blanc linceul,
Découvrant à l’orée
L’oubli des sentiments.
La maladie s’en va,
Effleurant mes tourments,
Et le passé présent
Rappelle ses coups bas,
Alors je suis le vent
De la valse du temps.
Les larmes au fond des yeux,
Le doute dans mon cœur,
Voici venir le temps
D’oublier mes adieux,
De ranger mes rancœur,
Et d’aimer tendrement.
J’étais allé au bout
Caressant la frayeur
Qui parcourait mon âme.
Sortant de ce dégout,
J’ai fait sécher mes pleurs
Et rallumer ma flamme.
Je suis de l’univers
Où naissent les saisons,
J'ébauche mon destin
En récitant ces vers,
Revoyant la maison
Et son joli jardin.
Explorant mon esprit
Bercé sur un roseau,
Je tais ce tintamarre.
D’un ancien cœur meurtri
J’entrevois le repos,
Au son d’une guitare.
En l’An de Grâce 951, alors que la vie était difficile pour le petit peuple, un groupe de miséreux décida de se rebeller contre la seigneurie en refusant de s’acquitter de leurs impôts et diverses taxes. Nombre d’entre eux furent emprisonnés ou pendus, les plus heureux exécutèrent de lourds travaux pour le compte du seigneur en paiement de leur condamnation pour rébellion.
Ils s’organisèrent donc en résistance en quittant leur habitation pour s’abriter dans les bois et forêts. Là, ils construisirent de véritables forteresses entourées de dangereux pièges, où nul n’osa s’aventurer sans craindre de disparaître à jamais.
La vie aurait pu continuer ainsi pendant des siècles, mais hélas la nature des hommes est telle qu’ils retombèrent fatalement dans leurs travers. L’impitoyable guerre des chefs, la mise en place de règlements contraignants et la participation de chacun à la gestion de la cité, généra de plus en plus des tensions pénibles à supporter. C’est ainsi que jour après jour, les gens délaissèrent leur refuge. Les citées se retrouvèrent à l’abandon et la nature envahissante s’apprêta à reprendre sa domination sauvage.
v
Quelques années plus tard, Pierre, fils aîné de feu Gaël le Preux, refusa de travailler pour vivre. Derrière son masque de pilleur de grands chemins, il commettait des petits larcins et escroqueries sans grande envergure pour remplir son quotidien et surtout son ventre.
Il aborda son vingtième anniversaire avec une idée qui trottinait dans sa tête depuis quelques années. Fort intelligent, il avait eu vent de l’histoire des rebelles de la forêt aux grands arbres et projetait d’appliquer un système de vie presque identique mais beaucoup mieux élaboré et qui durerait dans le temps. Ce principe ne pouvait convenir aux riches qui avaient de grands moyens, ni aux pauvres qui n’en avaient pas.
Dans son milieu, il connaissait des personnes peu scrupuleuses du bien d’autrui. Il décida donc de les réunir et fonder une corporation indépendante. Beau parleur, il était capable de convaincre les plus obtus de ce concept, et en fait, il y parvint. Il ne manquait que le principal : l’argent.
Pierre les persuada sans peine de réunir la somme et se mit en quête de trouver une grande propriété pour édifier leur cité de rêve.
La forêt des grands arbres s’étendait sur plusieurs centaines d’hectares. La terre n’y était ni fertile ni giboyeuse et ne rapportait rien au seigneur qui la céda pour une somme dérisoire sans difficulté aucune.
Les mois passèrent ainsi que les premières années. Le domaine des grands arbres prit forme sous la direction de Pierre et devint une ville merveilleuse où les habitants étaient heureux. Il n’y avait ni impôt ni taxe, la communauté partageait avec générosité ses profits et chacun mangeait à sa faim. Mais les premières difficultés financières dues au vieillissement de la population qui maraudait moins qu’autrefois, commençait à se faire ressentir.
Pierre le Génie, ainsi qu’ils le nommèrent, leur demanda de faire construire sur le sommet le plus haut un château digne des plus grands rois. Pendant de longs mois, les brigands, jeunes et vieux, durent se remettre à l’ouvrage pour renflouer les caisses. Il fallut deux longues années pour que se dresse le plus beau palais du royaume. Pour le faire connaître, ils y firent loger les princes de tous pays puis ils l’offrirent au plus riche d’entre eux pour la durée de sa vie. Celui-ci s’empressa d’accepter et le fit remplir des plus beaux mobiliers qu’il soit. Il y mena une vie de luxe et de plaisir puis un beau jour, il disparut.
Pierre fit savoir que le beau prince justifia des problèmes de cœur pour s’exiler dans une lointaine contrée. Quant à son immense fortune, elle appartint désormais à la communauté, en application du contrat.
Les citadins purent ainsi poursuivre leur vie dans le confort et la quiétude la plus absolue et leurs descendants en firent de-même.
L’histoire dit que Pierre veilla toute sa vie à ce qu’aucun grain de sable ne vienne enrayer le fonctionnement du domaine. Sa réussite était exemplaire en tout point. Si bien qu’à l’aube de son départ pour l’au de là, il avait déjà conçu une stratégie pour profiter au mieux de l’éternité.