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coucou maurice, encore de vrais problèmes d'instabilité sur centerblog, vraiment pas fiable. je viens de publi
Par Monique, le 01.04.2014
bonsoir,
trè s belle galerie de photos.
je suis la reine des neiges vous avez une photo de moi, vous est il
Par catherine, le 30.03.2014
mystérieux mais des regards sensationnels
gros bisous
Par Valie, le 29.03.2014
bonjour maurice.
c' est vraiment du travail d'artistes!
je te souhaite un heureux week end, en ce qui m
Par haurore, le 29.03.2014
trois ans pour y arriver, mais cela valait le déplacement, bravo. allez, plus que 36 heures et je vais changer
Par kordouane, le 29.03.2014
Date de création : 01.09.2011
Dernière mise à jour :
03.12.2014
6552 articles
Histoire du phare et de ses améliorations
En 1645, une violente tempête détruisit la pyramide et le dôme ; ce dernier fut rétabli en 1664, et le combustible fut remplacé par du blanc de baleine. Le soubassement est renforcé entre 1661 et 1664.
En 1719, la partie supérieure de la tour fut démolie. Elle sera reconstruite en 1724 sur de nouveaux plans, dus au Chevalier de Bitry, ingénieur en chef des fortifications de Bordeaux.
Le premier feu à réverbères paraboliques voit le jour en 1782, mais le phare se trouve alors en très mauvais état. Les marins déplorent par ailleurs l'insuffisance de la portée du phare, dont le feu n'est pas suffisamment élevé[8]. D'importants travaux de rénovation sont donc nécessaires. Ils seront menés de 1782 à 1789 par l'ingénieur Joseph Teulère qui suggère de rehausser cette tour de 30 mètres en conservant le rez-de-chaussée et les deux étages, et ceci dans le style Louis XVI dont la sobriété un peu sèche contraste avec la richesse des étages inférieurs, qui ont conservé leur décoration Renaissance.
Puis, en 1790, l'ingénieur Teulère, après avoir rehaussé le phare à 60 mètres au-dessus des plus hautes mers, mit au point le premier feu tournant à réverbères paraboliques. Il était constitué de lampes à huile, ou becs d'Argand, et était manœuvré par une machine construite par Mulotin, horloger à Dieppe. Le combustible était un mélange de blanc de baleine, d'huile d'olive et d'huile de colza[2].
Le premier appareil lenticulaire de Fresnel à système tournant, application de l'invention d'Augustin-Jean Fresnel, fut expérimenté à Cordouan en 1823. La lampe à trois mèches concentriques, approvisionnée à l'huile de colza au moyen d'une pompe aspirante et foulante, était placée au « plan focal » de l'appareil.
En 1948, l’électrification du phare de Cordouan fut réalisée au moyen de deux groupes électrogènes autonomes - on en rajouta un troisième en 1976 - reliés à une lampe de 6 000 W en 110 volts triphasé. Le feu fixe, transformé en feu à occultations avec trois secteurs colorés, est situé à 60,30 m au-dessus des hautes mers.
En 1984, une lampe de 450 W au xénon a été installée. Mais elle a été remplacée trois ans plus tard par une lampe de 2 000 W aux halogènes.
En 2002, le phare de Cordouan est inscrit sur la liste indicative des monuments susceptibles d'être classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Entre mars et novembre 2005, une cuirasse de béton armé de 70 mètres de long et de 8 mètres de haut a été construite autour du flanc sud-ouest du bouclier, afin de mieux le protéger des assauts de la houle d'ouest, qui entraînait des vibrations mettant en danger la structure du phare. Les travaux, réalisés par la société Guintoli et pilotés par la subdivision du Verdon du Centre d'études techniques maritimes et fluviales (CETMEF), ont coûté environ 4,5 millions d'euros, financés par l'État (57,5 %), l'Europe (17,5 %), les régions Aquitaine et Poitou-Charentes, les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime.
En 2006, le phare est automatisé et informatisé. Le CETMEF a par ailleurs procédé à la rénovation complète des équipements de signalisation maritime, en remplaçant à la fois les groupes électrogènes, l’automate de gestion, les bâtis et moteurs de rotation, le feu et son support. L'ampoule halogène de 2 000 W est remplacée par une nouvelle ampoule halogène métallique (HM) de 250 W, conformément à la doctrine technique en la matière. L’ensemble est mis en service le 10 novembre[4]. Une rénovation importante des toitures du socle du phare a par ailleurs été effectuée en 2010 afin de garantir l'étanchéité des toits des locaux abritant les gardiens et les groupes électrogènes.
En 2011, le phare a 400 ans. Le SMIDDEST, appuyé par la municipalité de Royan, a prévu de nombreux événements entre mars et juillet 2011 pour célébrer ce 400e anniversaire, le point d'orgue des manifestations étant fixé le samedi 11 juin 2011, date de l'anniversaire du phare retenue par les organisateurs et correspondant au premier allumage du phare le 11 juin 1611.