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il est trés interessant ton blog et de super belles photos !
Par Lucie, le 19.04.2013
superbe reportage, j'ai pris grand plaisir à le lirehttp://car netdelagronome .centerblog.ne t
Par carnetdelagronome, le 28.01.2013
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Date de création : 28.01.2013
Dernière mise à jour :
22.11.2024
19 articles
Dernières vendanges ?
Il y a de fortes chances, l'ambiance de plus en plus gangrenée par un capitalisme outrancier.
Ca leur passera après la purge carabinée devant le scénario à la grecque qui se profile où je vous invite à cultiver votre jardin au propre comme au figuré
Mon chef d'équipe une icône de gouaille lyonnaise et de franc parler m'avait assez vite pris sous son aile car il m'amusait et c'était réciproque
Il m'avait surnommé Mélenchon alors que je n'avais voté qu'une fois pour celui-ci . Après, le style , c'est quand même un peu trop Maduro
lci c'est moi le patron me fit le patron un soir alors qu'il avoinait aux pressoirs ses porteurs d'alcools forts pour les mener par le bout du nez
Comme je boycottais pacifiquement ça passait mal
Le deal était de tenir jusqu'au bout
Ce fut une épreuve de diplomatie en évitant tout commentaire.
Parti gagné après avoir senti le vent du boulet mais j'avais le droit avec moi
Sans rancune fis-je au patron le dernier soir alors qu'il avoinait tout le monde cette fois-ci: il était heureux, d'avoir fini !
Je lui avouais la stratégie :je l'avais apprise lors d'un service en campagne en tant que radio d'un colonel de régiment d'artillerie qui m'expliquait comment mettre son régiment à l'abri des tirs ennemis quand celui-ci dépliait ses cartes sur le capot de la jeep à 4 h du matin
IL fallait, coupé dans mon sommeil, que je me force à ouvrir les yeux!
Savoir encaisser disais je à ce patron du beaujolais c'est parfois le meilleur système de défense
J'arrêtais là mes commentaires en encaissant mon chèque.
Ils sont bêtes, laissent les bêtes disait mon père
C'est ce qu'on appelle éviter de donner des perles aux pourceaux
Amen!
Marie-Helene>
Envoyé : jeudi 3 octobre 2024 08:36
À : christophe vandaele <tsaatan78@hotmail.com>
Objet : Re: vendanges en beaujolais
Bonnes vendanges ? Le vin sera t’il bon ?
mais l’attitude du patron ne donne pas envie d’acheter sa production…
Et si tu as réagi avec philosophie et diplomatie pour le supporter , cela devait être très dur pour les autres vendangeurs qui n’avaient pas le recul pour ne pas souffrir de ses « avoinnages »
Amitiés
MH
Envoyé de mon iPhone
De : christophe vandaele <tsaatan78@hotmail.com>
Envoyé : jeudi 3 octobre 2024 12:05
À :Marie-Helene
Objet : RE: vendanges en beaujolais
Bonnes vendanges oui et j'avais de la bouteille pour parer les coups bas
Quant aux autres , j'avoue avoir été sidéré par leurs bêtises
J'avais affaire à des abrutis , Français pour la plupart.( Une majorité de Polonais nettement plus sobres! surprenant! contents de se retrouver comme dans un camp de travail et c'est vrai qu'ils sont encore marqués par 5 ans de nazisme et 34 ans de bolchevisme!) je me suis bien gardé de leur ouvrir l'esprit de peur d'être totalement incompris avec les conséquences qui s'ensuivent)
S'abrutir aux alcools forts pour mieux remplir le vide de leur existence cela a quelque chose d'effarant
On appelle cela le binge drink
Définition
alcoolisation paroxystique intermittente
et ça n'a pas d'âge
A vrai dire je n'avais pas encore vu cela si ce n'est par quelques zombis pendant des vendanges mais là ce n'étaient plus les jeunes mais tout âge confondus
Je passe sur les petits trafics sur le vin et l'administration qui y trouve son intérêt ferme les yeux pour privilégier les exportations...
Le nom du patron?
Va voir la MSA qui m'a enregistré sans contrat de travail signé ( on ne m'en a même pas présenté!)
J'ai quand même reçu une fiche de paie preuve de mon passage...
Si ne tu ne peux pas dire du bien de quelqu'un évite de dire du mal car si ce patron rencontre un jour des problèmes, celui-là je n'ai vraiment pas envie de devoir en plus le nourrir!
A part cela j'ai quand même bien rigolé, étonné de la facilité avec laquelle j'ai tiré mon épingle du jeu. Et puis la cuisine et le vin était excellent Merci à la cuisinière et à la tradition du Beaujolais
Le village de Clochemerle (Vaux en Beaujolais) n'était pas loin mais je ne peux pas dire que la sexualité y était exubérante...
Trop abrutis pour cela sans doute...
Dieu seul le sait!
Je pars ce dimanche dans le Nord pour y livrer quelques plans de pommiers que j'ai greffé.
Je médite quelque pensée de Kahil Gibran qui me signale que mon originalité n'a aucun souci à se faire.
Oui enfin bon la maladie des ovins a fait des ravage dans mon petit élevage et le dernier mouton s'est sauvé!
Puisse le loup ne pas le manger
Quitte à racheter deux agnelles pour faire mieux au printemps
Tout un programme!
Le cinéma est aussi prétexte à du texte et il y a loin de la vie sulfureuse de Nicole Kidman et de son interprétation dans « Les autres », d’Amenabar.
« Moi disait la fille devant une leçon d’Ecriture, j’aurais dit « Jésus, connais pas ».
-Moi, j’aurais fait comme les Romains, ajoutait le garçon, j’aurais passé mon chemin .
-Comment se fâcha la mère, vous auriez renié Jésus ! Imaginez la vie sans Jésus : Allez, fermez les yeux ! Quels sont les quatre enfers ?
-Le purgatoire, l’enfer des damnés, ânonnèrent les enfants ; puis ils poursuivirent : le limbe des justes et le limbe des enfants. »
C’est vrai cela, pourquoi renier Jésus alors que la plupart du temps on ne vous demande rien
In "Assise à cheval ou la lumière d'Assise"
Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre.
On connait l'histoire
ET quelles que soient les circonstances il n'y a pas de quoi s'affoler: il y en a toujours un des deux qui sait.
Telle le est la volonté de l"Eternel nous dit-on
C’était d’abord l’an dernier en période de vendanges au sud du Beaujolais
Si la chair est ce rayonnement de l'âme dont parlent certains et qu'il nous faut ressusciter, le corps en serait l'enveloppe mortelle et les cathares se seraient fourvoyés. Vaste débat !
" Je vous en conjure, filles de Jérusalem
Par les gazelles et les biches des champs
Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour
Avant qu'elle le veuille."
dit le Cantique des Cantiques et Jérusalem serait le prince charmant qui vous éveille.
Dans mes bagages, avec Nimbus mon fox et Pasifal mon anglo arabe lors de mon voyage à Montségur j'avais emmené avec moi " la steppe " de Tchekhov".
Les nouvelles de Tourgueniev qui s'en inspira (il y a du Tchekhov dans Tourgueniev à moins que ce ne soit l'inverse) m'invitent donc à vous conter celle-ci.
Cela se passait en l'an de réchauffement
Climatique dans les vignes du Beaujolais
En période de vendanges de la douce France.
Car pour tout vous dire, le lieu est d’ importance.
Le Beaujolais est proche de Lyon et à Lyon, capitale des Gaules, on essaie la vie spirituelle dans des communautés charismatiques
Un peu plus haut, à Cluny en Saône- et-Loire on l'essaie du côté de Taizé après que la révolution eût effacé la gloire de ses abbés.
Je commençais donc à vendanger avec prés d'une trentaine d’autres vendangeurs dans ce petit village d'une famille très chrétienne.
La première matinée commençait sous de bons auspices. La veille il avait plu et le matin était radieux. La vigne montait derrière l'église et l'on discourait pour se connaître.
« Pourquoi les églises sont-elles désertées ? me demandait-on comme à un augure
-C'est que Vatican II a ouvert les portes et les gens se sont barrés osais-je répondre. Et puis la shoah a fait des vagues dans l'antisémitisme de certains des catholiques.
- Le silence de Pie XII ! " me dit-on alors pour couper court à toute polémique.
Le lendemain, nous étions le samedi et dans un souci d'œcuménisme, je participais à la messe du soir dans un village du coin. La France était devenue pays de mission et le prêtre était Camerounais.
Critique, je fis remarquer à Carla, jeune luthérienne de basse Saxe, que les conditions des missions en France étaient sans commune mesure avec celles que j'avais découvertes en Afrique. Elle me trouva tendancieux. Et pourtant !
Le prêtre lut donc l'Evangile de ce jour-là où l'on parlait d'une guérison miraculeuse. Mais la guérison du malade avait été d'abord de s'ouvrir à la vie en abandonnant ses principes comme autant de béquilles pour pallier à sa paralysie de vivre.
. "Epata" c'est à dire ouvre-toi.
Carla, lors de la cérémonie était un modèle de piété sans faille et quand je lui avouais que mes principes bouddhistes m'invitaient à ne pas renier mon catholicisme, elle trouva sans l'avouer vraiment que je poussais le bouchon un peu loin.
La semaine suivante, je lui avouais que je trouvais paradoxale pour une luthérienne, sa piété mariale. Elle conclut en elle -même que je devais être un parfait mécréant.
Du moins puis-je le lire sur le visage distant et fermé qu'elle m'offrit alors.
Ah ! Ces églises du Beaujolais dans le creux des vallons ! Au XIXème, l'aisance économique des vignes avait invité ce style néo-roman. Mais le roman dans cette contrée-là puise son essence dans les cathédrales d'Auvergne et, à force de copier, on perd le langage de la pierre. Restent ces églises qui ressemblent toutes à celle du Saint Curé d'Ars, originaire des Dombes de l'autre côté de Villefranche-sur-Saône.
Aussi le sentiment mystique, j'allais davantage le retrouver au milieu des vignes.
Un soir donc, à la table des vendangeurs, je mangeais à côté d'une certaine Héloïse. Vous devinez ici que ce n'est pas sa véritable identité mais parce que ce prénom suggère une suite, c'est ainsi que je la nomme dans ce récit et Abélard était parmi nous.
Nous en vînmes à discourir du célibat des prêtres, je ne sais plus pour quelle raison.
« Le célibat des prêtres n'est pas un dogme au sein de l'Eglise catholique. Disons que c'est une habitude très ancrée " affirmais-je.
Et Héloïse se fâcha catégoriquement à mon grand étonnement. Le prêtre doit être tout à sa mission me dit-elle en substance. Ce n'est que plus loin que je compris le motif de son ire soudaine.
Un midi, le village était endormi sous une canicule de septembre et nous sortions d'une petite sieste avant de rejoindre les vignes.
D'une fenêtre s'échappait la mélodie d'un violon.
J'étais surpris d'entendre au milieu des vignes et de nulle part, un violon qui ne grinçait pas
. Aussi je cherchais à connaître la main de l'archet. C'était Héloïse en répétition.
Je lui demandais donc comme une faveur si elle connaissait la cinquième danse hongroise de Brahms
« Je connais en effet une danse hongroise me dit-elle mais quand à savoir si c'est- la cinquième ? »
Aussi dans la tiédeur du soir, à la veillée en fin de journée, dans la cour de la propriété, elle nous vint avec son violon.
« Je vais jouer ton Brahms me dit-elle.
-Mais ce n'est pas mon Brahms rétorquais-je. La musique est universelle et droit d'auteur ou pas, Brahms est à tout le monde. »
Elle me joua donc, avec beaucoup de justesse et de sensibilité retenue, la cinquième danse hongroise.
« La seule que je connaisse » dit-elle comme pour s'excuser.
Je croyais rêver…
Et Abélard dans tout cela ! Je le rencontrais perdu dans son bréviaire. Il allait rentrer au séminaire jésuite qui allait mettre à l’épreuve sa vocation. Je le trouvais gentil et cultivé, sans l'ombre d'une méchanceté.
« Me connaissant, mes amis m'ont invité à ne pas te détourner de ta vocation" lui avouais-je au bord de la provocation, un jour, au milieu des grappes que l'on coupait.
Mais Abélard dans sa beauté angélique ne pensait pas se détourner de ce qu’il croyait son destin.
« Lis-tu parfois des écrits sur François d'Assise ? lui- demandais-je.
- Ce midi je lisais des écrits de Claire d'Assise dans mon bréviaire" me dit-il.
Je découvrais donc une piété à laquelle j’étais incapable moi-même de me soumettre.
Et son pacifisme par la même occasion. Car au milieu de certains vendangeurs j'étais incapable de taire mon indépendance d'esprit.
Tel n'était pas le cas d'Abélard qui au milieu de nos velléités, se baladait comme un funambule sur son fil.
Bien sûr, les propriétaires du domaine m'avaient invité à ne pas taire mes propres convictions. C'était inviter un amateur de bon vin à boire du Beaujolais pendant la durée des vendanges.
Aussi eus-je maille à partir avec quelque scout d'Europe particulièrement obtus et fascisant.
Mais bon ! Péripéties d'un travail où, dans la chaleur et la dureté du labeur, les esprits peuvent s'échauder assez vite.
Abélard au milieu de nos différents reprit alors le psaume 136 " Si je t'oublie oh Jérusalem"
Héloïse se retrouvait parfois et pour ne pas dire souvent à côté d'Abélard pour avancer sur la même rangée dans les ceps.
Nous finîmes par nous en étonner.
Et c'est là que les best-sellers ont leur importance. Par la culture commune qu'ils offrent, ils donnent à quelques initiés le loisir de discourir à mots couverts ; « Les oiseaux se cachent pour mourir. » Abélard allait-il connaître le destin du père Bricassart ?
Ce mois de septembre-là le soleil était tellement torride qu'il nous faisait parfois penser au bush australien;
Héloïse et Abélard donc. « Tu peux la faire attendre mais ne la fait pas souffrir » osais-je un jour dire à Abélard au milieu des vignes.
Une autre fois, Héloïse sortit son violon. Dans la torpeur d'un midi, au cœur d'une sieste sous les arbres, elle jouait la sérénade de Schubert.
" Sur la place chauffée au soleil, une fille s'est mise à danser" chantait Brel
Et Héloïse jouait Brahms, Schubert et Mozart.
Le dernier soir ce fut l'apothéose.
La fête de fin de vendanges, elle la conclut sur son violon, et nos cœurs étaient enivrés du meilleur vin.
C'était toujours dans la salle à manger des vendangeurs et j'étais à deux pas d'elle. Derrière elle, se tenait un digne militaire. La famille très chrétienne qui nous avait accueillis vénérait le Maréchal.
Mais une musique sans bémol, est-ce vraiment de la musique?
Que deviendront Héloïse et Abélard? Dieu seul le sait.
Si je t'oublie oh Jérusalem…
Octobre 2011
"On a les idées larges à la Catho " m'assurait un sbire sans-culotte de la République, directeur d’une école d’agronomie de la catho de Lille. Bizarrement, je n'en croyais pas un traître mot.
J'avais proposé la venue de l'écrivain Denis de Rougemont pour une conférence à la Catho alors que j'y terminais mes études d'ingénieur. A l'époque le Délégué Général de la Catho était Norbert Segard, Secrétaire d'Etat, qui vendait sous Giscard des centrales nucléaires à l'Irak. La Catho avait le sens du ridicule quand Denis de Rougemont pourfendait le concept d'Etat Nation et l'aventure nucléaire de la France. Le citoyen sans -culotte se vengea de sa bévue par une forfaiture à mon égard entraînant mon père dans sa duplicité. Celui-ci a-t-il été complice de forfaiture ? Vaste débat qu'on élude facilement en terme de droit. La forfaiture étant le fait d'un fonctionnaire ou assimilé, un paysan peut-il être fonctionnaire ? : le fiasco de l'URSS nous a prouvé que non.
Et puisque je parle de forfaiture, de quelle forfaiture s'agit-il ? Ce sans-culotte , serviteur de la République, se crut obligé d'envoyer mon diplôme d'ingénieur à mes parents en recommandé. Mon père, honorable patriarche agricole (sic) se fit un devoir de me le garder à mon insu pendant quatre ans, aussi un jour, je dénonçais cette escroquerie de tartuffe au tribunal administratif et il ne fallait pas lire Denis de Rougemont pour deviner que le directeur allait bénéficier finalement d'un non-lieu en tant que sbire d'Etat-Nation. De plus le directeur, cumulard de fonction, était aussi délégué régional pour une agence d'emploi pour cadres agricoles et ses calomnies n'avaient d'égal que son culot éhonté. " De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace " disait Danton applaudi par tous les couillons. Oui enfin bon !
Finalement, j'aurais aimé être un jour petite souris dans un amphi entendre cet escroc de salon pérorer par le suite face à un parterre d'élèves ingénieurs sur les vertus de l'honnêteté intellectuelle au sein de notre Alma Mater. Ses successeurs en furent-ils capables ? Franchement, ce n'est pas mon problème.
Lors d'un inoubliable dîner aux chandelles un soir d'hiver 1979 à Saint-Genis-Pouilly dans une France enneigée et prise dans les congères, Denis de Rougemont m'évoqua succinctement ce personnage trouble de la catho pour parler de tout autre chose car, comme eut dit ma mère à propos d'autres guignols, il n'en valait pas la peine.
Il m'évoqua ainsi ses rencontres avec Carl Gustav Jung, puis avec son épouse des sujets plus spirituels… Une soirée initiatique que n'auraient pas dédaignée les adeptes des soirées de Saint-Pétersbourg. Mais cet écrivain de tendance protestante était encore trop existentialiste pour philosopher à la manière de Marc-Alain Ouaknine ou Annick de Souzenelle sur les trésors cachés de la bible dans sa tradition hébraïque. Effectivement le chemin le plus rationnel qu'il me proposa à la fin passait par René Girard. Finalement, si penseurs et intellectuels, tels les premiers de la classe, donnent toute réponse, que nous reste-t-il à inventer ? " Ne demande pas ton chemin à quelqu'un qui le connaît car tu ne pourrais t'égarer " dit un rabbin hassidique qui avait refermé le Talmud.
Toutefois, " nous vivons parmi les gens qui vivent au milieu des livres et donc ce que disent ces livres est très important " suggère l'enquêteur du " Nom de la Rose ". En effet, au commencement était le Verbe…ou plus exactement selon certains exégètes, la parole ou le logos…
De : arnaud.
À : christophe vandaele <tsaatan78@hotmail.com>
Objet : Re: TR: Les clefs du Quercy 3
Bonjour Christophe,
Merci pour ton récit.
Il y a longtemps que je devais te l'envoyer... une véritable clef du Quercy :) en pièce jointe datant du XIII ou XIVè siècle trouvée en nettoyant la maison...
Belle journée !
Arnaud
De : christophe vandaele <tsaatan78@hotmail.com>
Envoyé : lundi 21 novembre 2022 17:51
Objet : TR: TR: Les clefs du Quercy 3
Arnaud, trop drôle: je fais partager!
Je confirme que tu habites bien le Quercy!
Si tu as d'autres clefs de ce genre , je suis preneur : cela m'aidera à retrouver mon chemin jusque Figeac!
En parlant de clef je t'envoie un récit à propos de Materlinck
"Quoi de plus poétique qu'une clef quand on ne sait pas ce qu'elle ouvre !"
Tableau de Lauent Gailhac
Le Prédaissy Saint Mards en Othe.
« Mais l'Eglise se moque de l'hérésie des simples lesquels se condamnent eux mêmes à la perdition du fait de leur propre ignorance » Umberto Eco dans « Le nom de la rose »
“Tout commence en mystique et se dégrade en politique »
Charles Péguy 1910
« Ainsi dit l’Éternel : Maudit l'homme qui met sa confiance dans l'homme et qui fait de la chair sa force et dont le cœur se détourne de l’Éternel !
Alors il sera comme un genévrier dans le désert et ne verra pas quand le bien arrivera, mais il habitera dans les lieux arides du désert, dans une terre salée et inhabitée.
Béni l'homme qui met sa confiance en l'Éternel et qui a l'Éternel pour refuge !
Il sera comme un arbre planté près des eaux et étendra ses racines vers le courant. Et il ne s'apercevra pas quand la chaleur viendra et son feuillage sera toujours vert. Et dans l'année de la sécheresse il ne craindra pas et ne cessera pas de porter du fruit. »
Jérémie 17- 6 à 8
Car sur le Causse, bizarrement après ces canicules à répétition, j'ai vu ce cèdre de l'Atlas de près de 25 mètres de haut toujours vert quand autour de lui l'herbe était grillée. Vers laquelle des rivières souterraines, nombreuses dans région, étendait-il ses racines ?
Gageure que d’entreprendre une randonnée en plein Quercy en cet fin d'été ou début d'automne 2022 où la sécheresse ici comme ailleurs aura sévi.
De Brive la Gaillarde à Figeac à travers un Causse chauffé à blanc durant l'été pour rejoindre la ville natale de Champollion, ville qui en profite aujourd’hui à travers le musée du même nom pour nous expliquer la naissance de l’écriture.
L'écriture hier était réservée à une élite qui en gardait jalousement les clefs mais accessible aujourd'hui au plus grand nombre et première clef de la démocratie... car le reste à peu de chose près, c'est du pipeau.
Ce qui m'a guidé ?
Ce secret-là est d'une platitude !
Dans le Quercy existe ce qu'on appelle le triangle noir c'est à dire un endroit avec peu de lumière de la ville et des cieux étoilés à nulle autre pareils.
En me réveillant un matin sur le Causse, dormant sous les étoiles, j'avais pu repérer quelques étoiles familières. A vrai dire Cassiopée, la Petite Ourse et la Grande Ourse sont les seuls groupements d'étoiles que je repère facilement...
Le reste ? !?
J'allais donc bien vers le sud en direction de Figeac.
Ai-je quitté pour autant l'étoile d’Assise ?
Vaste débat !
Journal des Flandres, 1ermai 2008
Le monde de Simon du Fleuve, un monde possible pour les générations futures
A travers les aventures de Simon Du Fleuve, Claude Auclair a fait preuve d'une acuité extraordinaire sur ce que nous réserve probablement l'avenir. J'éprouve le besoin de partager les clichés de ce monde apocalyptique pour que chacun puisse prendre conscience que notre destinée peut prendre une tournure dramatique. Cette page est donc une sorte d'avertissement pour nous inciter à modifier notre mode de vie actuel qui de toute évidence n'a pas un caractère durable ou soutenable.
Une critique de Simon du Fleuve lue sur le net.
"Aussi, ce soir-là, je m’endormis simplement avec Nimbus et Parsifal au pied du pog de Montségur, 5 ans jour pour jour après mon arrivée à Assise. Et, quelque part dans le ciel, mon étoile me disait que j’avais été fidèle au rendez-vous, mais à la tombée de la nuit, sans doute pour qu’elle me fasse voir sa lumière."
In« L’aurore cathare et l’étoile d’Assise » avril 2019
Christophe Vandaele
La tuilerie
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Tel 06 17 24 14 23
Christophe Vandaele
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