Publié le 07/10/2011 à 14:29 par blogjag
1) Flash du SEMIDE - septembre 2011
Système Euro-Méditerranéen d'Information sur les savoir-faire dans le Domaine de l'Eau
Le SEMIDE est un programme du Partenariat Euro-Méditerranéen.
Pour plus d'information: http://www.emwis.net
Flash mensuel produit par l'Unité Technique du SEMIDE- OIEAU, CEDEX, SOGESID
Il est disponible en Anglais, Français et Arabe.
http://www.euromedaudiovisuel.net/Files/2007/03/20/1174399927025.jpg
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Au sommaire de ce Flash N°93: (http://www.emwis.net/thematicdirs/eflash/flash93_fr)
2)Conférence fe FARM
G20 agricole : quelles suites ?
20 décembre 2011
Centre de conférences Pierre Mendès France
Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Paris
Sous l'impulsion de la présidence française, les vingt pays les plus riches de la planète se sont saisis des questions agricoles au nom de la lutte contre la « volatilité excessive » des prix des matières premières. Malgré la diversité des opinions sur des sujets sensibles tels que le soutien aux biocarburants, les stocks de régulation ou les restrictions aux échanges, les ministres de l'Agriculture du G20 ont adopté, le 23 juin, un Plan d'action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l'agriculture, qui sera soumis aux chefs d'Etat et de gouvernement lors du sommet de Cannes, les 3 et 4 novembre prochains.
Le 20 décembre 2011, la conférence organisée par la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), en collaboration avec Pluriagri et l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), sera l'occasion de faire le point et de s'interroger sur les suites du G20 agricole. Quel bilan tirer des mesures annoncées en 2011 ? Quels prolongements peut-on en attendre au niveau international et dans les différents pays concernés ? En particulier, quel est le point de vue du Mexique, qui présidera le G20 en 2012 ?
Dans un premier temps, la conférence examinera la mise en oeuvre du Plan d'action, qui vise à atteindre cinq objectifs : l'augmentation de la production et de la productivité agricoles, une plus grande transparence des marchés, une meilleure coordination des politiques, la réduction des effets de la volatilité des prix pour les plus vulnérables et la régulation des marchés dérivés de matières premières.
Des séances thématiques aborderont en détail deux sujets déterminants pour l'amélioration de la sécurité alimentaire mondiale : le stockage des récoltes et la gestion des risques liés à la volatilité des prix agricoles.
Lors des négociations du G20 agricole, plusieurs pays se sont prononcés contre l'utilisation de stocks publics pour la régulation des prix des produits alimentaires, mais un consensus s'est établi sur l'intérêt de disposer de réserves en cas d'un fort déficit de la production locale. La conférence fera le point sur les initiatives liées à la mise à disposition de stocks d'urgence, mais abordera également le sujet plus polémique de la régulation des prix.
Le Plan d'action du G20 agricole propose la création d'une « boîte à outils de gestion des risques agricoles et de sécurité alimentaire » à destination des pays les plus vulnérables. Le débat sera illustré par la présentation de deux voies de gestion des risques, l'une fondée sur la contractualisation entre agriculteurs et transformateurs, l'autre basée sur un dispositif interprofessionnel de lissage des prix agricoles.
Enfin, une table ronde donnera la parole aux agriculteurs de différentes régions du monde. Quel bilan font-ils du G20 agricole ? Quelles sont leurs attentes pour l'avenir ?
FARM, Pluriagri et l'IGPDE vous invitent à débattre le 20 décembre 2011, avec des agriculteurs, des économistes et des décideurs politiques.
Les inscriptions seront ouvertes prochainement.
Davantage d'informations seront disponibles sur le site www.fondation-farm.org dans les prochaines semaines.
3) The September 2011 issue of the CTA and S&T Knowledge for Development (K4D) e-newsletter.
(http://knowledge.cta.int)
The new dossier on Indigenous Plants, fruits and Vegetables is introduced by Professor Ameenah Gurib-Fakim, former Vice-Chancellor, University of Mauritius, who shares her thoughts on ethnobotany and ethnopharmacology in the lead article: “Ethnobotany and the future of R&D on indigenous plant resources.” She notes that while European traditions of plant use are well-studied and recorded, in many cases traditions are poorly understood in other regions. The second lead article “Researching African indigenous fruits and vegetables – Why?” is a contribution by Professor Mary Abukutsa-Onyango of Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology. In her article she focuses on acknowledging the advantages of African indigenous fruits and vegetables and overcoming the constraints through targeted research, training and value addition.
4) From CIFOR:
Moins de fermes = Plus de forêt = Moins de biodiversité ?
Par Christine Padoch
Directrice du programme Forêts et moyens de subsistance
du Centre de recherche forestière internationale
Si le défrichement des forêts tropicales en vue de cultiver la terre est une des principales causes du déclin catastrophique de la biodiversité, il est facile de conclure que la réduction du nombre des exploitations agricoles et l'extension sans entrave des forêts permettront de renverser cette tendance, au moins sur le plan local. Cependant, un article récent des scientifiques James P. Robson et Fikret Berkes de l'Université du Manitoba indique qu'en réalité, cela ne se passe pas toujours ainsi. Leur étude, publiée dans le périodique Global Environmental Change, s'appuie sur des travaux de terrain effectués dans l'état mexicain d'Oaxaca, région d'une exceptionnelle diversité biologique et culturelle. Dans les deux communautés autochtones qu'ils ont étudiées, des fermes disparaissent et la forêt s'accroît car les habitants délaissent champs et vergers pour migrer vers les villes ou pour chercher des emplois dans des secteurs autres que l'agriculture. Les auteurs soutiennent pourtant que ces territoires communautaires pourraient bien quand même perdre en biodiversité.
Robson, J.P. and F. Berkes. 2011. Exploring some of the myths of land use change: Can rural to urban migration drive declines in biodiversity? Global Environmental Change 21:844–854.
Cet apparent paradoxe s'explique par le fait que la gestion traditionnelle des ressources pratiquée dans la région est en voie de disparition. Robson et Berkes affirment que les régions montagneuses de l'état d'Oaxaca présentaient une agriculture très dispersée, itinérante, et peu intensive; les champs, de petite taille, étaient temporaires, la diversité des cultivars était élevée et les zones cultivées et les écosystèmes naturels étaient interdépendants à divers titres. Cette situation a produit une « grande hétérogénéité spatiale sur le plan de la structure et de la composition de la forêt, et donné lieu à une mosaïque agroforestière d'une riche biodiversité ». Les enquêtes menées par les chercheurs auprès des villageois ont montré que ces pratiques sont en train de changer rapidement. En effet, 60 % des terres agricoles ont été abandonnées dans les deux communautés au cours des 30 à 40 dernières années, à cause d'une diminution du nombre d'habitants. On constate maintenant que les champs toujours cultivés sont situés sur le pourtour des villages et s'étendent peu en altitude, avec une simplification de la composition et de la structure des cultures. L'utilisation non-agricole des ressources locales se perd également. Dans les forêts, le ramassage du bois et des produits non ligneux est en déclin, signe du vieillissement des populations villageoises ne pouvant plus entreprendre d'activités fatigantes, ainsi que d'une préférence nouvelle pour les marchandises modernes achetées en magasin.
Si l'on veut comprendre ce qui se passe dans l'état d'Oaxaca, la complexité et les conséquences des changements, tous étroitement liés, qui surviennent sur le plan démographique, environnemental, culturel et économique, un effort soutenu de recherches longitudinales est nécessaire. Tout en présentant des données qualitatives et quantitatives considérables, issues de leurs travaux de terrain et d'études réalisées dans d'autres régions du Sud du Mexique, Robson et Berkes insistent sur le fait qu'il est urgent d'approfondir la question. Les recherches qu'ils ont effectuées jusqu'à ce jour leur permettent juste d'émettre des « hypothèses » sur les effets de la déprise agricole sur la biodiversité, même si leurs suppositions sont étayées par une masse d'information. Il ressort de l'ensemble de données qualitatives et quantitatives qu'ils ont recueillies que « le recul du travail de la terre peut entraîner la disparition progressive de la mosaïque agroforestière, provoquant par endroits une chute de la biodiversité, en dépit (ou à cause) de l'ampleur du recrû forestier». D'après les auteurs, ce déclin, contre tout bon sens à première vue, peut être attribué à un certain nombre de changements constatés suite à l'abandon de l'agriculture, dont « l'évolution sans précédent de la succession écologique, de la dimension des parcelles et de l'effet de lisière » ainsi que la régression des systèmes agroforestiers.
Idées provocantes ? Certes, mais avant de considérer qu'il s'agit de changements paradoxaux ne touchant que quelques villages reculés, il est important de souligner que l'utilisation peu intensive des ressources pratiquée traditionnellement par ces communautés, ainsi que les transformations en cours, ne se cantonnent pas aux régions montagneuses de l'état d'Oaxaca. L'urbanisation rapide, la simplification des systèmes agricoles et l'abandon des traditions locales en matière d'utilisation des ressources se propagent dans les forêts tropicales. Les décideurs, même loin des frontières du Mexique, trouveront donc dans cet article matière à réflexion. Les décideurs en matière de politiques agricoles et de conservation considèrent depuis longtemps que l'agriculture est l'ennemie de la conservation (et vice versa). Il leur semble évident que ce qui restreint l'emprise agricole et encourage l'expansion de la forêt favorise forcément la conservation de la biodiversité. Comme nous le voyons ici, évidence et exactitude ne vont pas toujours de pair. Loin d'être simples, les interactions anciennes entre les forêts et les populations qui les gèrent restent encore peu connues et comprises. Quand ces interactions auront disparu, il faudra s'attendre à voir les forêts changer d'une façon imprévue, et peut-être pas souhaitable. Cependant, des surprises pourraient bien venir de l'étude et de la promotion de modes de gestion peu intensifs, avec des retombées positives pour la biodiversité.
Publié le 07/10/2011 à 14:11 par blogjag
Je viens de faire l'expérience du comportement irresponsable d'une compagnie aérienne, TAP en l'occurence, face au fardeau des maladies chroniques, MCV, diabète2, cancers et de l'obésité. Je suis à l'aéroport de Lyon en partance pour Lisbonne. Le vol est prévu à 13:15, mais aura plus de 3 heures des retard. La compagnie offre généreusement un bon pour une "Collation - Rafraichissement + sandwitch" à retirer à "La Brioche Dorée". En fait il s'agi d'un sandwich de pain de mie multicouche, sous plastique avec beaucoup de mayonnaise et d'une boisson sucrée gazeuse, Coca-cola ou Fanta, exactement ce que les campagnes nutritionnelles dénoncent fortement.
J'estime que la compagnie est doublement responsabe: imposer un retard prolongé à ses voyageurs et l'empoisonner!
Publié le 08/03/2011 à 09:09 par blogjag
Le 6 mars1980 : Une femme sous la coupole
Marguerite Yourcenar est la première femme à être élue par ses pairs à l'Académie française. L'auteur des 'Mémoires d'Hadrien' et de 'L'Oeuvre au noir' a bénéficié du soutien actif de l'académicien Jean d'Ormesson. Le machisme recule enfin dans le monde des lettres.
Publié le 08/03/2011 à 09:06 par blogjag
Women Farmers: Voiceless Pillars of African Agriculture
As we mark the 100th anniversary of International Women’s Day, a global day celebrating the economic, political and social achievements of women past, present and future, it is unfortunate that it is only those women who enjoy a space and platform in academics, science, economics and politics who are celebrated and yet in Africa there is a deserving group of extraordinary women who still have no voice – the African women farmers.
Women farmers are the pillars of African agriculture. According to the United Nations Food and Agriculture Organisation over two thirds of all women in Africa are employed in the agricultural sector and produce nearly 90 percent of food on the continent. They are responsible for growing, selling, buying and preparing food for their families.
Yet even as the guardians of food security, they are still marginalised in business relations and have minimal control over access to resources such as land, inputs such as improved seeds and fertilizer, credit and technology.
A combination of logistical, cultural, and economic factors, coupled with a lack of gender statistics in the agricultural sector, mean that agricultural programs are rarely designed with women’s needs in mind. As a result, African women farmers have no voice in the development of agricultural policies designed to improve their productivity.
Engagement in policy processes is reserved for government and the literate, but literacy levels are as low as 40 percent in some African countries. In Malawi female literacy is at a low of 49.8 percent and in Mozambique it is even lower at 32.7 percent.
Africa has an oral culture and yet we do not talk enough – at local, national or regional levels. The dialogue concerning agricultural issues is happening at the international level, where a few speak for the majority, and not on behalf of the majority.
The Food, Agriculture and Natural Resources Policy Analysis Network (FANRPAN) is working to change this. Recognising the critical role that women farmers play in ensuring household food security, in July 2009 FANRPAN launched Women Accessing Realigned Markets (WARM), a three-year pilot project supported by the Bill and Melinda Gates Foundation, which seeks to strengthen women farmers’ ability to advocate for appropriate agricultural policies and programmes in Malawi and Mozambique through an innovative tool, Theatre for Policy Advocacy (TPA).
Based on results of a FANRPAN commissioned input subsidy study done in Malawi and Mozambique, FANRPAN has developed a theatre script “The Winds of Change”. The play explores challenges rural women farmers face in accessing agricultural inputs, land, credit and extension services among other things.
In 2010, FANRPAN together with its partners took the play to rural communities in Malawi and Mozambique. The play was modified to suit the local context in each village. Following each performance, women, men, young people and local leaders were encouraged to participate in facilitated dialogues. These gave all community members, especially women, a chance to voice the difficulties they face and speak with local leaders and policy makers who represent their interests at national level.
During a dialogue session in Chimphedzu in Malawi, farmer Evelyn Machete asked the local District Agriculture Development Officer (DADO), “We no longer have agricultural extension workers based in our communities, and visiting us everyday, so how do you expect smallholder farmers like us to learn new farming technologies or to learn how to improve our agricultural enterprises?”
Women farmers were grateful for the opportunity to engage in discussion with their local policymakers and development organisations. Another farmer, Martha Nyirenda from Sokele Village in Lilongwe District in Malawi, applauded the WARM initiative for having given her a platform to voice her agricultural concerns: “I have always wanted this kind of forum to raise my issues. My eyes have been opened. Now I know who to consult when I have issues concerning farm inputs”
There is no doubt that the role of women in agriculture has been undervalued over the decades and their voices have not been heard. Renewed focus on agriculture as a means of ending poverty presents an excellent opportunity for a paradigm shift. It is high time African policy makers pay more attention to women - the architects of African rural livelihoods.
The above article was published in Reuters by FANRPAN in partnership with Farming First in celebration of the International Women's Day. Thomson Reuters is hosting a live blog on March 8, 2011, the 100th anniversary of International Women's Day.
There is the option to leave comments at the end of the article so I encourage everyone to do this if they have time.
http://www.trust.org/trustlaw/blogs/100-years-of-international-womens-day/women-farmers-voiceless-pillars-of-african-agriculture
- Lindiwe Majele Sibanda is CEO of the Food, Agriculture and Natural Resources Policy Analysis Network (FANRPAN) based in Pretoria, South Africa, and is a spokesperson for the Farming First coalition. The opinions expressed are her own.
With thanks,
Dr Lindiwe Majele Sibanda
Chief Executive Officer and Head of Mission
Food, Agriculture and Natural Resources Policy Analysis Network (FANRPAN)
FANRPAN Secretariat
Tel: +27 12 804 2966 or +27 12 804 3186 Fax: +27 12 804 0600 Email: policy@fanrpan.org
Website: www.fanrpan.org
Publié le 05/03/2011 à 22:18 par blogjag
BE Japon 566 >> 4/03/2011
>> Sommaire
Biologie
Relation entre le stress endoplasmique des neurones et les maladies neurodégénératives
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66026.htm
Les équipes des Professeurs Mikoshiba et Higo, chercheurs au RIKEN Brain Institute de Wako et travaillant sur les maladies neurodégénératives, ont récemment fait d'importantes découvertes sur la biologie cellulaire des neurones affectés par certains troubles neurodégénératifs. Ils ont notamment mis en lumière le lien entre le stress du réticulum endoplasmique et une protéine régulant les échanges d'ions calcium.
Le réticulum endoplasmique est un des constituants vitaux de la cellule. Situé non loin du noyau, il assure notamment la production, l'assemblage et le repliement de protéines. Il a aussi la caractéristique d'agir comme un réservoir à ions calcium essentiels pour de nombreuses réactions cellulaires. Le réticulum endoplasmique est parfois sujet à un stress. Ainsi, en cas d'une accumulation de protéines mal repliées le réticulum peut activer une voie métabolique spécifique permettant de réguler cette synthèse trop abondante de protéines en assurant leur bonne conformation : c'est la réponse UPR (Unfold Protein Response). Lorsque le stress devient trop intense, le réticulum ne peut plus faire face et cela induit la mort de la cellule par apoptose.
Dans le cerveau, un tel phénomène est identifié comme l'une des causes des maladies neurodégénératives telle que la maladie d'Alzheimer ou la chorée d'Huntington sur les neurones. Le mécanisme impliqué était encore mal compris. Afin de clarifier ce mécanisme, les chercheurs ont étudié la relation entre le stress du réticulum endoplasmique et une protéine appelée récepteur de type 1 à l'inositol 1,4,5-trisphosphate (IP3R1) jouant le rôle de canal permettant aux ions calcium de sortir du réticulum afin de réguler le milieu intracellulaire.
En utilisant une technique d'observation par sondes fluorescentes, les chercheurs ont montré que les récepteurs IP3R1 libéraient moins d'ions calcium chez les cellules neuronales soumises à un stress endoplasmique très intense. Ils ont également identifié la protéine GRP78, régulant habituellement la réponse cellulaire au stress, comme une protéine interagissant activement avec IP3R1, lui assurant sa bonne activité. Or l'action de cette protéine chaperonne [1] semble elle aussi inhibée sous l'influence de ces conditions environnementales.
Afin d'analyser la relation entre le stress endoplasmique et les maladies neurodégénératives, des cellules neuronales de souris atteintes de la maladie d'Huntington ont été étudiées. Les résultats montrent une interaction quasi inexistante entre les deux protéines IP3R1 et GRP78 sous l'effet du stress et un échange impossible des ions calcium. La fonction remplie par IP3R1, avec le soutien de GRP78, de protéger le cerveau en libérant des ions calcium en situation de stress endoplasmique n'est ainsi plus assurée et le processus de mort cellulaire commence : les neurones disparaissent peu à peu.
Le développement d'une méthode permettant de restaurer IP3R1 pourraient prévenir la progression de la maladie ou bien d'en atténuer certains symptômes. Ces résultats pourraient également être exploitables pour d'autres troubles tels que la maladie d'Alzheimer.
--
[1] Une protéine chaperonne est une protéine agissant comme un soutien permettant à d'autres protéines de terminer leur maturation en les repliant de façon tridimensionnelle, leur assurant ainsi une bonne activité.
>> Suivant
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ADIT : 66026
Source :
- Publication - Mechanism of ER stress-induced brain damage by IP3 receptor - Higo T., Hamada K., Hisatsune C., Nukina N, Hashikawa T., Hattori M.,Nakamura T. & Mikoshiba K. - Neuron 68, 865-878 (2010).
- Communiqué de presse du RIKEN - 9/12/2010
Rédacteur :
Eric PERROT - adjoint(point)sdv(arobase)ambafrance(tiret)jp(point)org
Publié le 05/03/2011 à 21:11 par blogjag
Sciences de la vie
Les algues au secours du paludisme
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66048.htm
Alors que le paludisme, aussi appelé malaria, tue environ 1 million de personnes par an, l'équipe du professeur Julia Kubanek [1,2] de l'école de chimie et biochimie au Georgia Institute of Technology (GT), à Atlanta, a récemment découvert le mode d'action d'une algue rouge ayant des propriétés antipaludiques. L'algue tropicale, récoltée aux îles Fidji, nommée Callophycus serratus a particulièrement attiré leur attention car elle était l'une des seules qui ne présentait pas à sa surface de contamination microbienne parmi les 800 espèces récoltées [3]. Ces travaux commencés en 2003, et dont le dernier article [4] met en évidence les propriétés antipaludiques des composés découverts, ont pour but de découvrir de nouvelles molécules tout en préservant les ressources environnementales.
A ce jour, aucun vaccin n'existe et le parasite à l'origine de la malaria est de plus en plus résistant aux traitements antipaludiques, d'où la nécessité urgente de trouver un traitement alternatif.
Qu'est ce que le paludisme ?
Le paludisme est causé par le parasite plasmodium, transmis par les moustiques qui en sont porteurs et est contracté le plus souvent dans les pays tropicaux d'Afrique, d'Asie et d'Océanie qui rassemblent environ un tiers de l'humanité. Chez l'être humain, ces parasites se multiplient dans le foie puis colonisent et détruisent les globules rouges. Cette infection entraîne des maux de tête, des vomissements ainsi que l'apparition de fièvre. Ces symptômes se manifestent environ 10 jours après la piqûre de moustiques du genre Anophèles.
Les seuls moyens de lutte existants sont la prise de médicaments antipaludiques et la destruction des moustiques vecteurs du parasite. La mise au point d'un vaccin contre le paludisme est très difficile : le cycle d'évolution du plasmodium est très complexe et la forme du parasite est en perpétuelle modification.
Les algues pour soigner le paludisme
L'équipe de J. Kubanek associée au professeur Facundo Fernandez du département de Spectrométrie de Masse Bioanalytique de GT ont isolé des molécules chimiques à partir d'échantillons prélevés sur la surface des algues. Les molécules ont été analysées grâce à la technique utilisée par F. Fernandez appelée Spectrométrie de Masse à Désorption par Ionisation à Electrospray (Desorption Electrospray Ionization Mass Spectrometry) (voir ci-dessous) qui les sépare en fonction de leur poids moléculaire. Des composés de grand intérêt ont été isolés : les bromophycolides qui trouvés sur la surface de l'algue Callophycus serratus empêchent les attaques fongicides de Lindra thalassiae. A partir de ces études, il a été démontré in vitro que les bromophycolides avaient également des propriétés antipaludiques et pourraient donc servir à la mise au point de médicaments ou de vaccins contre le paludisme.
Lors de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) le 21 Février 2011 à Washington [5], J. Kubanek a déclaré avoir identifié la manière dont les bromophycolides tuent les parasites. Ces molécules empêchent une partie de l'hémoglobine contenue dans les globules rouges de cristalliser, ce qui a pour effet de réduire l'infection par le parasite. Ce mode de fonctionnement étudié in vitro est apparemment identique à celui mis en oeuvre par les médicaments antipaludiques actuellement commercialisés.
Le recours futur aux algues
Les algues, qui développent des propriétés séduisantes et diverses, font l'objet de nombreuses recherches de nos jours (industrie, biocarburants, alimentation). Elles constituent une source insoupçonnée de nouvelles découvertes, comme dans cette étude, où des molécules aux propriétés antipaludiques ont été mises en évidence à leur surface.
Cette découverte offre une perspective très intéressante pour combattre cette maladie qui est une des priorités pour l'OMS (Organisation Mondiale contre la Santé) au même titre que le SIDA ou la tuberculose. Les prochaines recherches devraient permettre de tester in vivo les composés bromophycolides, sur des modèles de souris. Si ces expériences s'avèrent concluantes, une production à grande échelle des bromophycolides par des levures peut être mise en place.
Publié le 03/03/2011 à 09:58 par blogjag
Dans le journal télévisé d'hier, j'ai été troublé par les commentaires faits face à l'augmentation du prix de l'énergie, en particulier du gaz, du fuel et de l'électricité.
Il y était évoqué le cas de ceux qui sont maintenant obligés de se chauffer au bois et vivre à 14 ou 15 degrés, car n'ayant plus les moyens de se "chauffer correctement"
Quand arrêra-t-on de se lamenter sur les évolutions inéluctables, sur lesquelles nous n'avons pas prises? Il faudrait vraiment être autiste pour ne pas savoir que nous sommes rentrés dans une inéluctable crise de l'énergie, de par la raréfaction des énergies fossiles et surtout du fait de la menace de réchauffement climatique qui nous oblige à réduire notre consommation d'énergie si l'on veut laisser une planète viable à nos enfants.
Je me souviens de mon enfance où 14-15 degrés en hiver était une température confortable à condition de se couvrir correctement (j'ai été choqué des images montrées d'une pauvre victime de cette situation et qui était en tee-shirt dans son appartement!) et de se mettre des chaufferettes avec de la braise sous les pieds.
Donc messieurs les médias, arrétez de de vous lamenter injustement sur le sort de nos pauvres citoyens en accusant des facteurs inéluctables. Vous auriez mieux à faire à les aider à s'adapter a ces évolutions imposées en leur rappelant un passé pas si lointain et en leur suggérant des solutions peut-être mieux adaptées à notre monde moderne. Dans un élan de solidarité, pourquoi est-ce que ceux qui se chauffent à 22-24 degrés ne feraient pas l'effort de réduire leur petit confort à 18-20 degrés et de reverser l'économie faite sur leur consommation d'énergie à ceux qui sont contraints aux 14-15 degrés?. Ce srait faire oeuvre utile pour la société et pour la planète
Publié le 26/05/2009 à 12:13 par blogjag
It's the beginning of a long story
Publié le 22/04/2009 à 12:00 par blogjag
Dans le projet de programme du CE du CIRAD, il y a deux points de l'ordre du jour qui me semblent liés: Bilan du GIP Initiative Française pour la Recherche Agronomique Internationale (IFRAI) et Point d’information sur l’évolution du dossier «Consortium de coopération scientifique pour l’agriculture, l’alimentation, la santé animale et l’environnement » ,
sans que le 2° devrait à terme remplacer le 1° me semble-t-il.
Dans IFRAI, même d'il n'y avait aucune référence aux PED, on pouvait penser qu'ils étaient inclus dans l'international, mais sans en être sûr, et avec au moins un certain degré de dilution!!!!
Dans le consortium, international a disparu et il ne reste plus que "coopération scientifique".
Faut-il supposer que l'international est inclus dans la "coopération scientifique" et la recherche pour le développement dans l'international: çà me semble beaucoup moins sûr!!!
Le champ d'action se réduirait-il?
Publié le 05/04/2009 à 12:00 par blogjag
Dans une interview par le journal Développement durable le journal, Eric Loffeier, chargé des questions stratégiques à la direction de la recherche et de la stratégie du CIRAD et qui assure le secrétariat du Conseil scientifique déclare: " « L’utilisation ... d’engrais n’est pas adaptée pour des raisons environnementales mais aussi économiques. Les solutions consistent, par exemple, à mettre en place une rotation des cultures sur un même champ, avec association de plantes telles que légumineuses, pour éviter l’apport d’azote et l’apparition de maladies et de parasites ».
Il y a deux choses qui m'interpellent fortement:
1) Dire aujourd'hui que l’utilisation ... d’engrais n’est pas adaptée m'apparait tout à fait inadapté au contexte mondial actuel surtout en Afrique, et à contre-courant des positions de la FAO ou de la Banque Mondiale. Il est sûr que ce n'est pas ainsi que nous pourrons éviter de futures crises alimentaires, qu'il sera possible d'atteindre les objectifs du Millénaire et de nourrir la planète et en particulier l'Afrique en 2050! Par contre, d'accord pour dire que l'utilisation d'engrais n'est pas le seul moyen pour accroître le rendement des cultures et qu'une approche plus écologique doit être favorisée! Attention au poids des mots!!!!
2) Sous réserve de confirmation par les spécialistes, je ne vois pas comment des rotations, avec association de légumineuses, pourrait EVITER l'apport d'azote et l'apparition de maladies et de ravageurs. Réduire oui, mais pas éviter!!! Qui plus est il me semble que les légumineuses sont d'autant plus efficaces que les sols sont pauvres, mais que leur rôle serait très réduit dans des sols plus riches et équilibrés.
Là aussi, attention au poids des mots et aux généralisations hâtives!!!!