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Date de création : 15.08.2018
Dernière mise à jour : 25.04.2019
641 articles


LE CALIFE HAROUN AL- RASHIO

Récitant: Écoute, homme d'Occident, cette histoire de notre terre, telle que la conta jadis au cruel Shazaman Shéhérazade la rusée.

Il fut un temps où mille pas et encore mille pas et encore mille fois mille pas, et même mille pas de plus si on avait encore la force de mettre un pied devant l'autre ne suffisaient pas pour parcourir l'immense empire sur lequel régnait Haroun al-Rashid, Commandeur des croyants, maître de l'Orient et lumière de l'Islam.

En ce temps-là, arriva une étrange histoire que content encore, à la lueur des torches, les vieillards de Bénarès.

Haroun: Vizir... Où est encore passé ce vizir à la noix?... Vizir!

Vizir: Ô lumière des lumières. Effluve de la sagesse divine, ton vizir humble et soumis attend ton bon vouloir.

Haroun: Dis donc, vizir, tu te fous de moi ou quoi. Ça fait une heure que je t'appelle? Enfin Raymond, c'est pas raisonnable.

Vizir: Ô maître de l'Orient, divine lueur de la sagesse, excuse-moi, mais je faisais préparer les troupes. L'émir Abdul el-Rhoumzoun vient d'attaquer nos frontières.

Haroon: Qu'est-ce que tu me racontes là, vizir. L'émir Abdur el-Rhoumzoum est un ami. Il règne sur la province d'Aboukir à qui nous avons accordé l'indépendance. Y a pas de raison qu'il nous attaque.

Vizir: Hélas, Commandeur de la lumière, le traité d'alliance ne tient pas. Il paraît que les accords ont été mal rédigés.

Haroun: Mal rédigés. Écoute-moi bien, vizir. Si t'as jamais vu Haroun al-Rashid se fiche en pétard, c'est le moment de regarder de tous tes yeux. Qu'on m'appelle le ministre de la Coopération. Et que ça saute. Non, mais des fois!

Vous: Lumière éblouissante, voici le ministre de la Coopération

Haroun: Dis-donc, ministre, qu'est-ce que j'apprends, que la province d'Aboukir nous attaque, parce que tu n'as pas été fichu de faire ton travail et de faire respecter les accords.

Ministre: Mais, lumière de l'Orient...

Haroun: Silence! Quand Haroun al-Rashid parle, on ne l'ouvre pas. Je vois ce que c'est, au lieu de vérifier si les accords avec nos voisins sont respectés, monsieur le ministre va faire le singe au casino et youpi - la vie est belle. Eh ben, ça va pas se passer comme ça.

Je veux que ça serve d'exemple. Qu'on le décapite. Ou plutôt non, qu'on l'empale. Et tout de suite.

Ministre: Oh non, lumière des lumières, par pitié.

Haroun: Tais-toi. Alors, le pal, ça vient?

Vizir: Oui, lumière divine, empalé, c'est pesé, voilà. Haroun: Ah, voyons voir ce pal... Parfait. Gardes, attrapez-moi ce coco-là sous les bras et asseyez-le là dessus.

Ministre: Oh, non, par pitié, pas le pal, prince de l'Orient, seigneur, par pitié.

Haroun: Asseyez-le là dessus que je vous dis.

Ministre: Par pitié, Seigneur, délivrez-nous du pal.

Haroun: Non, mais tu rigoles. Délivrez-nous du pal! Ainsi soit-il!

Récitant: Écoute, homme d'Occident, cette histoire de notre terre telle que la conta jadis au cruel Shazaman Shéhérazade la rusée.

Au temps où tout ce qui est plaine et désert, au temps où tout ce qui est lac et colline, au temps où tout ce qui est rivière et vallon se courbaient sous la loi du calife Haroun al-Rashid, Commandeur des croyants, maître de l'Orient et seigneur de l'Islam, il arriva cette aventure étrange que content encore le soir, à la lueur des torches, les vieillards de Bénarès.

Dans la province de Kaharim Khrishini Nitzi Prahana, des brigands faisaient régner la terreur. Haroun al-Rashid, le puissant calife, les laissait faire, jusqu"au jour où ils osèrent s'attaquer à sa fille, la princesse Henriette, qui se promenait sous son palanquin d'Or.

Brigand: Attaquez ferme, les gars! Et descendez-moi la princesse de son palanquin, il faut lui prendre ses bijoux...

VOIX: À L'ATTAQUE... À MORT LES GARDES... ON LES AURA... (ETC).

Princesse: Non... au secours... je ne veux pas qu'on me touche...

Sahib: Laisse cette jeune fille!

Brigand: Quoi?

Sahib: Laisse cette jeune fille que je te dis. Où, sans ça, tu vas faire connaissance avec ma bottine.

Brigand: Non, mais de quoi je me mêle, si ça ne te plaît pas, tu n'as qu'à te battre.

Sahib: D'accord, qu'on me donne un sabre, toi et tes hommes. mettez -vous en ligne. Là... Rapprochez vos têtes. Et hop!

Princesse: Oh... merci, étranger, vous les avez tous décapités d'un seul coup de sabre.

Sahib: C'est rien, mon petit coco, Pas eu trop mal?

Princesse: Non, grâce à vous, oh, merci, étranger. Tu es courageux, et tu es beau, comment t'appelles-tu?

Sahib: Émile Grafoin.

Princesse: Suis-moi, Sahib, je vais te présenter à mon père, le calife Haroun al-Rashid...

Récitant: Et c'est ainsi qu'émile Grafoin fut conduit devant le maître de l'Islam.

Princesse: Commandeur de la lumière, mon père, voici Sahib qui m'a sauvé la vie.

Haroun: Sois le bienvenu, Sahib, tu as sauvé la vie de ma fille, tu vas être récompensé. Vizir, qu'on lui donne une boîte d'enbisouits.

Princesse: Ce n'est pas assez, prince du soleil, mon père. Pour le récompenser, je désire épouser Sahib.

Haroun: Épouser le Sahib. Tu n'y penses pas.

Princesse: Ô lumière de l'orient, mon père. Il est si beau. Je veux épouser le Sahib.

Haroun: C'est vrai qu'il est beau, l'animal. Mais jamais la fille du calife Haroun al-Rashid n'épousera un Anglais.

Sahib: Mais je ne suis pas anglais, prince des Commandeurs!

Haroun: Tu n'es pas anglais, Sahib?

Sahib: Ah, je m'en voudrais. Je suis français, Émile Grafoin, fils de Maurice Grafoin et Émilienne Garoubier, né à Paris, rue de la Folie-Méricourt.

Princesse: ö mon père, laissez-moi épouser le Sahib, il est si beau.

Haroun: Jamais! Cet homme cherche à t'abuser, il ment. Le Sahib est beau, donc il n'est pas né en France.

Princesse: Mais pourquoi, mon père?

Haroun: Mais parce que: un beau Sahib n'est pas français!

Récitant: Écoute, homme d'Occident, cette histoire de notre terre, telle que la conta jadis au cruel Shazaman Shéhérazade la rusée.

Au temps où tout ce qui est plaine et désert et montagne, au temps où tout ce qui est lac et colline et forêt se courbaient sous la loi du Calife Haroun al-Rashid, Commandeur de la vertu, maître des sept puissances et seigneur de l'Islam, arriva cette aventure étrange dans Bagdad, la ville aux mille palais d'or.

Vizir: Commandeur des croyants, venus de toutes les provinces de ton Empire, voici que les ambassadeurs arrivent, qui t'apportent des présents.

Haroun: Qu'ils approchent. Que m'offres-tu, ambassadeur?

Ambassadeur: Ô lumière divine, mon maître, prince des pays du Sud, te prie de recevoir ce cadeau. C'est un fez, il fut brodé pour toi par quarante vierges, choisies parmi les filles des Seigneurs de Rhamab el- Mouza.

Haroun: Je te remercie. C'est un très beau fez. Vizir, qu'on mène cet ambassadeur aux cuisines et qu'on lui donne un gâteau.

Vizir: Commandeur des croyants, un autre ambassadeur veut t'offrir un présent.

Haroun: Qu'il avance!

Ambassadeur: Ô soleil de l'Orient! Mon maître, souverain des provinces du Nord, te prie de bien vouloir accepter ce cadeau. C'est un fez. Il fut brodé par soixante esclaves enchainées pendant trente années dans les grottes de Salam et Rana.

Haroun: Je te remercie. C'est un très beau fez. Je suis heureux de le posséder.

Vizir: Mais, Commandeur des croyants, tu viens déjà d'en recevoir un.

Haroun: Et alors, Ça me fera une belle paire de fez.

Récitant: Écoute, homme d'Orient, cette histoire de notre terre, telle que la conta jadis au cruel Shazaman Shéhérazade la rusée.

Il fut un temps où mille pas et encore mille pas et encore mille fois mille pas demi-tour à gauche, gauche et encore mille pas plus mille pas et un petit saut en avant ne pouvaient suffire pour parcourir l'empire du calife Haroun al-Rashid, Commandeur des croyants, maître de l'Orient et seigneur de l'Islam avec palme et fourragère.

En ce temps là, arriva une étrange histoire que content encore, le soir à la lueur des torches, les vieillards de Rahazat el-Mahakhroum, la ville aux cent fontaines.

Hérault: Place au calife Haroun al-Rashid, maître de l'Orient, place au calife Haroun al-Rashind!

Haroun: Halte... Vizir! Vizir! Qu' est-ce qu'il fout encore, ce sacré vizir?

Vizir: Ô suave lumière... Ton vizir est là, humble et soumis qui attend ton bon vouloir.

Haroun: Qu'est-ce que c'est cette grande bâtisse que je vois là, vizir? Vizir! Eh, Raymond, je te cause.

Vizir: Oh, pardon, lumière des lumières, cette bâtisse est le temple de Salomon, que des envoyés du Pharaon viennent de construire pour abriter leur culte, en cas de pluie.

Haroun: Ah, je voudrai bien voir ça de près, vizir. Tu veux pas qu'on aille faire un tour là dedans...

Vizir: Oh, si, lumière des lumières. Place... Place au calife Haroun al-Rashid.

Sbire: Salut à toi, grand calife. Je suis ravi de t'accueillir dans ce temple. Tu prendras bien un petit crème avec une biscotte?

Haroun: Volontiers - avec deux sucres. Mais dis moi, qui es tu?

Sbire: Je suis le sbire du temple. Rituellement, je dois inscrire sur mes tablettes tout ce qui se déroule dans ce lieu saint.

Haroun: Ah, comme c'est curieux. Ainsi, rituellement, tu es sbire. Je suis content de t'avoir connu. Tu es très aimable, sbire. Si un jour tu as besoin de quelque chose, tu pourras me le demander. Quoi que ce soit, je te l'accorderai.

Sbire: je te remercie, grand calife. Mais bien des gens tournent autour de toi. Comment pourras-tu me reconnaître?

Haroun: Je te reconnaîtrai, rituel sbire, à ton énorme nez.

Sbire: À mon énorme nez, tu trouves, calife, que j'ai un gros nez?

Haroun: Ah, oui, rituel sbire, tu as un de ces pifs, c'est quelqu'un.

Sbire: Je n'avais jamais pensé avoir un nez aussi voyant.

Haroun: Et pourtant, tu en as un. Tu as le nez gros, sbire rituel.

Récitant: Il fut un temps où dans la mystérieuse et orientale Arabie, rien ne pouvait exister, homme, être ou plante, sans se courber sous la loi du calife Haroun al-Rashid, Commandeur des croyants, maître de l'Orient, prince de l'Islam et hépatique notoire. Un matin, le calife se réveilla, et sans écouter le chant des colibris qui étaient en ce temps-là, Haroun al-Rashid fit venir son vizir.

Haroun: Vizir, quelles sont les nouvelles?

Vizir: Qu'Allah daigne me protéger, lumière des lumières, et qu'il permette à ton humble serviteur de te parler en toute franchise.

Haroun: Voilà bien des phrases. Quelles sont les nouvelles?

Vizir: Prince de l'Orient - Commandeur de l'Islam... le peuple est mécontent.

Haroun: Le peuple! Et depuis quand lui demande-t-on son avis? Décidément, vizir, les traditions se perdent. Et que me reproche-t-il, le peuple?

Vizir: Ta cruauté, Commandeur de la lumière. On te reproche de faire exécuter trop de gens.

Haroun: Comment? Mais il n'y a pas de monarque plus doux que moi dans tout l'Orient.

Vizir: Daigne ne pas te fâcher, maître de la lumière, mais le peuple n'a pas tort. Pourquoi, par exemple, as-tu fait pendre, ce matin, ce Babylonien qui ne t'avait rien fait?

Haroun: Pour la grandeur du royaume, vizir. Ce Babylonien vendait des oies. Des oies mâles et je l'ai fait pendre, afin de lui prendre ses oies.

Vizir: Comment, lumière de l'Orient! Tu as fait pendre ce Babylonien, uniquement pour lui prendre ses jars.

Haroun: Oui, vizir et depuis que ce Babylonien est pendu, le Ponedo est une des sept Merveilles du monde.

Vizir: Je ne comprends pas, prince de la lumière.

Haroun: Voyons, vizir. Depuis ce matin, je possède les jars d'un suspendu de Babylone.

Récitant: Écoute, homme d'Occident, cette histoire de notre terre, telle que la conta jadis au cruel Shazaman Shéhérazade la rusée.

Au temps où nul grain de sable ne pouvait être déplacé par le sirocco. Au temps où nulle peine ne pouvait être traînée dans le désert sans que fût averti le calife Haroun al-Rashid, Commandeur des croyants, maître de l'Orient et souverain de l'Islam, arrive cette étrange histoire que content encore, le soir à la lueur de la lune, les vieillards de Bagdad la Douce.

Haroun: Vizir... Vizir. Où est-il encore passé cet animal? D'ici à ce que je le fasse empaler y a pas mille pas et encore mille pas.

Vizir: Ô lumière souveraine, ton vizir humble et soumis attend ton bon vouloir.

Haroun: Dis donc, vizir qu'est ce que tu fabriques pour n'être jamais là quand je t'appelle?

Vizir: Ô lumière de L'orient, évanescence de la sagesse, j'étais en train de passer les troupes en revue, et de donner les ordres pour préparer le combat.

Haroun: Encore. Pourquoi? Va y avoir la guerre?

Vizir: Hélas, lumière divine, émulsion sacrée, cela nous pend au nez. Léon v l'Arménien, qui te conteste le trône d'Orient, arrive en vue de nos frontières. Il possède une armée de mille fois mille hommes, et il est, paraît-il, déchainé contre ta grandeur.

Haroun: Léon v l'Arménien tu dis. Jamais entendu parler de çà, tu dis qu'il est déchaîné?

Vizir: Oui, lumière admirable. Et rien, paraît-il, ne peut arrêter ses assauts.

Haroun: Léon l'Arménien: je vais te le calmer vite fait, moi, que l'on prépare mes éléphants, mon palanquin et ma trousse de toilette. Je vais rencontrer ce Léon.

Récitant: Ainsi fut fait. Haroun al-Rashid rencontra Léon v l'Arménien, et aucune guerre ne déchira la terre d'Islam. Peu de temps après, Haroun al-Rashid était de retour.

Haroun: Vizir... Vizir... C'est pas vrai. Je m'en vais quinze jours, il en profite pour n'en faire qu'à sa tête... Vizir.

Vizir: Ô lumière bénie, permets à ton vizir humble et soumis de baiser tes pieds lumineux. Ta sagesse a évité une guerre à notre pays.

Haroun: oui, honnêtement, ça n'a pas été bien difficile. Ce Léon v l'Arménien n'était pas dur à calmer.

Vizir: Qu'importe, lumière d'Orient, tu as dù en voir de toutes les couleurs.

Haroun: Moi, non. Pourquoi?

Vizir: Mais, prince de la lumière, tu as dû en voir de toutes les couleurs, puisque tu as été calmer Léon.

Récitant: Sache, homme d'Occident, qu'il fut un temps où mille pas et encore mille pas et encore mille fois mille pas ne pouvaient être alignés par le pied du voyageur sans que celui-ci ne foulât l'Empire du calife Haroun al-Rashid, maître de L'Orient, Commandeur des croyants et seigneur de l'Islam.

Or, il advint que les membres d'une tribu du Sud, sous le commandement de l'émir Kahazoum Bechelif Shumaker ben Kirchwinkel under Wormerstein, se révolta.

La répression du calife fut terrible. Et tous les émeutiers furent décimés. Tous - sauf un - et un matin...

Haroun: Vizir... Vizir... Où est-il donc passé ce satané Vizir?... Vizir! Ah, te voilà mon petit Raymond! Dis donc, ce matin, je suis de bonne humeur. J'ai pas l'intention de perdre ma journée, et je voudrai bien trouver une petite occupation amusante.

Vizir: Lumière de l'Orient, je me réjouis de te voir dans une telle forme. Que dirais-tu d'une partie de chasse.

Haroun: Ah, non, vizir. Du perdreau, toujours du perdreau... la chasse sûrement pas...

Vizir: Alors, lumière divine, désires-tu que cent bayadères, parmi les plus jeunes et les plus belles...

Haroun: Ah, non... vizir... des minettes, toujours des minettes... sûrement pas...

Vizir: Alors, je ne vois pas... Prince de l'Islam... À moins que tu ne veuilles t'empiffrer de rahat-loukoums en écoutant ton bouffon afghan...

Haroun: Ah, non... Je connais son numéro par coeur... Ras le bol! Dis moi, vizir, pourquoi est-ce qu'on ne ferait pas tout bonnement exécuter un émeutier? On le traîne sur la place publique, on lui donne des coups de fouet, on lui brûle un peu les doigts de pied, c'est pas cher, et puis c'est toujours rigolo.

Vizir: Hélas, prince de l'Islam, tous les émeutiers ont déjà été exécutés, sauf un. Mais il est tellement mal en point, le malheureux, qu'il ne résisterait pas à vingt-cinq coups de fouet.

Haroun: On peut toujours essayer.

Vizir: Mais ça fait au moins quatre-vingt-six fois qu'on le fouette.

Haroun: Je ne veux pas le savoir. Cent fois sur l'émeutier, remettez votre ouvrage. Ah, je ne suis pas mécontent de celle-là... Cent fois sur votre ouvrage. Ah, je ne suis pas mécontent de celle-là... Cent fois sur l'émeutier, oh, mais, dis donc... attends... et si on l'empalait... hein, ça, c'est marrant aussi.

Vizir: Oui, indiscutablement, prince de l'Islam. Mais les préparatifs sont longs.

Haroun: Ça c'est ton bouleau... Qu'on prépare immédiatement un pal. Et qu'on me flanque cet émeutier dessus.

Vizir: Bien, puissant seigneur. (Hurlé:) Que l'on prépare le pal du Calife Haroun al-Rashid, maître de Bagdag.

Haroun: Ah... eh bien, je ne suis pas mécontent, moi, un type bien empalé, comme un esquimau, ça, c'est pas pour me déplaire. (fanfare...) Oh, dis donc, vizir, qu'est-ce que c'est cette musique?

Vizir: Mais ce sont les préparatifs dont je t'ai parlé, puissant calife, pour empaler cet émeutier.

Haroun: Mais pourquoi qu'il y a de la musique?

Vizir: Ce sont... les flonflons du pal.

Récitant: Il fut un temps où nul brin d'herbe ne pouvait s'élever, où nul palmier ne pouvait supporter ses fruits, où nul sarment ne pouvait soutenir la vigne sans que n'en fût informé dans l'instant à mille pas et mille fois mille pas et encore mille et mille fois mille pas autour de son palais le calife Haroun al-Rashid, Commandeur des croyants, maître de l'Orient et prince des lumières de l'Islam.

Pourtant, un jour, il arriva cette aventure étrange, que content encore, le soir à la lueur des vers luisants, les vieillards de Bénarès.

Haroun: Vizir! Vizir! Mais par la barbe du Prophète, où est donc passé ce foutu vizir?

Vizir: Ö lumière des lumières, maître de la Sagesse, ton Vizir humble et soumis attend ton bon vouloir.

Haroun: Dis-moi, vizir, où en sont donc les travaux de la nouvelle faculté de médecine que je t'ai commandée, il y a six mois, dans le cadre du cinquième plan de l'équipement de la vallée de Yom Kippour?

Vizir: Ö lumière de la sagesse, Ô émulsion divine de la grandeur, tout va bien. Les fondations sont déjà terminées, le rez-de-chaussée est à moitié carrelé et le second étage a été installé y a deux mois.

Haroun: Fort bien, vizir. J'irai bien faire un petit tour là-bas pour voir où ça en est.

Vizir: Ô lumière de l'Orient... émanation de la sérénité. Veuille te pencher par cette fenêtre, et tu verras monter vers le ciel l'édifice que tu as souhaité.

Haroun: Ah, dis-moi... c'est formidable. Vizir, je ne connais rien de plus admirable que ce spectacle des esclaves au travail. Certains sont d'une force colossale qui n'a d'égale que leur sculpturale beauté. Regarde ceux-ci, là-bas. Les deux grands qui charrient des pierres.

Vizir: Ô lumière des lumières. Ce sont des esclaves hébreux. Ils sont en effet d'une force peu commune.

Haroun: Mais regarde-les... Ils déplacent des blocs de rocher qui pèsent au moins 3 kilos.

Vizir: 3,5 kilos, Ô lumière divine. Ces Hébreux sont des costauds.

Haroun: Ah, ça, ça m'épate! Je dois t'avouer que depuis que je porte des culottes longues, je n'ai jamais vu une paire d'Hébreux tels.

 

En voiture pour le rire

Une foule hilare se masse autour d'un policier qui règle la circulation vêtu d'un tutu de danseuse classique. Entre deux coups de sifflet, il explique:

- Ce n'est pas ma faute si le bal costumé de la police s'est terminé trop tard pour que j'aie le temps de rentrer chez moi, afin de troquer mon déguisement contre mon uniforme.

 

Un couple tombe en panne d'essence en pleine nuit, sur une route de montagne. La femme reste dans la voiture et dit à son mari qui part, un jerrican à la main, à la recherche d'une station-service:

- N'oublie pas: tâche de trouver une demi-douzaine de cartes postales du coin pour qu'on les envoie à nos amis et connaissances en leur disant de cartes postales du coin pour qu'on  les envoie  à nos amis et connaissances en leur disant combien on s'amuse.

 

- C'est trop bête, raconte un homme à un collègue de bureau. En rentrant de nos vacances sur la Côte d'Azur, je me suis fait coincer sur l'autoroute à 160 km/h.

- Tu sais bien, pourtant, que c'est truffé de radars automatiques.

- Oui, mais c'est ma femme qui me harcelait pour que j'appuie à fond sur l'accélérateur. Elle voulait à tout prix faire admirer son bronzage à ses collègues et elle avait peur, si on perdait du temps, qu'il ait déjà pâli quand on arriverait à Paris.

 

- Je suis allé faire changer les freins de notre voiture, raconte un homme à sa femme.

- Chez notre concessionnaire habituel?

- Non, chez un petit garagiste qui a la réputation d'utiliser des pièces de contrefaçon, fabriquées à bas prix au Pakisan.

- Tu es fou d'avoir fait cela!

- En tout cas, c'était le meilleur moyen de le payer avec les deux faux billets que je m'étais fait refiler au marché.

 

- Dîtes-moi tout sur vos relations avec votre épouse, demande le spy à son patient.

- Il faut d'abord que je vous précise combien je me sens frustré de n'avoir pas pu réaliser mon rêve. Jeune, je rêvais de rouler un Ferrari. Faute d'argent, je me suis dit que je pourrais me contenter d'une B.M. Et, finalement, j'ai acheté une clio. Maintenant, en ce qui concerne ma femme, je fantasmais, au cinéma, devant Sharon Stone...

 

Un assureur remarque:

- La plupart des personnes qui déclarent un accident de voiture appartiennent, de toute évidence, à la PMF.

- Je connais la MAAF, AXA et les AGF, mais qu'est-ce que la PMF?

- "Pas ma faute".

 

Un amoureux, déçu que le "coup de la panne". n'ait pas produit le résultat attendu, dit à sa passagère rebelle:

- J'en ai marre de cette bagnole. Je connais un casseur: je vais la lui proposer pour 100 euros et 50 de plus s'il consent à te prendre avec.

 

Un homme vient chercher sa voiture qu'il a donnée à réparer pour la première fois.

- Vous la reconnaîtrez facilement à sa teinte, dit-il au garagiste: c'est une Citroën C4 vermillon. À ces mots, le garagiste devient blême.

- Qu'est-ce qu'il y a? s'inquiète l'automobiliste. Vous avez esquinté ma Citroën?

- Pas du tout.

- Alors, allez me la chercher. Je vous le répète: c'est une voiture rouge.

Le visage du garagiste s'éclaire d'un grand sourire:

- Rouge, vous dites. Ah! j'aime mieux ça. Quand vous avez employé le mot de vermillon, j'ai cru qu'il s'agissait d'une nuance de vert. Et je me suis dit: "Ça y est, sans m'en rendre compte, je suis devenu daltonien"!

 

Une femme, chef d'entreprise, dit à son chauffeur:

- Georges, compte tenu du prix prohibitif de l'essence, je vais être obligée de vendre ma Porsche et de vous donner congé.

- J'ai une meilleure idée, répond le chauffeur. Que Madame me garde à son service... et qu'elle achète un tandem.

 

Trois tortues partent pique-niquer. Soudain, l'une d'elles s'écrie:

- Nous avons oublié la salade.

- Ça ne fait rien, dit l'ainée, Agathe, tu vas retourner au village la chercher. Nous t'attendrons pour passer à table.

Trois ans passent. La tortue n'est pas revenue.

- Quand même, cette Agathe, dit la vieille tortue, quelle lambine!

- C'est vrai, approuve l'autre.

- À ce moment, on entend une voix furieuse. C'est Agathe qui s'écrie:

- Si vous profitez que j'ai tourné les talons pour dire du mal de moi, je n'y vais pas, moi, chercher votre salade!

 

Monsieur et madame Cusonnet 
Monsieur et madame Cusonnet ont un fils, comment s'appelle-t-il? Simon.

 

Plus tu pédales
Plus tu pédales moins fort, moins t'avances plus vite !

 

Soleil 
Le soleil nuit pour tout le monde.

 

Devinette belge
Pourquoi les belges mettent-ils du ciment dans des bocaux ?
Pour faire de la confiture de mûres.

 

Recyclage 
Un Américain et un Français se rencontrent à la sortie d'un bordel. L'Américain achète des cerises, les mange mais met les noyaux dans sa poche. Le Français lui demande pourquoi. Il répond: Nous on les broie et on vous les revend sous forme de café! Le Français sort de sa poche le préservatif dont il vient de se servir, le vide et le met dans sa poche. L'Américain lui demande pourquoi. Il répond: Nous, on passe les capotes à la moulinette et on vous les revend comme chewing-gum!

 

CGT 
CGT : Cause de gros troubles.

 

BCBG 
BCBG : Bo cul belle gueule.

 

EDF 
EDF : Écartement de fesses.

 

TGV 
TGV : Transport de grosse vache.

 

Devinette sur les Belges
Pourquoi les Belges se tiennent courbés ?
Parce qu'ils portent des cravates à pois.