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Par Anonyme, le 28.09.2022
bonjour ! je viens par ce témoignage confirmer la réception de mon virement de 10000€ sur mon compte quand j'a
Par Nicolas FLORIER , le 04.03.2022
tu es surtout un grand escroc
espèce d'ordure
Par Rico, le 31.10.2020
bonjour à tous, je m'appelle nichola alexandre,
je veux juste donner ce grand témoignage à tout le public sur
Par nichola Alexandre, le 31.07.2020
Par Anonyme, le 26.04.2019
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Date de création : 15.08.2018
Dernière mise à jour :
25.04.2019
641 articles
Le 5 mars 1994, son corps est traversé par trois décharges électriques de 20 000 volts chacune. Il n'est pas électricien pour convertir en "cloclo", mais il sait que ça fait beaucoup. Le plus incroyable dans cette histoire sous haute tension, c'est que le premier coup de jus reçu entraîne un arrêt cardiaque et que le second, Dieu merci!, se réanime. Bon, le troisième, il aurait préféré ne pas avoir à en parler, se crame littéralement. Tout ça à cause d'une antenne de télévision. il était sur le point de déménager, car Grégory, son second fiston, allait voir le jour. Alors, il a décidé de la déboulonner soi-même pour ne pas gâcher, comme dirait Guy Roux. Il l'avait achetée 500 balles, il ne voulait pas laisser 500 balles sur le toit, paroles d'ouvrier métallo qui ne roulait pas sur l'or. Donc voilà, il monte en sifflotant sur l'échelle en aluminium, il pose mes deux tibias sur les barreaux, il saisit l'antenne avec ses mains. Et là, boum!, ça fait contact avec la Terre et, à travers un phénomène d'arc électrique, ça me colle direct sur la ligne à haute tension à proximité. Foudroyé. Le courant passe par les mains, il ressort par les pieds. Il m'enflamme pendant que l'échelle est en train de fondre. Mes doigts sont réduits en charbon. Il visionne en accéléré le film de ma courte vie. Trois images résumant 26 ans d'un destin jusque-là paisible, celles de sa grand-mère, de son mariage et de la naissance de son premier garçon, Jérémy, cette séance gratos de cinoche est interrompue par l'arrivée inespérée de son voisin qui, bien plus prévoyant (et futé) qu'il débarque avec des bottes en caoutchouc faisant office d'isolant. Grâce à un extincteur récupéré dans le resto d'à côté, il m'éteint à deux reprises. Il lui dois bien plus que l'apéro ad vitam aeternam, il lui doit la vie.
Jésus choisit la France pour revenir sur Terre. Il commence par entrer dans un bistrot pour annoncer la bonne nouvelle.
- Salut les gars, je m'appelle Jésus, je viens du ciel.
- On ne te croit pas, prouve-le! lancent des piliers de comptoir.
Un handicapé passe alors par là dans son fauteuil roulant. Jésus pose sa main sur son épaule. Et là, miracle, le paralytique se lève et marche. Puis, Jésus touche les yeux d'un aveugle qui boit sa bière. Et là, second miracle, l'aveugle retrouve sa vision. Jésus s'approche dans la foulée d'un troisième larron qui se met à paniquer.
- Ne me touche pas, ne me touche pas! s'écrie-t-il.
- Mais pourquoi donc? Je ne te veux aucun mal, seulement te guérir, rassure le fils de Dieu.
- Non, par pitié, ne me touche pas, je suis fonctionnaire et il n'y a que quinze jours que je suis en arrêt maladie...
Les pitreries dans le sang
Il n'a pas attendu d'être cul-de-jatte pour tenter d'être drôle. Il a toujours eu la bêtise aisée dans le sang. Peut-être même dans l'ADN, car sa mère, c'est miss conneries, elle est surdouée en facéties, galfeuse et super-déconneuse. Il croit qu'il tient d'elle. Juste avant le départ pour le Dakar, elle est capable de me lancer: "Tout ce qu'il se demande, c'est de revenir entier"! Maman parle peu mais, quand elle l'ouvre, c'est pour faire le pitre. Elle aussi relève des défis fous. Sur l'Île de Noirmoutier (Vendée), son fief des grandes vacances, elle a remporté un bel été le record d'avalage d'huîtres. Jusqu'à s'en rendre malade comme un chien, c'est ça qui est comique. Elle m'accompagne fréquemment lors de mes conférences, il la présente tantôt comme la reine mère, tantôt comme sa stagiaire "à l'essai et vraiment pas sûre d'être gardée". "Oh! arrête, dis pas ça devant tout le monde"!, me corrige-t-elle avant de rougir comme une pivoine. Mon papa, lui, est un moulin à paroles plus sérieux. Mais pas le dernier non plus à distiller une brève de comptoir en mode Grosses Têtes, époque Philippe Bouvard, Sim, Thierry Roland et consorts.
Gamin, il a fait le clown en classe entre deux leçons d'école buissonnière. À ma majorité, il était toujours un boute-en-train. il orchestrait avec sa gouaille les mariages de la famille, il m'aventurait dans des imitations à l'issue incertaine lors des beuveries entre potes, il me déguisait en dehors de carnaval ou il assurait le show lors de karaokés improvisés à la gloire de Johnny. Au boulot, du temps où il trimait dans une fonderie, il en a fait des vertes et des pas mûres, toujours volontaire dès qu'il fallait lancer une bataille de flotte à la cantoche. Il a aussi joué à l'imbécile avec les machines dangereuses, notamment les vibreurs et plus d'une fois, j'ai terminé à l'hosto. Il se souviens également d'un gag à l'occasion d'un repas de Noël copieusement arrosé. Il s'étais planqué à l'intérieur d'un énorme carton destiné à recevoir des pièces exportées au Mexique. Quand il est sorti de sa cachette, il a crié comme un putois: "Coucou, c'est lui"! Mais tous les copains s'étaient volatilisés. Face à moi, l'intégralité du gratin de la boîte. "On se voit tout à l'heure à mon bureau, Monsieur Croizon", conviait alors son chef avant de se passé un sacré savon.
Sauvé en un clin d'œil
En préambule de ses conférences, il fait un clin d'œil à l'assistance, histoire de la mettre à l'aise. C'est un signe fort pour lui montrer qu'on va devenir potes au fil du récit de ses malheurs. Les clins d'œil s'ont raccroché à la vie. C'est ainsi qu'il a remercié, en ce funeste 5 mars 1994, les courageux qui s'ont délivré d'une disparition programmée. Lorsqu'il est en train de gratiner sur l'échelle de la mort, son cher voisin parvient à éteindre l'embrassement. En guise de reconnaissance, il cligne des paupières, le seul truc qui fonctionne encore. Depuis, on est de grands amis. Il va récidiver dans la foulée avec le pilote d'hélicoptère. Le Samu vient de le transporter sur le terrain de foot de Saint-Rémy-sur-Creuse (Vienne). L'hélico est attendu, mais il est dans l'incapacité d'atterrir à la nuit tombée. "Il ne voit rien, allumez la lumière du stade pour qu'il puisse se poser en toute sécurité", suggère, par radio, le voltigeur au médecin urgentiste. Mais ce dernier d'objecter: "On aura du mal à allumer les projecteurs, il a tout fait sauter le gars"! Le pilote insiste: " Il n'a pas le droit d'atterrir dans le noir". Le médecin urgentiste va alors droit au but: "Tu prends ta décision, mais si tu t'en vas, il est mort"! Une solution de la dernière chance est finalement trouvée: ambulanciers et pompiers stationnent leurs véhicules en rond et braquent phares et gyrophares en direction du terrain de foot, permettant au sauveur du ciel de toucher terre. Une fois à l'intérieur de l'hélico, on te met un casque sur les oreilles. Il est en contact radio avec le commandant de bord. Il te raconte sa life, ses premiers vols, son brevet décroché haut la main, son entrée dans la gendarmerie... Sa douleur s'estompe. C'est ce moment-là qu'il choisit pour faire un nouvel arrêt cardiaque. Le médecin urgentiste t'administre un électrochoc, une répétition de coups de jus. Il doit sans doute être en manque de courant. Victime d'un sevrage électrique, il lui fallait dare-dare sa dose. Quand il rapporte cette anecdote lors des séminaires, le public laisse provisoirement de côté les mouchoirs usagés pour éclater de rire. L'humour le ramène à la vie. Retour dans le dur. Le pilote bavard comme une pie se pose à Tours (Indre-et-Loire) et lui fait un petit geste de la main. Un "au revoir" qui, dans son esprit, aimerait bien être un "à plus tard". Mais sans garantie, vu mon état. Moi, pour le remercier de son sang-froid, je lui adresse un léger clin d'œil. Depuis, on est devenus les meilleurs potes du monde. Même avec le pape, le clignotis fait des miracles. Le 21 septembre 1996, il se retrouve face à Jean-Paul II en la basilique Saint-Martin de Tours à l'occasion d'une rencontre du souverain pontife avec les "blessés de la vie". Il attire son attention par un clin d'œil; il se repère, s'approche de lui puis se pose des questions sur ses aventures électriques. Il doit confesser qu'avec Karol Wojtyla, on n'est pas devenus potes. Mais j'ai quand même bénéficié de sa sainte bénédiction, un sacré signe de croix sur le front. Ainsi soit-il.
Oh la belle perle!
Un cycliste lors d'une course VTT dans la Vienne dans le cadre du Théléthon: "Le vélo, ça me coupe les pattes"! Moi, assis dans mon fauteuil électrique: "Vous comprenez pourquoi je n'en fais plus. Allez, tape-m'en-cinq"!
"Ce n'est pas trop dur de faire la Manche quand on n'a pas de bras".
"Vous avez bien fait de venir en direct, vous ne serez ainsi pas coupé au montage".
Oh la belle perle!
Une journaliste qui souhaite que je résume mon histoire: "Pouvez-vous me raconter votre accident dans les grandes lignes"? Moi: "Ah! pour un mec électrocuté, c'est bien vu, celle-là, on ne me l'avait jamais faite"!
Drôle de cui-cui
Ce dimanche matin, c'est le jour du Seigneur, mais les dieux lui ont fait faux bond. Il est dans le cirage, à mort sous morphine au service des grands brûlés de l'hôpital Trousseau à Tours. Ses parents, eux aussi sous le choc de mes impacts de 20 000 volts la veille, sont à mon chevet. Il a une phase de réveil d'une poignée de secondes. Maman me demande, tétanisée: "Ça va mon fils"? Il répond spontanément: "Là, il croit qu'il est cui-cui"! Mais pourquoi donc choisir cette onomatopée alors qu'il n'est absolument pas un expert en pépiement de moineaux? sans doute un restant d'humour trop noir. Un réflexe qui doit renvoyer au chant de l'oiseau perché sur une ligne à haute tension - ce fil maudit qui a réduit une bonne partie de mon corps en cendres - et donc au fait qu'il soit cuit, sérieusement cramé. Peut-être est-ce aussi un hommage inconscient à sa chanson préférée Fais comme l'oiseau de Michel Fugain, cet oiseau que rien n'empêche "d'aller plus haut". Après cette note improvisée sur mon plumard, c'est le black-out, il se rendort pour voyager à des millions d'années-lumière du monde réel. En route pour plusieurs semaines d'état comateux. L'anecdote du cui-cui vient de sa mère, lui, il n'en a aucun souvenir. Il paraît que son jeu de mots ne l'a guère amusée. Ce qui est sûr, c'est que même shooté, il a eu encore la lucidité de prendre les choses avec légèreté. Ce ne sera pas toujours le cas. Par la suite, il a eu d'autres phases de réveil nettement moins égayantes.
Une nuit, il a très soif. Il est dans le coltard. Il entend une fuite de robinet, les gouttes qui font "ploc-ploc-ploc" dans le lavabo de sa chambre. Il veut se lever pour boire. Dans son lit, il cherche ses appuis mais il n'y parviens pas. Son cerveau a alors brutalement conscience de son amputation. Il sombre à petit feu. Les jours d'après, sa grand-mère vénérée essaie de lui remonter le moral. Elle lui tend une soucoupe: "Tiens, il t'a emmené le blanc-blanc et la nanane comme quand t'étais petit". Mais son fromage blanc sucré à la banane écrasée, une madeleine de Proust qui doit accélérer sa résurrection, est indigeste. Il a des idées noires. Il le laisse partir. Il demande pardon à la mort. Il est même en contact direct avec elle. Il la supplie: "Il a lutté contre toi le 5 mars 1994, désormais, il jette l'éponge, le combat est fini. S'il te plaît, ne m'abandonne pas viens me chercher". Mais la Grande Faucheuse est une poule mouillée, elle refuse de prendre un mutilé dans ses bras. Il continue à lui consumer, il a toujours l'impression de brûler. Son corps est un brasier. Il transpire à grosses gouttes. Alors, son père s'enflamme, il a une idée de génie: faire venir un magnétiseur à l'hôpital. Et là, incroyable mais vrai, le gourou réussit à transmettre le feu à papa. À lui maintenant d'être sous l'emprise de la chaleur et de suer comme un phoque. D'un coup de baguette magique, son front ne ruisselle plus.
Le bac philo
Caroline, ça a marché le bac philo? Moi, j'ai carrément cartonné. Je me suis étonnée moi-même. J'ai pris y a-t-il un devoir de mémoire. Non, j'ai pas répondu, mais j'ai tout analysé. J'ai mis que "devoir" ça venait du verbe "devoir", que "mémoire" ça venait du verbe "avoir de la mémoire".
Non, maman, je ne téléphone pas pour téléphoner, je téléphone pour parler du bac. (À sa copine). Oh! là, là! Celle-là! Elle voudrait que je travaille nuit et jour. Eh, je veux dire, même les plus grands savants ont besoin de se reposer! Alors moi...
Eh, ma mère elle m'a acheté des vitamines qui stimulent les fonctions cérébrales. Remarque, moi je dors bien. C'est elle qui fait des insomnies.
Ben, j'ai mis trois pages. Écrit gros.
Ouais, mais j'ai mis une super citation. J'ai mis: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Ben, moi non plus je ne savais plus de qui c'était, alors j'ai mis: "Comme le dit le bon sens populaire".
Ouais, mais là où j'ai carrément cartonné, c'est qu'à la fin de la dissert, j'ai mis un mot personnalisé pour le correcteur. Écrit en rouge. J'ai mis: "Monsieur le correcteur, pour vous, le devoir de mémoire, c'est vous souvenir que vous aussi, un jour, vous avez passé le bac. Alors soyez indulgent, d'avance merci". Et j'ai collé ma photo. (À sa mère). Mais oui, maman, j'enlève mes pieds du canapé. Oh! là, là! Maman, si tu me couves trop, moi, je vais faire une fugue ou je vais me droguer!
(À sa copine). Eh, t'imagines si je fais une fugue? Ma mère à "perdu de vue".
"Reviens, Nathalie, reviens! Oh ben, j'avais crié dessus comme quoi je trouvais qu'elle téléphonait trop parce que j'avais peur qu'elle rate son bac. Puis n'importe comment elle l'a raté, mais c'est pas grave. Du moment qu'elle est vivante. Reviens, Nathalie, tu pourras téléphoner pendant des heures et laisser ta chambre en désordre"! Mais arrête de flipper. Et y a plein de métiers où c'est pas du tout utile le bac. Regarde chanteur.
(À son frère). Jérémie, t'es gentil, tu joues pas à la console pendant que je téléphone. (À sa copine). C'est mon petit frère, ça y est, il va se plaindre à ma mère que je lui ai crié dessus. Pourtant, t'es témoin, je lui ai parlé vachement gentiment! Moi, ce que je voudrais faire comme métier, c'est un métier vachement intéressant où on rencontre plein de gens passionnants, avec des horaires pas trop durs, mais assez bien payé. Je ne sais pas ce que c'est comme métier. Je cherche. Na, je voudrais pas un travail manuel. Mais je voudrais pas un travail intellectuel non plus. En fait, moi j'aimerais travailler dans la communication humanitaire, m'occuper d'enfants malheureux. (Elle hurle sur son frère). Jérémie, casse-toi! C'est pas un frère que j'ai, c'est de la colle Uhu.
Ouais, parce que tu vois, moi je trouve qu'en France, mais on vit dans un monde individualiste, où les gens égoïstes ne pensent qu'à eux. Moi, j'aimerais travailler pour Médecins sans frontières du monde. Mère Teresa. L'abbé Kouchner.
(À sa mère). Maman, si c'est une question d'argent, je te rembourse la communication avec mon futur salaire!
(À sa copine). Et je t'ai pas dit, je risque de travailler cet été. Je suis sur la liste d'attente de la boulangerie. J'espère qu'ils descendront pas jusqu'à moi.
Mais arrête de flipper, même les polytechniciens ils sont au chômage. Le bac, mais ça sert plus à rien! Ouais, ça peut t'ouvrir des portes qui conduisent à des filières et qui mènent dans des débouchés. Mais c'est tout. T'imagines, la vie s'écoule inéluctablement vers un destin qu'on ignore. Oh, qu'est-ce qui m'arrive?
Non, l'histoire géo, j'ai encore rien fait. Je te signale, si on travaille trop avant un examen, eh ben on risque le surmenage cérébral. Moi, je suis pas menacée mais on sait jamais.
Moi, l'histoire-géo, je m'y mettrai la veille. Comme ça je suis sûre de pas oublier. Je sais, c'est pas bien de réviser la veille d'un examen. Mais moi, je révise pas, je découvre.
(À son père). Mais oui, papa, je viens à table! C'est le goulag, ici. Eh, tu sais que mon père c'est le seul qui me fasse confiance et qui croie en moi dans cette maison. Tu sais ce qu'il me dit tout le temps? Il me dit: "T'inquiète pas, maintenant, le bac, ils le donnent vraiment à n'importe qui. Alors pourquoi pas à toi"?
Eh, je veux dire, même les plus grands savants ont besoin de se reposer! Alors moi...
Moi, je révise pas, je découvre.