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je l aprend pour le collège je trouve qu'elle est super bien j'adore en plus elle est super facile je les term
Par Anonyme, le 17.11.2018
j'adeaure amélie 9ans
Par Anonyme, le 19.09.2018
cette poésie me touche beaucoup merci jean joubert (amélie 10 ans)
Par Anonyme, le 19.09.2018
bonito
Par Anonyme, le 27.06.2018
@ agnès ++: merci pour votre visite http://andemau d.centerblog.n et
Par andemaud, le 04.07.2016
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Date de création : 04.11.2015
Dernière mise à jour :
16.01.2020
369 articles
Le vent maltraite la mer. La voie de fait va jusqu’à troubler ce vaste rythme qu’on appelle la marée. Les flots bourrelés s’insurgent. De longs nuages, vessies électriques, se gonflent, et, un renflement difforme, on devine dans leur flanc la foudre prisonnière comme la bête morte dans le ventre du boa. L’écume ruisselle à mille plis sur les reins de l’écueil comme la robe de lin sur les hanches de Vénus Anadyomène. Le baromètre baisse, puis monte. On entend le sanglot de la création. La mer est la grande pleureuse. Elle est chargée de la plainte ; l’océan se lamente pour tout ce qui souffre. Sous l’eau les effluves vont et viennent, avec une vitesse de soixante dix mille lieues par seconde, du pôle boréal qui a un volcan, l’Hékla, au pôle austral qui en a deux, Erebus et Terror. Le liquide et le fluide combattent. Les solitudes sans défense subissent les chocs de ce tournoi sauvage. S’il n’y a personne, déluges ; si l’homme est là, naufrages. Telle est l’immense aventure de l’ombre.
Les vents coulent et croulent ; ils coulent, c’est la vie ; ils croulent, c’est le fléau.
Victor Hugo
in La mer et le vent